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  I - Acigné  en 1979, 2 500 habitants (chiffre équivalent à la population de 1826),  début des cours danses; Mars 1980 premier Fest-Noz, ...

      Depuis 1963 le Foyer paroissial Saint-Martin accueille les animations culturelles de la commune. L'équipe locale de théâtre "Les Arlequins"  tient une place importante. Au début des années 1970, les deux salles latérales s'ouvrent aux jeunes avec du ping-pong, billard, baby-foot, jeux de société. Un téléviseur noir et blanc permet de regarder les aventures de Thierry la fronde, Rintintin et Zorro.Tout ce petit monde passe du bon temps avec un système de gestion du bar tenu par des volontaires. Les dépenses courantes sont prises en charge par des collectes de journaux et cartons et surtout les soirées sketches, groupes musicaux, danses présentées par les jeunes aux vacances de Pâques. La grande salle familiale est toujours au complet. En 1973, la municipalité gère le "Foyer". Il n'y avait pas d'animateur salarié, que de l'autogestion qui avait la chance de bien fonctionner. L'association du cinéma "Le Foyer" ne sera créée qu'en 1984.

     Novembre 1978 : Alain GOUAILLIER et Jean-Michel TANFIN déposent des affiches dans les commerces du bourg. Il était écrit en grand :  "Du Nouveau!" au local bibliothèque et on y indiquait des projets d'activités culturelles avec le "Club L'Acignolais" dont une section de troc disques et prêt de cassettes audio. En parallèle, un hall d'affichages proposait des activités à Acigné, Rennes et la région, une exposition philathélique et même des démonstrations de techniques de karaté! La bibliothèque d'Acigné était alors située dans une vieille maison en haut de la rue de Calais. Elle était prêtée par un particulier. Un petit local disposant d'une cheminée fut aménagé durant l'été 1978 avec des fonds privés (peinture, électricité, ramonage, ...). L'idée était de s'en servir le samedi et dimanche pour attirer la population et lancer de nouvelles activités. Ce prêt musical était complémentaire au prêt de livres et assurait des allées et venues des adhérents. L'argent récolté servait aux nouveaux achats. Radio Armorique était omniprésente; les radios locales n'arriveront en pirates que peu après et 1981 pourra s'ouvrir à la "Radio Rennes" de Gaby AUBERT et bien d'autres...

     Le Club L'Acignolais, Disques, Loisirs et Culture, venait juste d'être admis en octobre 1978 au sein de l'Association Familiale et Rurale qui regroupait le groupe musical "La Lyre", de la gymnastique volontaire, une bibliothèque, un centre aéré "Ruche, Vacances, Loisirs", un groupe de danse et une bourse aux vêtements. Chaque activité avait 4 à 9 membres dont un président, vice-président, secrétaire et trésorier. Fin 1978 le Club L'Acignolais avait 21 adhérents. L'organisation d'un repas "Réveillon" galvanisa de nouvelles troupes et permit d'organiser une soirée dansante à la salle "polyvalente" fin février 1979.Ce fut le début d'une (future) association qui durera 20 ans (1978/1998) avec de nombreuses animations et activités.

     En mai 1979 il fut décidé de prolonger un voyage en Laponie avec de jeunes acignolais : le film qui avait été réalisé avec un cinéaste amateur de Rennes aura donné l'idée d'en faire un sur Acigné. Après plusieurs réunions de préparation, une collecte d'argent près de commerçants et artisans permettra de débuter des tournages en super 8 avec l'ektachrome et des lampes pour des intérieurs. Ce sera une longue aventure qui durera cinq années, montage compris. Le plus éprouvant sera cette virée en avion à ailes hautes pour filmer à l'air libre nos campagnes et notre bourg. "Visages d'Acigné" sera projeté en salle en 1982 puis réactualisé en supports divers pour se retrouver à la Cinémathèque de Bretagne à Brest. De nos jours,"Acigné Autrefois" a effectué des découpes thématiques du film. Certains extraits sont disponibles sur www.lemoulinet.bzh.

     En juin 1979, un week-end rencontre fut organisé pour lancer deux activités :

  • DANSES BRETONNES : sous l'impulsion de Jean-Marie PUYAU furent réunis Thierry BESNARD, Bruno COUTARD (joueur de bombarde), Jean-Luc DUBOIS (récemment arrivé de Rennes où il donnait des cours), Hubert JUMEL (joueur de biniou) ...
  • RANDONNEES PEDESTRES : Joseph PILLET, membre du Club Alpin de Rennes, décida avec Patrick GALLIER de préparer une première randonnée mi-octobre 1979. Rennes était alors la première ville de France à disposer d'une boutique de la randonnée boulevard Beaumont avec un Topo-guide du 35.

   La mayonnaise commençait à prendre avec alors 37 adhérents aux prêts de cassettes! En juillet 1979, une quinzaine de personnes étaient inscrites aux danses bretonnes.

   Assemblée générale du 29 septembre 1979 : Président Alain GOUAILLIER, Vice-Président Jean-Pierre COLASSE, Trésorier Dominique VEILLARD, Secrétaire Véronique DERENNE - responsables Film Alain GOUAILLIER, Celtique Jean-Luc DUBOIS et Jean-Marie PUYAU, Cassettes Jean-Michel TANFIN, Randonnées Joseph PILLET, Spectacles Eric AUFFRET

Fin octobre 1979, le Club L'Acignolais comptait 26 adhérents danses bretonnes et 24 prêts de cassettes.

   Danses bretonnes : soirée familiale vendredi 19 octobre 1979 avec une bonne vingtaine de personnes.Jean-Luc et Jeanne DUBOIS lancent des cours le vendredi soir en faisant appel à des musiciens.

   Randonnée du 14 octobre 1979 avec 21 participants vers Louvigné, Bourgon, Vernay, Chanclin, Moncorps/Moinerie.   

     Février 1980 : le COLLECTIF CHANSON BRETAGNE du 35 à la MJC de Pacé et la Paillette de Rennes et à Acigné avec 150 personnes venues aux trois jours. Les Trois Couleurs, Jean-Yves Hirel, Allanic, Klaskerien Vara (IRL), Guy Monfaur, et un certain PHILIPPE MOUAZAN écrivain/chanteur qui reviendra habiter Acigné 40 ans plus tard!

    Samedi 8 mars 1980 : premier FEST-NOZ à Acigné dans l'actuelle salle "Glenmor"qui était une salle polyvalente sports/fêtes avec du parpaing décoratif.Enorme succès,350 personnes pour danser avec Nono, le couple Blanchard/Philouze, Job Lefevre et nos sonneurs Bruno et Hubert.L'entrée valait 6 francs + 1 franc pour Diwan

    La dynamique était crée : avec des cours de chants gallo et la constitution d'une magnétothèque, des collectages près des Anciens pour le parler en lien avec l'Université de Villejean/Rennes, des stages organisés par la BOUEZE, jeune association lancée en 1979 : stage à Dol où les 13 acignolais ont découvert des danses avec l'existence d'un "Moulinet d'Acigné"; un autre stage à Saint-Brieuc puis une grande fête familiale en plein air le 15 juin à Saint-Vincent-sur-Oust, "L'Hermine d'Or". Des contacts furent pris avec Pierre GODARD accordéoniste local.

    LA BOUEZE, équipe de passionnés des traditions de danses, musiques et chants de Haute-Bretagne dispersés entre Saint-Brieuc et Fougères. Les deux animateurs Yves DEFRANCE de Pleudihen et Pierrick CORDONNIER de Gahard proposent des collectes de la tradition orale des anciens, la diffusion des recherches et des animations locales. Depuis 1979 on aura rapidement un disque sur les 11 "derniers" violoneux, une cassette sur les traditions orales du pays de Dol et une autre du Coglais, une exposition itinérante sur la musique traditionnelle en lien avec DASTUM, une magnétothèque violon, vielle, clarinette, accordéon, chant, une vidéothèque avec 35 danses sur Bazouges La Pérouse, Corseul et Plaintel, des carnavals bidoche pour enfants, des Assemblées de sonneurs (60 réunis dans le Coglais en juin 1981), des stages de danses, concours de musiciens et des Ramaougeries de pommé... De nos jours La Bouèze est à la Ferme des Gallets de Rennes www.laboueze.com.

    Une seconde randonnée pédestre fut organisée fin avril 1980 vers les Ecures avec une cinquantaine de personnes et un pique-nique dans une ferme.  

    Des échanges culturels : un colloque s'était tenu en janvier 1979 à l'invitation de la municipalité de Rennes sur les échanges économiques Occitanie - Bretagne avec l'Association de Solidarité Occitanie-Bretagne (A.S.OB.). Y participaient des écononomistes, des chercheurs,avec côté breton des représentants du BREIS (PS), PSU, UDB et Radicaux de gauche et côté occitan la chambre régionale d'Agriculture du Languedoc-Roussillon, la FDSEA de l'Hérault et des responsables des comités d'action viticole. Quelques éléments développés par le secrétaire général ASOB Guy CARO : vivre, travailler, décider et créer au Pays dans le respect de leur identité, échanges directs producteurs/consommateurs, souci de la meilleure qualité des produits, plus particulièrement du vin "naturel" différent de ce qui est proposé à nos consommateurs bretons, développer des échanges de groupes avec des fêtes bretonnes et occitanes, du tourisme d'amitié et solidarité, Trois fêtes du vin "naturel" s'étaient tenues à Pontivy 1977 et 1978. Les 7 et 8 juillet 1979 Rennes organisa la 3ème Fête du vin naturel avec des stands, des jeux populaires, tire à la corde, lever de perche ou d'essieu, Baz-Youd (court-bâton),des récitals de Gilles Servat, Kerguiduff, Claude Marti, le clown agricole Kergrist et un FEST-NOZ/BAL OCCITAN . Un échange avait été établi en 1980 entre Locmariaquer et Laure Minervois (48 occitans); un autre eut lieu entre Le Sel-de-Bretagne et Conilhac de Corbières, occasion pour Alain GOUAILLIER et Jean-Marie PUYAU de prendre des contacts dans le café du Maire et découvrir le sculpteur Eugène AULNETTE, poète qui laissait des oeuvres devant sa porte "Si c'est pris c'est que ça plait!". Autre opportunité, l'ASOB avait son siège à Acigné. Notre groupe danses bretonnes d'Acigné eut la proposition d'une commune occitane disposant d'un groupe de danses traditionnelles à Roumagne (Lot et Garonne).Fin août 1981, ce groupe fut accueilli à l'occasion de notre Fête de la Saint-Louis. Parmi les grosses têtes, un groupe d'Antillais, un autre far-west et des Moyen-âgeux défilant à cheval, le Carnaval fut très coloré. L'année précédente le thème était la Bretagne avec de nombreux Cercles Celtiques. Tout comme à la Saint-Louis 1979, les liens Club L'Acignolais et Comité des Fêtes permirent des animations traditionnelles de qualité. Il est vrai que leur secrétaire en était aussi le Président de l'autre association.

     Pour la saison 1980/81, le bureau du Club L'Acignolais y recevra Thierry BESNARD, Hubert JUMEL et établira d'autre part de fructueuses animations avec le Foyer Inter Action de Noyal sur Vilaine. Noyal se distinguait pour ses feux de la Saint-Jean fin juin; plus tard Acigné en organisa également à la "Motte".Sur le bulletin municipal de décembre 1980 nous demandions d'écrire 140 mots avec sa prononciation dans le parler connu, au singulier et au pluriel, avec utilisation de l'alphabet phonétique si possible.Les enquêtes reçues furent transmises aux "Amis du Parler gallo" qui nous donnèrent des numéros de leur revue "Le Lian". 

         L'événement resté en mémoire fut ce BAL COSTUMé du 6 décembre 1980 avec élection du Roidec et ses dauphins (23 candidats). Un orchestre jazzy d'étudiants rennais "12 Douces Grandes Coquines" anima la soirée où un public très nombreux vint très déguisé après un défilé dans le cafés du bourg. L'affiche était très attractive "rock bestial, danses musettes endiablées, hyper new-wave de derrière les fagots, slows chplaff chlurp, disco boum boum!" Salon maquillage et photo souvenir polaroïd. Fort réussi sur CR presse. D'autres bals costumés suivirent avec des engins trafiqués motorisés et feux d'artifices. A regarder sur www.lemoulinet.bzh "Festivités en Acigné".

     Club des Retraités (devenu de l'Amitié") avec une "Soirée DANSES ANCIENNES, dite Not'Patrimoene" très appréciée au Café/Restaurant de la "Bretonnière" rue de Calais (devenu le Qu'Atre") le 14 février 1981. Bulletin de mars : "Le thème était la découverte de danses anciennes comme le Moulinet, l'Avant-Deux, la Pastourelle,...Tout le monde a bien dansé, s'est rudement amusé.Il faut dire que pour créer cette ambiance les accordéonistes ne se sont pas fait prier : M. GODARD d'Acigné, DELAUNAY de La Bouëxière, Francis du Club Nord St Martin de Rennes, Pierrick CORDONNIER de Gahard, Alain NOEL de Rennes et beaucoup d'autres. La cinquantaine de personnes n'a pas eu le temps de s'ennuyer. Et un sacré feu ronronnait dans la cheminée." La soirée fut collectée en film par M. PAUGAM.

     Une nouvelle randonnée permit de découvrir arbres et animaux fin avril 1981 avec un technicien de l'Office National des Forêts. Présence remarquée de membes de la bibliothèque. Mi-mai fest-noz avec des chanteurs kan ha diskan de Basse Bretagne et nos sonneurs, chanteurs et accordéonistes d'Acigné.En juin 1981, une trentaine d'acignolais et noyalais sont allés à ROUMAGNE dans le Lot et Garonne grâce aux contacts A.S.O.B.. Au pot offert par la municipalité on échangea nos pas de danses bretons et occitans avant de visiter le château de Duras. Le lendemain ce fut la fête champêtre du "Campestral" à Nérac avec des jeux traditionnels et des contous. On y aura dansé au son des violons, vielles, accordéon et leur cornemuse locale la "Cabrette".Ensuite fête de MONTETON...

     Assistant au Festival musical de CARENTOIR (56) où une douzaine d'acignolais découvrirent le blues de Bill Deraime l'été 1980, une équipe du "Club L'Acignolais" travailla au premier grand Festival musical de Rennes les 24, 25 et 26 juillet 1981. C'était organisé dans le parc des Gayeulles par les folkeux d'ADN et l'aide de futurs éléments moteurs du rock rennais "TERRAPIN" (salle de la Cité) qui deviendront les "TRANSMUSICALES". On aura parlé d'une double billetterie. Ce fut un dur apprentissage qui donna cependant une forte impulsion en Bretagne. O.F. 27 juillet 1981 : "Un beau coup d'essai malgré un lourd déficit. Malgré une asistance relativement nombreuse, les organisateurs se retrouvent avec un passif de 3 à 400 000 Francs." Le prévisionnel s'établissait à 787 000 Francs, dont 380 000 Francs pour les groupes. Parmi les points positifs, l'organisation à la quasi-perfection. Pour un coup d'essai, ce fût un coup de maître. Tout y était : l'accueil  chaleureux, l'aménagement excellent, les diverses animations dont une piscine gratuite, la rotation parfaite entre les groupes. La prestation de "Blues Band" restera dans les mémoires mais, après avoir chauffé l'audience, il a suffi de quelques  minutes aux "Dubliners" pour faire tomber l'atmosphère! Radio Armorique voulait enregistrer le passage de James Brown, mais M. Sex-machine demandait un petit chèque en plus des 100 000 francs Festival...et comme la  radio ne roule pas sur l'or...Parmi les autres groupes au top : Steel pulse, New Celeste (Ecosse), Orchestre rouge, Los jaivas (Chili), ... Le Comité des Fêtes d'Acigné avait prêté 2 projecteurs de 1 000 W. Ils furent remboursés car disparus!  En 2023, la Bretagne compte 600 Festivals.

     En octobre 1981 arrivée d'Antoinette BARON, gallésante, comme Vice-présidente. Elle amena son entrain, ses danses anciennes dont l'"Aéroplane d'Acigné" déjà découvert et filmé à la Saint-Louis 1977, sa participation au théâtre et ses nombreux souvenirs d'antan.Le deuxième ROIDEC fut encore plus réussi avec 320 personnes, la fanfare Uranus Bruyant, un WC ambulant et un char romain dans le bourg, puis dans la salle où les confettis furent distribués avant le grand feu d'artifices (de jardin) et l'élection.

      Un FEST-NOZ en Mars 1982, salle polyvalente (Glenmor), avec des Chanteurs d'Acigné et de Brasparts, nos bouézous Denis PéPIN et Christophe Lemartret et le couple de sonneurs local Bruno Coutard/Hubert Jumel.

      En février 1983, le groupe "Club L'Acignolais" avait pris du nombre et augmenté ses activités. Nous disposons d'une grande salle au dernier étage de la maison servant de nos jours à l'AMHV, l'école de musique. Cette saison permettra l'organisation d'un Bal FOLK, la création d'un groupe d'artistes peintres dont Charles MONTIGNE, un collectage photographique sur Acigné (principalement fin XIXè et début XXè), du café-théâtre, un rallye pédestre, des stages danses bretonnes, au printemps un GRAND FESTIVAL Rock, Jazz, Blues au "Foyer" avec 400 personnes. Les recettes auront servies à l'achat d'une moto de 80 cm3 pour le groupe "24 H de Ploubalay". Une deuxième moto fut sponsorisée. Soit deux équipages de 4 motards.

     Un fait marquant au printemps 1984 : le deuxième Festival Jazz Rock, Reggae, Blues avec la venue de l'harmoniciste Jean-Jacques MILTEAU! On aura aussi joué en faveur du GALLO avec un groupe punk de Rennes baptisé "Les Grands Begaws" qui aura appris quelques mots de cette langue de Haute-Bretagne pour la valoriser près des jeunes générations... Cette provocation fut notre Grand réveil et, on le sait, quelques groupes se sont ensuite constitués pour faire du Gallo-Rock. Gallo ne signifiait plus ringards ou Ploucs !

     Autre activitée importante avec le groupe de danses de SALON animé par Isabelle RIAUX. Pour l'échange avec la ville allemande jumelée de Wachtendonk, des costumes furent imaginés et portés par notre équipe de musiciens et danseurs. Le bas des robes avait un ruban reprenant les motifs ciselés de bracelets de bronze découverts en 1972 près de la "Motte". On les présenta ensuite à la population aux "Fêtes de la Bretagne" organisées vers le 19 juin pour la Gouel Erwan/Saint-Yves, en lien avec la Région Bretagne et la "Mutinerie". Un autre déplacement fut très important dans le Béarn à la Fête des bergers d'Aramits à la fin de septembre. Sur scène et au défilé, nos intervenants furent très appréciés parmi tous ces groupes de chanteurs de montagnes.

       Les temps changent et la liberté d'action permet de dynamiser les associations : le "Club Acignolais" s'arrêta. Quelques activités continuèrent en se déclarant association 1901 : "Le Moulinet" en 1988 pour les chants, danses et musiques, "La Musaraigne" www.lamusaraigne.net  pour les randonnées pédestres, "Ainsi danse Acigné" pour les danses de salon. En 1986, le Comité des Fêtes s'arrêta et avec lui la "Fête de la Saint-Louis". Mais, à partir de 1992, l'Office Culturel permit pendant une vingtaine d'années une "Fête d'Automne" sur trois jours à la mi-octobre. Le "Moulinet" y fut très présent avec une randonnée chantée et un fest-deiz. Le "pommé" fut géré par "Gallo-Tonic" de Liffré et le Club de l'Amitié. voir www.lemoulinet.bzh "Film Fête d'Automne".

     Une Grande Fête marqua les 10 ans du début "Club L'Acignolais" vers le "Moulinet" : 1978 - Samedi 26 mars 1988. 15H Randonnée pédestre; Exposition de peintures et sculptures à la mairie, Apéritif d'honneur à 19H salle polyvalente avec un Buffet dansant : sonneurs, chanteurs et bouézous d'Acigné et danses de société. Org. Antoinette Baron, Jean-Luc Dubois, Alain Gouaillier, Hubert Jumel, Joseph Pillet et Isabelle Riaux.

      Création de l'Association "LE MOULINET d'Acigné" : Le 1er décembre 1998, "Promotion de la culture bretonne à travers la pratique de la danse, de la musique, du chant, ..." Président Yves ROUVIèRE, natif du Calvados, animateur danses, Vice-Présidente Anne ROUTEAU, native du Morbihan, animatrice danses, bretonnante, Secrétaire Maryvonne PORTIER, native des Côtes d'Armor, Trésorière Françoise MéNORET, native du Pays de Redon (35). Dix ans plus tard, le 3 juin 2008, Président Alain GOUAILLIER, Vice-Présidente Martine BOUTARD, Secrétaire Marylène FONTENEAU et trésorière Thérèse LAMONTAGNE. AG Mai 2022 Co-Présidents Thierry BESNARD et Alain GOUAILLIER, Vice-Président Aloïs ROBINARD, Secrétaire Marylène FONTENEAU et trésorière Monique MOSSET.

Le 25 ans mars 2012, Termen fête ses 25 ans:

TERMEN 25 ans mars 2012

     La tradition a besoin d'être collectée pour survivre au temps présent et à venir : en 1999, l'ouvrage d'Alain RACINEUX "Histoire d'Acigné et de ses environs" sera marquant. Il complétait les écrits de René VEILLARD, lesquels furent placés à l'initiative du Club L'Acignolais sur le bulletin municipal au début des années 1980. Et il lança une association "Acigné Autrefois" www.acigne-autrefois.fr . Avec le dessinateur de Patrimoine Charles MONTIGNé et le collecteur Alain GOUAILLIER un second ouvrage "Acigné au Fil du temps" sortit en 2004; et une légende locale basée sur une "Parebatte au Pagus d'Acigné" de 1921 nous emmena voyager au temps des gallo-romains et des Celtes.Disponibles à la Médiathèque


  II -  Acigné et la Bretagne en 2023

      En 2023, la cité d'Acigné s'approche des 7 000 habitants. Elle est située à une dizaine de kilomètres de la Ville de Rennes qui accueille près de 70 000 étudiants sur trois campus et une cinquantaine d'écoles d'enseignement supérieur, soit 20% de la population rennaise. Cette jeunesse amène un réel dynamisme dans la capitale régionale avec l'arrivée d'apports culturels venus de Basse-Bretagne, d'autres régions de France et du monde entier. Ce brassage est bénéfique dans la diversité des expressions artistiques.              Pour les Cultures de Bretagne avec ses composantes Basse et Haute Bretagne, langues bretonne et gallèse, "Skeudenn Bro Roazhon" fédère une cinquantaine d'associations culturelles bretonnes du "Pays de Rennes" et organise en novembre un grand FEST-NOZ au Parc expo avec 8 000 danseurs :"YAOUANK" (jeune en breton). www.wiker.fr/skeudenn 

     La Région "Bretagne" soutient activement la Culture et les Langues de Bretagne, a émis le voeu d'autonomie en avril 2022 et se verrait bien constituer une Assemblée de Bretagne. A l'initiative du groupe "Breizh a-gleiz" (Aziliz Gouez), des conseillers régionaux proposent l'autonomie à la commission décentralisation au Sénat. Paul Molac annonce un passage également à l'Assemblée nationale. La Bretagne bénéficie d'un espace à fort sentiment identitaire reconstitué à la fin des années 1960 et surtout au début des années 1970 par les actions culturelles militantes d'Alan Stivell, Gilles Servat, Tri Yann, Glenmor, et bien d'autres..., qui se sont associées aux actions sociales et environnementales...En 40 ans, cette Région aura su créer de grands Festivals (Inter-Celtique Lorient, Vieilles Charrues à Carhaix, Chants de Marins à Paimpol, Transmusicales à Rennes, ...). 

        La Réunification de la Bretagne historique reste toutefois un sujet d'actualité majeur. La Région Bretagne y est favorable et les sondages d'opinions et pétitions en Loire-Atlantique confirment la revendication de Breizh 5/5. Les pages écrites par nos historiens et géographes ne peuvent s'arrêter à 1941 et les 1 000 ans précédents. Le seul drapeau au monde blanc et noir marquant ce territoire patrimonial est "agité" par nos générations contemporaines de Brest à Clisson, ainsi que par la diaspora d'origine bretonne en France, en Europe et dans le monde. Nantes et Rennes se parlent toujours et les nombreux éléments culturels identifient clairement un passé commun. Nantes abrite le château des ducs de Bretagne; l'actuel conseil municipal, un Adjoint aux "Enjeux bretons".                www.bretagne.bzh   www.bretagnereunie.bzh www.lepeuplebreton.bzh 


 III le Référendum sur l'Indépendance d'Acigné/Trouziniec.

A découvrir avec "A consulter en ligne", et sur www.leschampslibres.fr "Les collections du Musée", "Collections en partage" : écrire Acigné pour découvrir tout en bas de page la fameuse "Déclaration d'Indépendance d'Acigné" (Roidec An I), mais aussi des bracelets de bronze (1 000 av JC), des urnes cinéraires des "Onglées" et quelques dessins et photos anciennes d'Acigné.

 

RoidecL1

   RoidecL2

  

 

 

 

***  En cours de création  ***


     www.bretagne.bzh Région "Bretagne", trois budgets sont préservés pour le mandat 2022/2027, souligne le président Loïg Chesnais-Girard :  la culture, le sport et les langues de Bretagne, domaines essentiels garants de la cohésion bretonne et du vivre ensemble". O.F. 15/12/22 Cette annonce en faveur de la Culture peut aider le groupe de travail coordonné par DASTUM avec le devenir du FEST-NOZ et du FEST-DEIZ, des intermittents, sonorisateurs et associations organisatrices.


 Le fest-noz cible plus facilement les danses basiques que l'on trouve sur www.bcd.bzh avec accès par Bécédia 14 "Tutos danses"  :apprenez ou perfectionnez-vous en regardant ces "tutos" de qualité : Suite gavotte, Kost er c'hoet, Suite plinn, Suite de ronds de Loudéac, Kas a-barh, Cercle circassien, Avant-deux de Bazouges, Scottish, Rond pagan, An dro, Rond Saint-Vincent, Rond paludier, Ridée six temps, Laridé huit temps .

Dommage! on ne retrouve pas l'AVANT-DEUX DE TRAVERS. Si 14 autres danses devaient être présentées avec de nouveaux tutos, ajoutons alors : Mazurka, Suite Keff, Ridée de Béganne,  Ridée Guillac,  Rond Landéda, Trompeuse de Dinan, Branle de Noirmoutier, la Sabotée, AV2 de La Mézière, Polka de Paimpol, Kérouézée, AV2 du Trégor, Rond de Sautron.

    Relevé fréquence des danses en fest-noz (2012) : par ordre

  • An dro, suite Plinn, Ridée 6 temps, suite Gavotte montagne, Scottish,
  • Laridé 8 temps, Rond St Vincent/Oust, suite Loudéac (rond, bal, rond, riquenié),
  • Hanter dro, Kas a-barh, (suite Fisel, selon Pays), Valse,
  • Kost ar c'hoad, Cercle circassien et Chapelloise, Mazurka,
  • Pilé-Menu, Polka, Tour, Avant-deux de Travers, Gavotte Pourlet,
  • Tricot : Hanter dro et An dro,Dans Léon, Maraichine,
  • Rond de Landéda, Bourrée, Valse Ecossaise, Avant-deux de Bazouges,
  • Pach Pi, suite Keff (Dans, Bal), Passepied, Polka piquée, Rond Pagan - Dans Round,
  • Cochinchine, suite Treger (Dans, bal, passepied, Jabadao),
  • Hanter dro Klamm, Gavotte de l'Aven, Dans Sizun, Rond Paludier,
  • suite Bigoudène (Gavotte, bal à deux, à quatre, à huit, Jabadao) selon Pays,
  • Bal de Rhuys, Dérobée de Guingamp, An dro retourné, Ridée de Guillac,
  • Kérouézée, Gavotte du Bas Léon, Aéroplane d'Acigné, Pas de Sept,
  • Dans Bro Ac'h, Gavotte de Lannilis, Galop nantais, Contrerond de St Laurent/Oust,
  • Polka plinn, Avant-deux de St Broladre, Avant-deux du Trégor, Laridé gavotte,
  • Bal de Plessala, Dans ar Podoù Fer    

Toutefois!, un bon exemple de FEST-NOZ très diversifié comprenant 50 danses différentes des 5 départements historiques bretons (et d'ailleurs) avec 5 groupes du "Moulinet" d'Acigné (septembre 2015) :

 AV2 de Travers, Keff, Passe-Pied, Cercle Circassien, Kas a bar'h, Kost Er C'hoad, Rond/Bal Paludier, Maraîchine, Pas de Sept, Bourrée, Hanter dro, Tour, Cochinchine, Pilée Menue, Ridée 6 temps, Rond St Vincent, An Dro, Laridé Lanrivoaré, Ridée de Béganne, Polka, AV2 St Brolade, Ridée Guillac, Rond Landéda, Mazurka, Horsay, Gavotte des Notables, Madison, Scottish, Trompeuse de Dinan, Rondeau à 2, Bourrée Grandes Poteries, Branle de Noirmoutier, Valse Ecossaise, Aéroplane d'Acigné, AV2 Bazouges, AV2 Pléherel, Bal de Broons, Bal de Rhuys, Les Bottes, Drôlette, Gavotte d'Honneur, Gymnaska, Kérouézée, Pachpi, Rond de Guérande. Voir rubrique du Film tourné par Christine Gautier.

 Recette "bonne humeur" avec des "danses-jeux" proposées par des bouézous "Moulinet" d'Acigné :

        Aloïs 06 88 61 70 43 et Nicolas 06 35 38 15 26 :

  • Ridée de Vannes (d'Albert)
  • en cortège en couple : Dérobée de Moncontour, Bal de Broons, Aéroplane d'Acigné, Berlingot, Bal de Langueux
  • en Avant-Deux : de Travers, de St Broladre
  • en lignée à 4 : Bal de Rhuys, Horsay
  • en couple : Pas de Sept, 3 Coups d'talon, Galop Nantais
  • en rond : Hanter Dro Klamm, Chanjtu, Passe-pied/Riqueniée, Tricot
  • à 2 : Les Bottes ;à 3 : Cochinchine; à 4 : Drôlette ; à 8 : Moulinet d'Acigné
  • en couple : Valse écossaise tournante (changement partenaire); Scottish en figures déplacements
  • Ronde H/F : Cercle circassien, La Sabotée.

Pour obtenir cette diversité, préférez le FEST-DEIZ du dimanche après-midi (comme à L'Hermitage, 2ème dimanche du mois, avec Armelle et Les Copains de la Planche) !! 


 FEST-DEIZ avec Libre Participation : depuis quelques années, le "Moulinet" d'Acigné organise un Cabaret Fest-Deiz avec entrées ouvertes à tous selon ses moyens financiers. Le principe peut s'avérer plus intéressant avec un accueil salle disposant d'une table, deux chaises pour des bénévoles remettant un ticket numéroté de 1 à 100 avec une souche de couleur différente. Ce petit papier encourage un geste plus rémunérateur dans la cagnotte. Aux deux-tiers des danses, un rapide tirage au sort à partir des souches numérotées permet d'attribuer quelques lots aux chanceux (CD, bouteille de cidre, "pommé" selon l'époque, ...). "Dans'Meizë" ,groupe local qui programme cette animation fin septembre ou octobre, est aidé par des sonorisateurs bénévoles, des buffets partagés (ou un plat préparé) pour les musiciens et la logistique des membres du CA "Le Moulinet". Prochaine date : Dimanche 20 octobre 2024, Acigné Triptik.


2 groupes d'Acigné animent Festoù-Noz ou Deiz :

  • La MARMITHE avec Martine BOUTARD (06 32 29 37 62), Michel et Thierry
  • Dans'Meizë avec Daniel, Didier,Gilles (06 85 06 39 87), Louis et Yoann
  • Rappel, nos bouézous Aloïs ROBINARD  06 88 61 70 43 et Nicolas PALARIC 06 35 38 15 26 

Trio

De gauche à droite : Thierry, Serge et Gilles, animation école primaire d'Acigné février 2024


Clic sur  Gwalarn (copie du site)  : avant de s'arrêter définitivement, le créateur du site a accepté de laisser toutes ces recherches au "Moulinet" d'Acigné. Ainsi, découvrez de très nombreuses danses avec des listes alpha, origine ou techniques de base.


Un exemple avec un groupe du Pays Vannetais "Dalc'h Ataù", accord Patrick Bertrand- qui propose 88 danses :

Suite 3 Hanter Dro, Ridée de Béganne, Ridée 6 Temps, Polkas piquées, Trikot, Valses écossaises, Laridés 8 Temps, Ridée Locminé, Bal de Ploëmel, Chang'Tu, Paskovia, Bourrées, Ronds St Vincent, Pas de Sept, Kaz a Bar'h, AV2 Travers, Tours, Laridé de Lanrivoaré, Maraîchines, Klam, Laridé de Kervignac, Gimnaska, Cochinchine, Polkas irlandaises, Suite En Dro, Mazurkas, Scottishs, Laridé de St Jean-de-Brévelay, Madison, Kerhouesée, Valses, Bal de Jugon, Gavotte Aven/Gavotte Honneur, Cercles circassiens, Kost ar Choad, Orsey, Gavotte des Montagnes, Dans Keff + Bal, AV2 de la Mézière, Branle du rat/Galop Nantais, Ronds de Landéda, Rond de Sautron, La Guibra, La Veuze, Gavotte de Lannilis, Gilgodenn, Bals de Rhuys, AV2 du Trégor, Bal d'Erquy, Rond paludier + Bal, Poignée de main Kenascleden, Trompeuse de Dinan, Pach Pi, Bal de Plessala, Piler Lann, Gavotte des Notables, Suite de Loudéac, Dans Sizun, Passepied de Plaintel, Gavotte du Bas Léon, Ridées de Guillac, Branle de Noirmoutier, Polka de Paimpol, Gavottes du Cap, Gavotte de la Fontaine blanche, Dans Broac'h, Tenduff, Pilé menu, Contrerond de St Laurent-sur-Oust, Les Bottes, Dérobée de Moncontour, Gavotte de Plougastel, Gavotte de Lescoat, Rond de St-Julien-de-Concelles, Aéroplane de St Péran, AV4 de Paimpol, Rond de l'Ile d'Yeu, Le Tourchou, Ronds Pagan, Laridé de Baud, Laridé de La Turballe, AV2 de St Broladre, Les Fileuses de Baud, Le Brise-pied, L'Abondance, Polka Plinn, Valse de Brest, La Festozette, Chapelloise "Frédérica", Sabotée de Rennes


Le fest-noz et le fest-deiz s'ouvrent aux autres danses traditionnelles non bretonnes (Scottish, polka, mazurka, bourrée, cochinchine, ...) Des bals folk associent également d'autres terroirs de France, et d'ailleurs. Le site www.agendatrad.org regroupe les "dates breton/folk". Désormais installé sur Rennes, le manceau diatoniste Philippe PLARD fait un lien bal breton/folk au "Parquet de Bal" situé près du Cercle Celtique de Rennes.

Dans le Morbihan, beau mélange avec "Parfum de Folk" (hors classiques déjà cités) accord Gabriel Morantin :

Scottish "Le Tour de la montagne" (Québec "Le bal à l'huile"), An Dro "Penn Sardin", Polka irlandaise "Bella Ciao" (Italie), Madison "Dirty Old Town" (The Pogues IRL), Danse en ligne "Le Brise Pieds" (Aveyron), AV2 de Travers "La Bastringue" (Québec), "La Poule à Colin" ("La Bottine Souriante" Québec), Mazurka "Roule la barrique" (Le Croisic), Bal de Plessala "Tamm kreiz/Tes sabots petite mignonne", Valse "Fanchon de Saint-Malo"/Guillemer, Aéroplane/Polka "Quinze Marins" Stéphane Rio, Branle de la Fosse aux loups (Alsace), Danse-Jeu les Lavandières, Danse à deux "Fling/ Ril An Suaimhnis" (Irlande), La "Pieternelle" (Flandre), La "Salopada" "Chanson pour passer le temps" (Quercy), Le Branle de Cosnay "Mots dits d'amour" (Indre), La "Boulangère" de Fontenay-Le-Comte (Vendée), Rond de l'Ile d'Yeu "Mon père a fait faire un bateau" (Vendée), Mazurka "L'Inconnu de Limoise" (Allier), et ...le "Moulinet d'Acigné"! (Haute-Bretagne) petit coup de violon avec www.monviolon.org 

On peut aisément regarder la plupart de ces danses sur "You Tube"...une bonne préparation avant d'aller en fest-deiz (ou même en Fest-Noz!).

Citons 2 autres groupes connus pour cette "diversité" : DISKUIZH du "Pays de Rennes" et "AR MEN DU" du "Pays de Redon".


 Ajoutons quelques danses :

Passe-Pied, 1/2 Tour de Noirmoutier, Bourrée des Grandes Poteries, Rond d'Argenton, Rondeau,Berlingot, Les Bigorneaux, La Boulangère de Ploërmel et de Rennes, Bretonnes de Pornic, Callibourdaine, Le Carillon, le Chapelet, la Chapelotte, Trois Coups d'Talon, la Rassemblée, l'Andouille, les Avocats, Dérobée de Guingamp, gars de Guilliers, Guédennes de Langueux, Tournez en Arrière, Tourbillon de Kerlouan, Tour su'l Dré, Trompeuse de Guémené ...

  • Danse : Léon, Danse Sizun, des Amoureux, des Lapins, des Lauriers Verts, DAUVERGNE, de la St Mathurin, Drao,Espagnolette de Pléherel, Fileuses de Baud, FISEL suite, Forières, La FOUGERE, Mazurka de Clisson, Menuet de Sautron, Michao, la Montfarine, Mr de la Miranda, la Oie, Pas des Patineurs, Pastourelle de Rennes,Polka de Ploeuc, Polka-Chat, des Lapins, Poule de Chateaubriant,Belle Anguille,le Sacristain,Moulinet façon Ercé-près-Liffré,      
  • des AV2 : du COGLAIS, de St Martin, AV2 de St Renan,des Anciens, de Broualan, de la Chère, des Chiffonniers, d'Ercé-Près-Liffré, du Guébriant, des Jeunes, de Nazareth, du Petit Bonhomme, de Pléboulle, de PLéHEREL, de St CAST, de St Herblon, de la Ville Grasland, de Vritz,...
  • des BALS : de Dinan, d'Erquy, des Hollandais, de Langueux, de Plessala, du Lédevant, Treger, de Perros, Pontivien, 
  • Gavottes : de l'Aven + Bal à 2, 4, 8, Jabadao, Lescouët, Pourlet,du BAS LéON,Dardoub, de Plougastel, de Spézet, TINDUFF,
  • Pilée de Quévert, de St Carné, de St Dolay, Pique dans la Rèze, Quadrille de Longchamp,
  • Ridée de Vannes, de Jossselin,
  • Rond Balancé de DOL, de Lizio, de Locmariaquer, St JULIEN-de-CONCELLES, Pagan, Ronde de l'Avoine, de Mûr-de-Bretagne, de St Brandan, de Trégomeur,  

 On arrive déjà à près de 300 danses! Un Cercle Celtique des Côtes d'Armor indiquait avoir recensé presque 700 danses de Bretagne...soit 14 festoù-noz avec 50 danses différentes.

 Le site  http://nozbreizh.fr  signale 919 danses des Pays de Bretagne et des variantes. Et pour les airs du "Pays de Rennes" on dispose de 4 variantes de l'"Aéroplane d'Acigné". C'est un site remarquable, disposant de nombreuses informations ... 


  • Top RENNAIS : Aéroplane d'Acigné,Aéroplane St Péran,  AV2 de Bazouges, AV2 d'Ercé-près-Liffré,  AV2 la Mézière, AV2 St Broladre, AV2 du Coglais, Deauvergne,Drôlette,  Jubilé,la Rassemblée, Ronde Balancée/et Cassée de Dol-de-Bretagne, la Sabotée,Le Sacritain de Rennes (et Le Moulinet d'Acigné)
  •  Top REDON :AV2 de St Just, la Fougère,la Gigouillette, Ridée de St Perreux, Rond de St Vincent/Oust, Trois coups d'talon
  •  Top NANTAIS :AV2 de Travers, des Auvernés, des Touches, Bretonnes de Pornic, Galop nantais, la Maraîchine, Paskovia,  Pastourelle de Châteaubriant, de Ligné, des Touches, Rond de Sautron, Rond St Julien-de-Concelles, Sacristain de St Julien-de-Vouvantes, de Sion-les-Mines, La Veuze
  •  Top MENé :AV2 Ville-Grasland, Bal de Plessala, Contredanse de Gouray, de Plessala, Rond de Plessala, Kerouézée
  •  Top PENTHIEVRE: AV2 Erquy, de Nazareth, de Pléboulle, de Pléherel (Fréhel), de St Cast, Bal de Broons
  •  Top LOUDéAC: Suite de Loudéac, Rond, Bal et Riquenié; Pas de Sept
  •  Top VANNETAIS :(GALLO) AV2 de St Martin, Contrerond, Laridé Gavotte, Pilé Menu, Ridée 6 temps, de Béganne, de Guillac, de Josselin, de Vannes, Rond Paludier, Tour
  •  Top VANNETAIS (Bas, Bro Wened) : An Dro, Hanter-Dro, Hanter-Dro mod Alre, Kas a-barh, Laridé 8 temps, de Kervignac, de la Côte, de Locmariaquer, Ridée 6 temps d'Hennebont, Tro'l leur
  • Top CORNOUAILLE (Bro Gerne) : Dans an Ini Vraz, Gavotte d'honneur, d'Huelgoat, de Blanche Fontaine, de Lescouët, de Tinduff, des Notables, Kost ar C'hoat simple, fest-noz, noal, complexe, Jimnaska,  Suite Fisel (Accueil, dans base, sauté, levé, ciseaux, croisé, Maël-Carhaix, bloqué, ancien) - (Bal inter, simple, complexe), Suite Bigoudène (Gavotte, Bal à 2, à 4, à 8, Jabadao) , Suite de l'Aven (Gavotte, figures, promenade, première figure, promenade, première figure, seconde figure, première promenade, première figure, seconde promenade, seconde figure, ronde, gerbe, tourné 1 main, 2 mains, visite hommes, visite femmes, étoile), Suite Gavotte Montagne dans, Suite Gavotte Pourlet dans
  •  Top LéON: AV2 du Petit Bonhomme, Dans a-benn, a-dal, Léon, Danse des Amoureux, Piler Lann, Laridé de Lanrivoaré, Rond de Landéda, Ronde aux 3 pas, de l'île de Batz, Suite Keff (Dans, bal)
  •  Top TréGOR: AV2 du Trégor, AV4 du Trégor, Dérobée de Guingamp, Passepied de Plaintel, Polka de Paimpol, de Ploeuc, Polka Plinn, Quadrille de Locquénolé, Suite Plinn (Dans, bal), Suite Treger (Dans, bal simple, bal complexe, passepied simple, Plouegat Moysan, complexe, Jabadao
  •  Top extérieur à la Bretagne :Branle double, Cercle circassien, Chapelloise en ligne, en ronde,Cochinchine,  Mazurka, Polka, Polka piquée, Quadrille français 19ème siècle, Scottish A Paris sur le pavé, de Sarlat, irrégulière, Valse écossaise. 

Festival danse Fisel à Rostrenen, Nuit de la Gavotte à Poullaouen et ...

Nuit de la Ridée à Redon, pays de la Bogue d'Or (octobre).Samedi 25 février 2023, l'idée de Erwan et Mathieu Hamon va aboutir avec une trentaine de musiciens qui vont se relayer de 20H30 à 2H00. Avec la participation de quatre écoles primaires CM2, l'école de musique du Groupement culturel breton des Pays de Vilaine.Il y aura même un groupe de rock "The Bloyet Brothers" qui s'emploiera à des rythmes Ridée/rock! guitares/batterie.

Le Fest-Noz peut parfois se diversifier : à Acigné, on avait organisé un défilé salle avec une batucada associée à un bagad de Rennes; et à Cesson-Sévigné le mélange "Afro-Breizh" fut une belle réussite!


 En Bretagne, les chants et danses traditionnels ne sont pas enseignés dans nos écoles primaires, ou alors sur des initiatives personnelles, des préparations de kermesses de fin d'année scolaire, des conventions. Cependant,pour assurer la transmission des savoirs et pratiques coutumiers, des Cercles Celtiques www.kenleur.bzh  et associations "loisirs" sont très actifs pour suppléer. Aussi, dans chacun des "Pays" de Basse et Haute Bretagne vous pouvez assister dans le bourg, aux kermesses et événements, à des chants, des airs de musiques www.sonerion.bzh  qui vous invitent au partage avec de nombreuses danses, la plupart du temps accessibles au non-initié.

KLAS DANS/KENLEUR : La danse bretonne, ça s'apprend dès l'école : 13 établissements scolaires proposent des ateliers Klas'Dans. La fédération de danses bretonnes KENLEUR, basée à Auray (56), développe l'éducation artistique et culturelle. Ce dispositif permet un temps d'initiation, sur 30 heures, à une danse bien contemporaine qui puise dans nos traditions et terroirs. Trois salariés portent ces ateliers.

     A l'horizon 2023, Kenleur souhaite élargir le dispositif Klas Dans à l'ensemble des départements bretons. Bien implanté dans le Morbihan, il fait une percée dans les Côtes d'Armor, à Mur-de-Bretagne. Les municipalités prennent en charge le dispositif. Dans les collèges, Klas Dans intégrant les enseignements optionnels, le conseil départemental du Morbihan finance à 100% le dispositif. O.F. 4/12/22 par Loïc Tissot.

 Tout au long de l'année, des associations organisent des Festoù-Noz (soirée) ou des Fest-Deiz (après-midi). L'été ils font le bonheur des touristes et créent une ambiance festive. En 2019 on estimait le nombre de 1 700 événements par an générant environ 5 millions d'euros.

  Consultez le site www.tamm-kreiz.bzh pour savoir où aller dans les cinq départements bretons historiques (et ailleurs!)

 Le réseau "Tamm-kreiz" en Ille-et-Vilaine :

     AFAP Fougères, Au Carrefour de la Gallésie (Monterfil), Avant-Deux du Rheu, Baye Danses Trad (Baguer-Morvan), Breizh Dans Pipriac, Chro'Bouèze (St Germain-en-Coglès), Club Les Menhirs (Le Sel-de-Bretagne), Comité Animation Peillacois (Peillac), Danses et Traditions Bretonnes d'Orgères, Dorn Ha Dorn 35 (Guichen), Eoline (Montreuil-le-Gast), Fest-Yves Haute-Bretagne (Sens-de-Bretagne), Folk'N Breizh (Rennes), Foyer Animation Rural de St Just, Gallo-Tonic (Liffré), Gwalenn Guipry-Messac, Korollerien Ar Vro (Bains-sur-Oust), L'Epille (Bovel), La Bouèze (Rennes), La Compagnie des Possibles (Peillac), La Forge Spectacle (Thorigné-Fouillard), La Gavotte Vezinoise (Vezin-Le-Coquet), La Granjagoul (Parcé), La Marmithe (Fleurigné), La Parebatte (Bréal-Sous-Montfort), La Rassemblée (Pacé), La Rigourden (Saint-Suliac), La Rimandelle (Châteaugiron), Le Moulinet d'Acigné, Leizig (Pont-Réan), Les Amusous d'Monde (Saint-Malo), Les Beluettes (L'Hermitage), Les Copains de La Planche (Vezin-Le-Coquet), Les Dansous Du Gué (Paimpont), Les Mille Temps (Pléchatel), Montauban Animation (Montauban-de-Bretagne), Noal An Avel (Acigné/Noyal-sur-Vilaine), Oxygène Celtique (Brécé), Skeudenn Bro Roazhon (Rennes), Spered Ar Vro (Vitré), Taillis Activités Détente, Tiez Breiz (Rennes), Pitell (Brécé), Comité des Fêtes (Dol-de-Bretagne)

 

Site Gwalarn

 

Toute utilisation des images et/ou du texte à des fins commerciales est rigoureusement interdite.
dansesbretonnes.gwalarn.bzh/

 

 

A  cette belle fête de la "Gallésie" à Monterfil ce dimanche 29 juin 2014, Marc CLERIVET a donné son accord pour nous permettre de divulguer "grand public" l'évolution de nos danses gallèses sur des périodes du 19 et 20è siècles. Son ouvrage de référence de 468 pages est édité par "Dastum" et les "Presses Universitaires de Rennes" dans la Collection "Patrimoine Oral de Bretagne". Voici des extraits :

     L'ensemble des répertoires traditionnels dansés recueillis en Haute Bretagne peut être divisé en deux corpus bien distincts :

                                                             les branles et les contredanses        

L'appellation "branles" issue des 16 aux 18è siècles concerne les danses en chaîne ouverte ou fermée avec une répétition uniforme d'un groupement moteur défini et qui, selon les cas, correspond à 3, 4, 6 ou 8 pulsations musicales.La frontière linguistique n'ayant jamais constitué une barrière pour les pratiques culturelles un grand nombre de ces branles était commun aux deux zones linguistiques de Bretagne : "En Dro", la "Pilée menue", "Rond de Penthièvre".Tous les branles gallos recueillis étaient dansés exclusivement en chaîne fermée (et évoluent dans la plupart des cas vers la gauche), hormis le bal et quelques versions de rondes aux trois pas.

     Concernant l'"En Dro" il s'agit d'un rond avec un pas d'une durée de quatre temps musicaux, dansé comme en Vannetais : un changement de pas en deux temps (G-D-G) vers l'avant et un changement de pas de même durée (D-G-D), plus restreint, légèrement à reculons. l'"Hanterdro" présente une formule d'appuis de trois temps. Dans le Morbihan "Endro" et "Hanterdro" étaient connus des mêmes populations et peuvent être mis en parallèle avec le binôme branle simple et branle double qui constituaient le répertoire de début de bal à la Renaissance (suivi du branle gai).

     "Passepied" : ce branle est cité par Mme de Sévigné en 1690 : "il y eut des sonnoux, on dansa tous les passe-pieds, tous les menuets, toutes les courantes de village, tous les jeux des gars du pays." Cité également bal (pays paludier), bal rond(Brière, pays métayer), draw (pays mitaod), demi-rond. Pouvant être dansé isolément ou bien associé à une autre ronde le passepied est une ronde. Les danseurs, disposés face au centre, se donnent la main ou un doigt. Sur la phrase A les danseurs légèrement tournés vers la gauche font tourner la ronde dans le sens des aiguilles d'une montre en petits pas marchés. Sur la phrase B la ronde s'immobilise et tous les danseurs effectuent un pas en léger avancé et réculé. Une suite se retrouve entre Mûr -de-Bretagne et Loudéac : ronde, baleu, ronde, passepied / riqueniée ou erqueniée façon coq bombant le torse, la tête relevée et le dos en arrière.

     Le second type - les "Contredanses"-  sont des "danses à figures". Dansées à l'origine en Angleterre la "contredanse" a été adoptée et adaptée en France à la fin du 17è siècle. Elle a fini par occuper la majeure partie des bals de la noblesse et des milieux dominants. Les formes sont diverses : carré, , cortège de couples, double front de danseurs ou ronde. Contrairement aux répertoires de branles le moteur n'est pas le pas répété mais l'enchaînement de figures avec une sucession de déplacements et de positionnements des danseurs qui se meuvent à l'aide de pas particuliers dont certains présentent parfois des formules d'appuis complexes et des styles d'exécution très évolués.Seules deux régions n'ont jamais connu de répertoire de contredanse. Il s'agit, d'une part, de la région comprise entre Josselin et Ploërmel et, d'autre part, d'une fine bande située à l'ouest de Loudéac entre Crédin et Quintin.

     Des contredanses à permutation de cavalière :

    La "Boulangère" : une ronde portant ce nom a été décrite entre Rennes, Fougères et Vitré avec le chant : "La boulangère a dix écus et le meunier en a bien plus" qui se rapproche du "Rond de St Julien-de-Concelles"(44). Durant la première phrase musicale la ronde tourne vers la gauche en usant d'un pas de quatre (double de la Renaissance). Durant la seconde partie chaque danseur fait passer la cavalière située à sa droite à sa gauche sur quatre mesures. Cette permutation s'effectue deux fois, la première par une simple translation, la femme passant de dos devant l'homme, la seconde par une pastourelle, chaque homme faisant faire à la femme un tour complet sous son bras droit élevé.

     Notons également un répertoire de "danses en couples" issues des bals bourgeois ou publics de la seconde moitié du 19è siècle : Polkas (piquée, piquée double, des bébés, chat, lapin), Scottish (anglaise ou Pas de sept), Mazurka, Valses. Plus surprenant la "Bourrée" est présentée sur une carte comme répertoire traditionnel du bassin de Rennes; les "suites Nantaises" avec la "Badoise" (polka des "bébés" ou "baby-polka"), "Trois coups d'talon", la polka piquée et le "Galop nantais". Enfin citons le "Quadrille des Lanciers" très en vogue jusqu'en 1940 (proche du "Quadrille de Cancale").

     Le Quadrille : le Quadrille serait l'antécédent des différentes contredanses de Haute Bretagne. La première figure était le "pantalon". Elle a donné notre Petit Galop.. la deuxième figure du quadrille ancien était l'"Eté". De là vient notre fameux "Pas d'Eté" avec un avant-deux traversé, suivi d'un second pour revenir en place. Le "balancé et tour des deux mains" qui suivait est devenu "valsé". La troisième figure du Quadrille s'appelait la "poule".La quatrième figure était la "Pastourelle" à partir de 1830 et enfin la "Finale" comprenant un avant-quatre, un avant-deux aller et retour, un balancé tour des deux mains. L'évolution simplifiée en nombre de mesures du "Quadrille" fut qu'en 1823 la Quadrille "se marche". Un témoin raconte : "Rien n'est plus simple que notre danse actuelle. Cet agréable exercice exigeait, il y a une vingtaine d'années, beaucoup d'études et même de perfection." Les enchaînements des Quadrilles de Haute Bretagne peuvent être rattachés à l'un des trois Quadrilles fondamentaux de la fin du 19è siècle : le Quadrille français, le Quadrille américain -dit "croisé" collecté dans le vignoble nantais- et le Quadrille des Lanciers.

     Le "Quadrille des Lanciers" : il était dansé dans tous le bals annuels organisés dans les grandes écoles ou les corps constitués à Rennes ou Nantes jusqu'à l'Occupation de 1940. Contrairement aux deux autres quadrilles sa musique était la même partout, servant également comme air de scottish ou comme support du "pas d'Eté". On l'appelle l'"Air des Bottes" :"Il avait des bottes, l'avait des bottes, bottes, bottes, L'avait des bottes, bottes, l'avait des bottes Bastien".

     Dans le nord de l'Ille-et-Vilaine la danse principale était l'"AVANT-DEUX". Dans l'est de la Haute Bretagne, vaste région entre Ancenis et Châteaubriant, dans le Mené et le bassin rennais on retrouve des figures constitutives du Quadrille français : "Avant-Deux", "Pastourelle" ou "Poule", probable éclatement des quadrilles modernes dansés dans les bals mondains et urbains de la seconde moitié du 19è siècle. Particularité de l'"Avant-Deux" : on retrouve nombre de ces danses différenciées d'une commune à l'autre par la façon de faire d'un seul danseur. Exemple : seul le pas distingue celui de Saint-Herblon et celui des "Touches", ou celui de Bazouges-la-Pérouse et du "Coglais". A Bazouges un film a permis de montrer au moins quatre formules d'appuis types différentes pour huit danseurs.

     Le terme "Avant-Deux" n'est pas spécifique à la danse de tradition populaire en Haute-Bretagne. C'est l'appellation d'une figure élémentaire constitutive d'un grand nombre de contredanses pratiquées par les bourgeois et la noblesse, puis dans les bals des grandes villes à partir de la seconde moitié du 18è siècle. Elle était la composante fondamentale et principale de l'"Eté", contredanse popularisée par Julien vers 1781. Cette contredanse très prisée pendant la période révolutionnaire est venue se positionner comme seconde figure du Quadrille sous le Directoire, le Consulat et l'Empire.Pour le "balancé" de fin de danse il peut s'agir d'un simple marché ou du pas en pivot, le "swing". Le pied droit tombe bien à plat sur tous les temps, tandis que sur les contretemps le pied gauche prend appui rapidement, souvent en demi-semelle, permettant au pied droit d'effectuer la rotation. Parmi les enquêtes de l'"Avant-Deux" entre Rennes et Fougères citons celle réalisée par Simone Petit-Devoise (MORAND) à Gévezé et La Mézière, Marguerite CORVAISIER à Gahard et Georges PAUGAM à Ercé-près-Liffré et Acigné en 1980 au café rue de Calais (Nota : avec la présence d'Antoinette BARON).

       D'autres éléments de jeux complétaient le temps de pratique : l'"Aéroplane" (d'Acigné ou St Péran),"la "Trompeuse" (de Dinan) version dansée avec des pauses, le "Tournez-vous" (version avec des retournements) et le "Bal des Hollandais" (version avec des chassés-croisés). Le "longway" ou dispositif en colonne, qui voit une file de danseurs faire face à une autre, était le dispositif le plus courant de "country dance" de la fin du 17è siècle, dispositif de la contredanse anglaise. Ce dispositif concerne la "Boulangère" en Morbihan gallo. En carré de quatre couples on le retrouve en version Quadrille américain ou pour le "Sacristain".

     Le SACRISTAIN ou "MOULINET" (d'Acigné ou Ercé-près-Liffré : il se pratique dans un dispositif à 4 couples avec des commandes "Moulinet pour les hommes!", "Moulinet pour les femmes!" Puis on devait s'accrocher pour former une aile de moulin en couple.

     Au nord de l'axe Vitré/Josselin la majorité des contredanses ont une durée de vingt-quatre mesures. Au sud elles peuvent aller de vingt-quatre à trente-deux mesures. Les Contredanses en Haute-Bretagne étaient "commandées par le musicien", animateur organisant l'espace, les alignements, le silence. Cela consistait également à annoncer les figures et les déplacements.

         Dans l'ouest des Côtes-d'Armor gallèses deux branles principaux dominent : le "rond" (ou la "ronde") et le "bal". Ces deux danses étaient le support d'éléments de jeux (retournements, pauses, accroupissements, élévation de bras).

     Dans le pays de Châteaubriant on retrouve l'"Avant-Deux" mais aussi la "Pastourelle" (ou "avant-trois" avec un homme entouré de deux femmes sur une partie de la danse), la "Poule" et une chaîne des dames.

     Dans le Morbihan gallo l'adoption de nouveaux répertoires ont été synthétisés localement comme la "Ridée" et une variante la "guédillée". La ridée à six temps proviendrait du sud du Morbihan et aurait eu l'"Hanterdro" comme origine. Les formes de ridées à huit temps auraient vu le jour autour de Pontivy. Ces danses ont été adoptées dans tout le Morbihan entre 1860 et 1880 et donnaient une prépondérance des mouvements de bras. Les danseurs usaient des appellations "ridées à deux coups et à trois coups", chaque coup désignant un mouvement spécifique de bras qui consiste en un balancé avant/arrière sur deux temps. Une ridée à deux coups est donc une ridée d'une durée de six temps, tandis que les ridées à trois coups ont une durée de huit temps.

     Dans le "Pays de Retz" la "MARAICHINE" était largement pratiquée entre le Marais breton et une ligne reliant Pornic au lac de Grand Lieu.

     Certaines danses sont issues de l'enseignement militaire : à l'est de la Haute Bretagne on pratiquait le "Pas d'Eté" (ou "Pas français"). D'autres danses furent incorporées dans les premiers cercles celtiques (1920 à 1960) : "la "Grosse Marie" ou "Danse des bigorneaux" en Loire- Atlantique (on y voyait les deux partenaires se mettre dos à dos, se frotter les fesses puis faire la bascule, les hommes soulevant les femmes sur leurs dos), l'"Horsey"(avec la version française "Poney! Poney!" adaptée de "Horsey! Horsey!" très populaire aux Etats-Unis et en Angleterre), le "Spirou" ou la "Bombe atomique"(les danseurs soulevant le plus haut possible leur cavalière; cette danse avait été interdite suite à de nombreux accidents) pour l'Ille-et-Vilaine, ou bien encore la "Belle Anguille" ou "Marlborough s'en va-t en guerre" pour le Morbihan, les Côtes-d'Armor ou le nord de l'Ille-et-Vilaine.

     Pour la contredanse "Avant-Deux" une version voyait les danseurs en vis-à-vis faire passer sous leur jambe un bâton ou une longue broche (mais aussi chaises, bancs, tabourets, cordages,...) qu'ils tenaient à chaque extrémité : la "Dauvergne" dans le nord Ille-et-Vilaine ou "Calibourdaine" à Saint-Lyphard (44). Une version du "Rond de Penthièvre" autour de Loudéac voyait les danseurs, à un signal donné par les paroles de la chanson, faire dos à la ronde tout en continuant de danser. A Bazouges-la-Pérouse (35)  version "Tournez-vous"d'"Avant-Deux" durant laquelle les danseurs se retournaient. Plus élaborée la "Ronde des Lavandières" présentant une analogie avec le "Branle des Lavandières" du 16è siècle. Citons aussi le "Carillon" avec le "Carillon de Dunkerque" (frappés de mains et de pieds) très prisé en Pays rennais à la fin du 18è siècle. Le "Carillon" ou "Trois coups d'talon" : et frappez dans vos mains, Un demi-tour, écoutez la musique, Trois coups d'talon et frappez dans vos mains, Un demi tour, reprenez la polka (avec une pastourelle sous le bras droit élevé du danseur).

     L'air d' "An Hini Goz" bien connu en Basse-Bretagne comme support de gavotte et de bal dans la région de la Basse-Cornouaille, était plus connu en Haute-Bretagne et tout particulièrement en Côtes-d'Armor gallèses sous le nom de "A la nigousse". C'était le support de la contredanse "la Périgourdine" dans l'extrême est du Mené. Sur le secteur de Collinée (22) les appellations "Contredanse croisée ou traversée" se différenciaient de la "Contredanse" ou de l'"Avant-Deux". On l'appelle depuis "Kerrouézée" avec l'air "Ah messieurs dames ça y est!" ou "Et puis madame ça y est!"

     LA DANSE et l'EGLISE : de nombreux musiciens étaient "interdits d'entrée" dans l'église lors des mariages. Certains d'entre eux ont connu l'excommunication, parfois même plusieurs fois au cours de leur vie. C'est le cas d'un musicien d'Irodouër (35) en raison de ses pratiques de sonneur de noce mais, surtout, en raison de sa grande audace à vouloir faire danser le dimanche après-midi. Il s'agit de Léon Gernigon, accordéoniste de routine, charretier, coiffeur et fossoyeur.

     En 1832 le maire d'Ercé-près-Liffré (35) rend compte au préfet du comportement du curé : "Monsieur le Préfet, le dimanche 29 juillet, nous avons célébré avec toute l'allégresse possible la fête commémorative de la glorieuse révolution de 1830 :

            un "INCIDENT" est venu plutôt égayer que contrarier notre amusement. Notre bon curé avait prolongé la durée des vespres par un chemin de croix extraordinaire : il avait prié et fait prier pour ceux qui allaient participer à une fête contraire à la morale et à la religion. Malgré toutes ces entraves et ces prédictions, à l'issue des vespres, la danse commença dans l'aire au devant de la mairie et de suite il y eut dix contredanses formées dont plusieurs à seize. Le son du violon attira aussi M. le Curé et il vint faire tapisserie avec un groupe de femmes et de curieux. Cette apparition ne fit aucune sensation. M. le curé rôdait et semblait tout hors de lui; personne n'y faisait grande attention. Cependant on remarqua qu'il avait du papier et qu'il écrivait au crayon : un curieux put même lire les noms de danseurs inscrits. On vint me prévenir de ce fait, alors je quittai le bal que j'avais ouvert moi-même et me rendis vers le curé, il n'était plus au cimetière, enfin je le rencontrais dans la rue. Je lui demandai par quel motif il venait de prendre les noms des danseurs... -je n'y tiens pas, dit le prêtre tout déconcerté, et il me remit le papier sur lequel il y avait inscrit beaucoup de femmes et de jeunes filles, partie à  l'encre et partie au crayon. Après avoir lu quelques noms, je ne pus retenir mon indignation, je déchirai le papier, en jetai les lambeaux dans la rue...."

     la "Drôle de guerre" de mai 1940 créa un décret interdisant les bals et la liberté de la danse. On craignait alors des opérations aériennes contre des civils. Dès août 1940, les Allemands interdisent en plus les "réunions et tous les cortèges et défilés". Ils restituent aux autorités françaises le 2 mai 1941 "l'organisation de foires annuelles, fêtes populaires et festivités analogues". Le bal populaire fut surtout interdit avec le Gouvernement de Vichy sur des bases morales, l'expiation de la défaite et le "fruit de l'esprit de jouissance issu des conquêtes du Front populaire" de 1936". A la Libération de 1944 ce sont les souffrances subies par les prisonniers de guerre, les déportés encore détenus en Allemagne et la poursuite des combats qui justifièrent l'interdiction des bals par le gouvernement du général de Gaulle. Un assouplissement eut lieu en janvier 1945 et l'autorisation revint avec une circulaire le 30 avril 1945. Des bals clandestins eurent cependant lieu sur le territoire pendant cette période 1940/45. Plus tard, en période COVID en 2022, des danseurs non vaccinés n'ayant l'accès aux salles publiques organisaient également leurs bals à l'écart et en confidentialité.

     Les instruments : Si le couple biniou-bombarde a été omniprésent en Basse-Cornouaille et en pays vannetais brittophone cette formation était absente du pays gallo à l'exception notoire de la région de Questembert et Muzillac et surtout de l'arrière-pays de Loudéac et du Mené. Partout ailleurs en Haute-Bretagne l'instrument est sans conteste le violon. Dans l'est de l'Ille-et-Vilaine et le nord de la Loire-Atlantique on trouve des joueurs d'accordéon diatonique dès la fin du 19è siècle. Mais l'accordéon diatonique ne s'est répandu qu'à partir des années 1900, voire 1930.

     Dans certaines régions la veuze, la vielle à roue ou la clarinette ont occupé une place plus importante que celle du couple biniou-bombarde ou du violon. Dans les pays paludier, métayer et briéron (44) il existait au moins dix-huit veuzous en activité entre 1870 et 1930. Du côté d'Argentré en 1892 on y trouvait aussi du cornet à piston. Il y eut aussi une mode d'accompagnement des musiciens avec un ensemble grosse caisse et cymbale dénommé "jâze".

     Parmi les violoneux on trouvait des "joueurs de routine" qui ont eu accès à leur instrument sans enseignement formalisé, par recherche personnelle et observation de leurs prédécesseurs. La plupart se sont "faits la main" en "menant les conscrits" de ferme en ferme avec fanions et cocardes "bon pour les filles", "bon pour le service" et le dimanche "fleurissement des filles" avec des danses.  D'autre part on trouve des joueurs de violon populaires initiés à l'écriture de la musique auprès des joueurs de clarinette ou de piston dans les fanfares et harmonies municipales. Ainsi la plupart d'entre eux s'accordaient comme les joueurs de violon de formation classique alors que les joueurs de routine se positionnaient sur une référence légèrement plus basse (fa-do-sol-ré au lieu de sol-ré-la-mi). Le service militaire long parfois de 3 ans a aussi constitué l'occasion de faire évoluer pratique et répertoires dansés.

     Chants et danses : gavotter, noter, chanter à répondre ou à répéter, répouner ou ripouner, danser au son du sabot, turlutter... Le "CHANT à REPONDRE" est usité partout en pays gallo sauf dans le nord et l'est de l'Ille-et-Vilaine et la quart nord-est des Côtes-d'Armor gallèses. Il est "spécifique au répertoire de branles". Le groupe de chanteurs répète chaque phrase musicale après qu'une personne ou un groupe de personnes l'eut chantée auparavant. Cette technique sert à la danse mais aussi à la marche, à table ou pour interpréter des complaintes. D'une façon générale les personnes qui répondaient répétaient le plus souvent les phrases A et B dans le cas d'une structure de chanson bipartite (A et B étant les deux phrases) ou A et C dans le cas de chansons tripartites. En Morbihan gallo cependant les répondants répètent la chanson dans son intégralité. On pouvait alors avoir deux cas de figures : après avoir chanté A, et le choeur de lui répondre A, soit le meneur chante B et C ensemble, les deux phrases étant reprises par l'assemblée, soit le choeur répète chaque phrase, B et C, une à une.On trouve des chansons "narratives" ou des "dizaines" ou "chansons à dix" (c'est en dix ans, Y a 'cor dix, d'après des chansons de "pilées menues" de Ploërmel.)

     Avec le "GAVOTTAGE" le chanteur a statut de sonneur.Il accompagne les contredanses et danses en couple. Le répertoire se compose de courts refrains parfois salaces, généralement de quatrains ou des distiques complétés d'onomatopées que les gavotteurs égrènent en s'accompagnant d'éléments rythmiques comme le tintement de pinces à feu, de couverts sur une bouteille, de coquillages frottés l'un contre l'autre ou le son d'un soulier ou d'un sabot sur une bassine retournée par exemple (chant au sabot).

    La "Fête de la Saint-Jean" : c'était la date où les ouvriers agricoles signifiaient à leur maître qu'ils allaient le quitter ou vice versa (ou plus précisément la Saint-Pierre qui se fête le dimanche suivant). Dans le bassin rennais aux terres riches on pouvait également s'engager à la Saint-Michel. Un valet pouvait se faire engager pour la saison estivale et changer de ferme pour le reste de l'année, soit faire "métive". La "fouée" (le feu en gallo) est toujours très répendue avec parfois les sonneries de bassin ou tirer la "chièv".En travers de bassines en airain positionnées sur leurs trépieds on place des tiges de joncs (Juncus effusus ou glomeratta). A chaque extrémité de la tige se positionne une personne. Tandis que la première assure le contact entre la tige et la bassine - sans toucher à la bassine - la seconde fait glisser lentement la tige entre ses doigts de manière à lui conférer une vibration qui se propage au métal et fait brinder la pêle, troubler et jaillir quelque peu l'eau de la bassine. Il sort de ce dispositif un son grave, continu, envoûtant, qui peut s'entendre de très loin.A la Saint-Jean il était d'usage de former une grande ronde pour chanter en choeur une chanson spécifique et de la faire progresser vers la gauche en simple pas de marche. On n'y dansait que rarement contrairement aux noces ou aux "parbates" (parebattes ou barbates en Ille-et-Vilaine), "Nicolaille" ou "Nicodailles" dans l'est des Côtes d'Armor gallèses ou bien encore "Rançon' à l'ouest de Redon : ce sont les réjouissances qui succédaient aux "batteries" de collecte de blé d'avant les moissonneuses-batteuses. Elles demandaient l'ensemble des bras disponibles alentour. Note AG : Les temps passent et leurs changements : si Acigné (35) en 1813 comptait 141 fermes occupant 526 agriculteurs il ne reste plus que 31 exploitations en 2014.

     Les "Ramaougeries d'pommé" : dans une vaste région d'Ille-et-Vilaine au nord de Rennes, entre Fougères au sud-est jusqu'à Dol au nord-ouest, il était d'usage aux mois de novembre et décembre de confectionner "pommé". C'est une confiture à base de pommes que l'on laisse réduire en la chauffant doucement pendant une soirée ou une nuit, voire parfois vingt-quatre-heures. Cette préparation nécessite d'être remuée constamment durant toute la cuisson. Il était d'usage d'inviter les voisins et la jeunesse pour venir aider à "ramaouger", chacun prenant son tour au "ribot" en bois. Pendant que le pommé cuisait l'assemblée mangeait, chantait et dansait. Si les cantons d'Evran et Bécherel connaissaient bien le "pommé" sa préparation ne suscitait pas l'organisation d'une veillée. Il ne requérait pas non plus vingt-quatre heures de cuisson, comme dans le canton d'Antrain, mais était préparé en quelques heures dans une marmite plus petite. Le travail pouvait être effectué plus rapidement mais on faisait en sorte de la faire durer pour le plaisir de danser. Nota : Acigné faisait son "pommé" de 1992 à 2012 à la ferme culturelle municipale de la "Motte" avec "Gallo-Tonic" de Liffré et le Club de l'"Amitié".

     Les "Buées": Il en était de même les soirs des grandes lessives (ou buées) qui se faisaient deux fois l'an, au printemps avant la semaine sainte et à l'automne. Adolphe ORAIN décrit à Servon-sur-Vilaine (35) la façon dont on mettait le chanvre et le lin à rouir, étape suivant l'égrainage : "lors de la récolte les gars et les filles du pays se réunissent pour aller dans les fermes s'offrir à porter le chanvre et le lin à rouir dans les rivières et dans les doués. Après cela a lieu un repas suivi de danse et de chanson."

     Les "Pileries de place" (ou foulerie de place) : pour aider le travail à refaire le sol des habitations en terre battue jusqu'en 1950 on organisait des "pileries". Après avoir sorti les meubles le sol était défoncé sur une épaisseur d'une dizaine de centimètres. On y apportait un mélange de terre glaise et de balle de foin (gâpâts) que l'on mouillait abondamment et que l'on étalait sur le sol. Les voisins préalablement prévenus étaient invités à venir danser sur le mélange jusqu'à ce qu'il durcisse. En pays brittophone on avait l'équivalent "zi nevez". La danse pratiquée est la "Pilée menue" très répandue au nord-est du Morbihan. Les Landes de Lanvaux forment la frontière entre les zones de pratique de l' "En dro" et de la "pilée menue". Avec la "pilée menue" les danseurs se disposent hommes et femmes alternés dans la ronde. Les hommes joignent leurs deux mains au niveau de leur ceinture, de manière à ce que leurs bras arrondis forment chacun une anse de panier en laissant un espace libre entre leur coude et leur corps. Les dames passent leurs bras dans cette anse et les laissent pendre. Il s'agit d'une ronde progressant peu, les danseurs répétant indéfiniment un pas étroit, proche du sol, sans mouvement ample et sans aucune élévation.

     Les "Assembiées" et fêtes communales : organisées par les paroisses ou les communes elles ont constitué des contextes de danse. Parmi les plus renommées citons la Saint-Nicolas à Montfort-sur-Meu (35), la "Montbran" en Pléboulle (22) le 14 septembre et la Saint-Mathurin à Moncontour (22). En marge des cérémonies religieuses on terminait la journée en dansant dans les cafés (ou en jouant aux palets et cartes) ou au cours de bals publics. Les dimanches après-midi de nombreuses guinguettes étaient situées entre Rennes et Saint-Aubin-du-Cormier(35).

     La Saint-Mathurin de Moncontour (22) fut l'un des plus grands rassemblements des Côtes-d'Armor si ce n'est de Bretagne, réunissant les populations rurales gallèses du Mené, de l'arrière-pays de Loudéac mais aussi de la Basse-Bretagne voisine. A la Pentecôte le bal était organisé sur l'esplanade du château des Granges. Un article de presse de 1837 cite : "Là, à la lueur des réverbères de la ville disposés avec art sur la longueur de la promenade et dans les massifs d'arbres qui en forment l'extrémité, des contredanses, des rondes, des galopées et des dérobées se succèdent depuis sept heures du soir jusqu'à neuf, au son des tambourins, des haut-bois et des biniou(x) venus du pays breton. Le bal ouvert par quatre-vingt danseurs, au moment de finir en comptait déjà de quatre à cinq cents". Dans cette région des Côtes-D'Armor gallèses on danse depuis le premier tiers du 19è siècle (1839) la "Dérobée bretonne" issue des "Monfarines" du Piémont d''Italie.La "Monfarine" a du faire souche quatre à cinq ans après la première campagne d'Italie en l'an III (1795). C'est la danse par excellence des cortèges de noces. Dans le Mené l'air était appelé les "forrières".Le succès de la "Dérobée" en Trégor s'explique partiellement par la conformité lointaine qu'elle présentait avec le bal trégorrois. La "Dérobée", danse de cortège, comprenait pour partie une file d'hommes et une file de femmes qui décrivent des courbes symétriques. Viennent ensuite une suite de figures.Précédemment un élément du jeu consistait à voir un cavalier en surnombre "dérober" la cavalière d'un des hommes du cortège. Dans un premier temps il est interdit de "dérober" deux fois la même danseuse puis de n'autoriser le dérober de cavalière qu'à un certain moment de la danse. Finalement les autorités on finit par interdire la possibilité de dérober dans les années 1850 car cela engendrait des rixes.L'affiche du bal champêtre de saint-Brieuc en date du jeudi 23 et vendredi 24 juin 1842 interdisait certes de fumer mais surtout: "la Dérobée" est supprimée. On dansera la Ronde, la Chaîne et le Balancé." La "dérobée" pouvait aussi s'appeler le "chapelet" du nom de la chanson support de danse.

     Merci à Marc Clérivet pour toutes ces recherches, aux collecteurs et informateurs, passionnés par ces danses de terroir. Il ne nous reste plus désormais qu'à compléter ces informations en regardant le déroulement de ces danses sur internet, en achetant des DVD et livrets/CD aux Fédérations "Kendalc'h" et "Warl'Leur", à la "Coop Breizh" ou Yves LEBLANC; en participant à des cours et des stages. Et surtout en allant vibrer dans l'ambiance festive d'un fest-noz ou d'un fest-deiz.

Alain GOUAILLIER Juillet 2014

 

 

     LA REUNIFICATION DE LA BRETAGNE HISTORIQUE

Revue de presse "Ouest-France" depuis juillet 2014...et autres éléments.

Sites :  www.bretagne.bzh   www.bretagnereunie.bzh  www.lepeuplebreton.bzh 


 Habitants Région Bretagne 1/1/2022 : 3 403 000  / Loire-Atlantique 1 478 000  = 4 881 000

              et en Europe (2021) : Croatie 4 036 000, Danemark 5 840 000, Finlande 5 500 000, Irlande 5 006 000


        O.F.31/1/24 : Région à 5 départements, un référendum? ce 30 janvier, les présidents (socialistes) de la Bretagne - Loïg Chesnais-Girard -et de Loire-Atlantique - Michel Ménard - ont redemandé à l'Etat d'organiser ce référendum "décisionnel" suite à la pétition lancée en 2018 récoltant 105 000 signatures. Un audit de 93 pages du cabinet rennais de conseil PwC a été réalisé d'avril à décembre 2023 auprès de 25 personnes "représentatives d'institutions, de collectivités,  de  chambres consulaires, d'associations".

     Les principales conclusions de PwC : une Bretagne à cinq départements engendrerait un territoire breton cohérent et mécaniquement amplifié. Cela aurait des effets directs sur les institutions, les politiques publiques ou l'organisation du territoire, et cela créerait des effets indirects, dont la portée reste difficile à  évaluer car dépendant de choix de politiques publiques, budgétaires, institutionnels ou individuels futurs. Michel Ménard affirme être pour "mettre en débat le rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne, mais de manière éclairée, transparente et sereine." Loïg Chesnais-Girard complète "cette étude est le fruit d'un engagement commun, suite aux voeux de nos deux collectivités, en faveur d'un débat public et d'une consultation citoyenne."

     La balle est désormais dans le camp de l'Etat... François LORIN - voir audit sur www.bretagne.bzh

 Décentralisation et droit à l'expérimentation : Jean-Yves Le Drian dit "chiche". rdv samedi 6 avril 24 Sciences Po Rennes avec le Breizh Lab et le politologue Romain Pasquier. "Crise économique, impératif écologique et décentralisation : comment la Bretagne peut-elle réformer la France? Il y a une fenêtre de tir entre l'ouverture vers l'autonomie de la Corse et la mission "décentralisation" confiée à Eric Woerth, estime Jean-Yves Le Drian. "Par ses caractéristiques historiques, philosophiques, ses valeurs et sa façon de coopérer, la Bretagne pourrait être une terre d'expérimentation", poursuit le politologue.

        Les élus régionaux ont produit un rapport "autonomie" transmis il y a quelques mois. Le danger de vouloir recentraliser peut générer des frustrations avec les bonnets rouges ou jaunes. Faudra-t-il modifier la Constitution en s'appuyant sur l'article 73 qui régit les collectivités territoriales? comme le suggère Jean-Jacques Urvoas? On peut innover dans nos territoires sur des sujets non régaliens comme le logement, la culture, les langues ou les mobilités ... Mitterrand en 1981 : "la France a eu besoin d'un pouvoir fort pour se faire, elle a besoin d'un pouvoir décentralisé pour ne pas se défaire." 40 ans plus tard, le pouvoir est trop incarné par le président en dépit des discours, dont Quimper 2018! "Je salue Quimper, le Finistère, l'Ille et Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la Loire-Atlantique, bonjour la Bretagne!"par Christel Martineau-Marteel

     Conseil culturel de Bretagne : changement ce samedi 9 mars 2024 avec Ronan Coignard (réseau Patrimoines de Bretagne) Président, l'universitaire Stéphanie Le Cam vice-présidente. Huit autres membres sur 70 forment le bureau de l'assemblée consultative du Conseil régional : Commission Langues de Bretagne : Yves-Marie Debré-Salaun (Diwan) président et Anita Rouault (CacSud22 Loudéac) vice-présidente; Commission Transmisssion culturelle et création : Rozenn Le Roy (Kenleur) présidente, Jean-Marie Goater (Maisons d'édition Bretagne) vice-président; Commission Droits culturels + linguistiques : Chantal Guittet (Le Fourneau) présidente, Tudi Kernalegenn (Bretagne Culture Diversité) vice-président, ...

 

  O.F. 20/10/23 : BRETAGNE à CINQ : une convergence inédite avec ces 6èmes rencontres de Breizh 5/5 à Pontivy. Bertrand Nicolas (Président Breizh 5/5) :"la grande nouveauté, c'est d'avoir réussi à mettre autour d'une table des associations qui n'ont pas l'habitude de se parler grâce à VigiBretagne de Guérande (44) avec huit propositions pour des groupes de travail; avec nous, Bretagne réunie, A la Bretonne, ...ou Kenleur pour la culture ou Produit en Bretagne pour l'économie. Ca confirme que la Bretagne à cinq existe dans de nombreux domaines. C'est aussi vrai dans le judiciaire. Bretagne prospective nous apporte des éléments tangibles d'une Bretagne à cinq.  En étant simpliste, il n'y a finalement plus que l'aspect administratif qui n'est pas encore à cinq. 93 communes bretonnes ont désormais le label Breizh 5/5 et l'affichent publiquement, ainsi que le conseil régional. Pendant ce temps, les Pays de la Loire dépensent des milliers d'euros pour faire croire que cette région existe." par Benoît Guérin

     O.F. 29/9/23 : "...C'est la première fois qu'un Président (MACRON) évoque le terme d'autonomie devant l'Assemblée corse... Cette ouverture a été aussitôt saluée par les présidents de Régions, à commencer par le breton Loïg Chesnais-Girard qui a réclamé "la même chose" pour s'affranchir d'un "centralisme passéiste". Pierrick BAUDAIS "Plus de liberté, d'autonomie pour la Corse, pour agir dans des domaines comme le logement, les langues...Eh bien, nous demandons la même chose! (pour la Bretagne)" Loïg Chesnais-Girard.

O.F. 8/12/23 : Bretagne à 5 : la Région traine les pieds. Selon le collectif 44 - Agence culturelle bretonne, Enseignement du breton des écoles publiques, Jeux de Bretagne, A la Bretonne! - la Région Bretagne "aux abonnés absents" sur le délicat dossier du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne malgré les promesses écrites pendant la campagne des élections régionales de 2021. Jeux de Bretagne : sur 64 300 euros par an, les aides sont trois fois inférieures; le référendum avec un courrier adressé à la Première ministre, signé par 25 maires (dont ceux de Brest, Nantes et Rennes). Faute de volontarisme, pas de réponse, aucune avancée... par Joël Bigorgne

     L'UDB (Union Démocratique Bretonne, Unvaniezh Demokratel Breizh) fête ses 60 ans (1964 - 2023) .Présente au Conseil régional avec son groupe "Breizh a-gleiz" et à l'échelon européen dans l'Alliance libre européenne (ALE), elle réclame depuis toujours l'Autonomie pour une Bretagne réunifiée dans le cadre d'un statut particulier (modèle britannique), ou autonomie à la faveur d'une évolution générale de la France vers le fédéralisme (modèle allemand), ou encore statut particulier dans le cadre d'une régionalisation à pouvoir législatif plus globale (modèle espagnol).

     O.F. 2/11/23 : "Tu as la chance d'être riche de deux cultures et de deux langues" : ce discours on l'entend dans les écoles en langue bretonne, basque ou corse. Pour nous ,de Brest à Clisson 44 et de Quimper à Fougères, l'autonomie doit inclure la réunification mais aussi un vrai budget de fonctionnement de 29 milliards d'euros comme l'Ecosse. Le développement économique, l'éducation, la formation professionnelle, l'agriculture-pêche, l'environnement, le tourisme, la recherche et la culture : autant de prérogatives qui doivent être dévolues à la Bretagne. Avec la liberté de légiférer et la politique fiscale. La devise de l'Europe "Unis dans la diversité"est autrement plus enthousiasmant que "une et indivisible" qui n'est pas compatible avec la démocratie, valeur universelle. A l'école et dans les discours politiques, nous avons droit aux bienfaits supposés d'un système étatique qui nivelle et uniformise. Pour quels résultats? une société au bord de l'implosion, un coût de fonctionnement de l'état qui dépense 10 points de produit intérieur brut de plus que les démocraties européennes et des populations qui se sentent méprisées par une oligarchie suffisante et imbue d'elle-même. Courrier des lecteurs par Alan-Erwan Coraud (Loire-Atlantique)

     ...Loire-Atlantique : O.F. 11/3/2024, La Bretagne viticole est loin d'être réunie. Depuis quelques années, la vigne regagne du terrain en Bretagne. Guillaume Bauché, qui a planté 2 ha de vignes à Pontivy (56) est le trésorier de l'Association des vignerons bretons (AVB), créée en 2021 avec 80% des néo-vignerons bretons, soit 33 installés sur environ 90 ha. Mais, Maxime Chéneau, vigneron de Mouzillon (44), fervent défenseur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne annonce une autre association Syndicat des vignerons de Bretagne (SVB). Le terroir nantais est dominé par le muscadet 6 000 ha et le gros-plant 500 ha. Il souhaite être reconnu par l'Institut national de l'origine et de la qualité INAO pour porter le projet d'une Indication géographique protégée IGP Bretagne.        Seulement l'AVB doit structurer sa filière. En 2024 seulement 5 vignerons Bretagne administrative vendront du vin. On n'est pas sur les mêmes produits, ni savoir-faire. Ici on cultive de petites surfaces, moins de 10 ha et surtout en bio... par Corinne Argentini

 

 

27 et 28 septembre 2023 : 19ème Congrès des RéGIONS à Saint-Malo avec 2 000 participants. "Le Gwenn ha du qui flottait sur la tribune, à côté des drapeaux français et européen, était même prié, par les services de l'Etat, de sortir du champ des caméras!" O.F. 29/9/23 Christel Marteel 

Rapport remis à la Première ministre, suite au groupe de travail transpartisan : retour de la Loire-Atlantique dans son giron historique, un syndicat mixte pour les mobilités, mobilisation de nouvelles sources de financement, renforcement de l'Etablissement public foncier breton pour tenter d'endiguer la crise du logement, formation d'enseignants en breton et en gallo, ...

     O.F. 12/10/23 : Loïg Chesnais-Girard : je le redis, si le président de la République ouvre la porte à plus d'autonomie à la Corse, je demande la même chose. C'est la volonté d'assumer nos responsabilités et de faire avancer l'intérêt général."; le député Paul Molac "C'est une question d'efficacité de nos politiques publiques. On veut qu'on nous lâche la grappe et qu'on puisse adapter nos politiques aux réalités de notre territoire. Cela n'a rien d'extraordinaire. Tous les pays qui nous entourent fonctionnent comme cela."; pour les autonomistes du groupe Breizh a Gleiz avec Christian Guyonvarch : "l'autonomie pour un individu ou un collectif, c'est la possibilité d'être soi-même parmi les autres. C'est ce qui rend libre, responsabilise et garantit la dignité", par Christel Marteel

O.F. 11/5/2023 : 23 députés de l'Ouest - de tous bords - font une proposition de loi pour permettre aux habitants de Loire-Atlantique de voter. Déposée par Paul Molac, député Liot du Morbihan, elle est cosignée par 22 des 37 députés de la "Bretagne à cinq" dont 12 de la majorité, 8 Nupes et 2 Républicains. Une demande parfaitement "raisonnable" appuie Marc Le Fur, député LR des Côtes d'Armor. Un "oui" ne signifierait pas le retour d'office de Nantes en Bretagne mais l'ouverture "d'un long processus de consultation démocratique de tous les départements concernés". L'examen de la proposition de loi aura lieu le 31 mai, en commission, à l'Assemblée. Elle devrait être débattue dans l'hémicycle le 8 juin. "Si tous les groupes politiques votent pour en commission, elle passera très rapidement", suggère Erwan Balanant, député Modem du Finistère. Stéphane Vernay

Eté 2023 : la liste des 25 cosignataires, LIOT Paul Molac, La France insoumise Ségolène Amiot, Mathilde Hignet, Andy Kerbrat, mais retrait de Matthias Tavel (St Nazaire), MODEM Erwan Balanant, Mikaël Cosson, Sandrine Josso, HORIZONS Thierry Benoit, Jean-Charles Larsonneur, Anne Le Hénanff, PS Mikaël Bouloux, Claudia Rouaux, Mélanie Thomin, LR Jean-Luc Bourgeaux, Marc Le Fur, RENAISSANCE Yannick Haury, Sandrine Le Feur, Didier Le Gac, Annaïg Le Meur, Laurence Maillart-Méhaignerie, Graziella Melchior, Lysiane Métayer, Liliana Tanguy, Ecologiste Julie Laernoes, Jean-Claude Raux.

 

O.F. 6/5/2023 : Bretagne à cinq, ces élus veulent voter. Une vingtaine de collectivités, réunies au château des Ducs, à Nantes, vendredi, ont adressé un courrier à la Première ministre. "On veut une réponse. On ne va pas lâcher le morceau." Florian Le Teuff, adjoint en charge des enjeux bretons à la ville de Nantes est déterminé avec la création d'une instance dédiée à obtenir de l'Etat la tenue d'un référendum décisionnaire à l'échelle de la Loire-Atlantique.      Premier acte fort de ce groupe transpartisan composé de collectivités, l'envoi d'un courrier à la Première ministre, Elisabeth Borne. Il est cosigné par le conseil régional de Bretagne et une vingtaine de municipalités dont Nantes, Donges, Saint-Herblain, Gouesnach, Guérande, Languidic, Lorient, Paimpol, Ploemeur, Quimper, ... "D'autres pourraient se joindre à cette démarche", anticipe Florian Le Teuff. A ce jour, le département de Loire-Atlantique n'a pas fait connaître sa position. L'instance s'appuie sur une pétition de 2018, quand 105 000 habitants du département, soit 10% du corps électoral, s'étaient exprimés en faveur de ce référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.

     Pour qu'une telle consultation citoyenne puisse se tenir, il faut une loi. Une démarche parlementaire en ce sens est en cours. Paul Molac, conseiller régional de Bretagne et député du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, espère que la proposition de loi passera "le plus rapidement possible à l'Assemblée". D'autres actes sont attendus dans les prochains mois : résultats d'une étude d'impact de la fusion (sur les questions économiques, de l'attractivité, des mobilités, des services, ...) et l'organisation d'un grand débat sur le sujet, "afin que les citoyens puissent se prononcer de façon sereine et éclairée". Stéphanie Lambert


  Bretagne à 5 départements ? épisode François Hollande 2 juin 2014 : à 17H30 la Bretagne historique est réunie! Mais, à 18H30, suite à l'intervention attribuée au Premier ministre Jean-Marc AYRAULT , Bretagne et Pays de la Loire fusionnent. Un scénario dit du "pire!" que Jean-Yves Le Drian parviendra à faire écarter, sans toutefois obtenir la réunification des départements bretons historiques. Marylise Lebranchu, bretonne, était alors en charge de la réforme territoriale et avouera "Nous n'avons pas été bon !" François Hollande dans son livre  "Les leçons du pouvoir" : "Mais, à la fin des fins, je dois rendre moi-même l'arbitrage ultime. J'étale la carte de la France sur la grande table de mon bureau et, armé d'un crayon et d'une gomme, je propose un nouveau découpage administratif de la nation..."

Auparavant : 1941, 18 préfectures de régions chargées de la police, du ravitaillement et du prix. A la Libération ces lois et décrets de Vichy sont devenus caduques.1956, 22 régions économiques de programme. 1959, circonscriptions d'actions régionales. 14 mars 1963, décrets avec 22 régions administratives, dites "programme", 2009 la carte dite "BALLADUR". Loi du 16 janvier 2015 sous Hollande passage de 22 à 13 régions. Et depuis, Emmanuel Macron : "Je ne toucherai pas aux limites actuelles des régions."    


Extraits de l'ouvrage de Jacques Lescoat, docteur en géographie :

La France
Quelle belle richesse de régions !
...Chacune avec son caractère, sa diversité, ses traditions, ses langues et ses accents, sa culture, sa gastronomie, ses paysages, son héritage patrimonial... La richesse profonde, l’étonnante diversité et la beauté même de ce pays sont si fortement et si heureusement issues de ses régions. Il faut les reconnaître, les respecter et les aimer dans leur propre et si riche identité et diversité qui font celles-là même de la France.

Et pour moi-même, vous l’avez sans doute ressenti à travers ces lignes, dans la géographie si généreuse pour ce pays.

La géographie, d’ailleurs, n’est-elle pas elle-même la plus belle des sciences ? Ci-dessous 2 des 16 régions proposées, Bretagne et Val de Loire.


Région Bretagne

Avec Aquitaine au sud, Poitou-Charentes-Vendée au centre, la Bretagne vient former la troisième région bordant la façade atlantique de la France dans un bel équilibre : au total trois régions méditerranéennes, trois régions atlantiques et trois régions tournées vers la Manche. La Bretagne, terre maritime par excellence partageant le privilège de disposer d’une façade maritime sur la Manche, comme sur le Golfe de Gascogne... sans oublier le contexte qui fait que la France, cas unique en Europe, est ouverte sur trois mers et un océan... Dans ce cadre, d’une façon naturelle et majoritairement souhaitée par la population se forme la région Bretagne dans sa forte dimension historique comme dans sa dimension géographique. Comme nous le soulignions plus haut, Nantes avec son prolongement maritime vers Saint-Nazaire, cœur puissant de ce département, est tourné vers l’Atlantique prioritairement. Signe de la géographie, la marée remontant de l’estuaire fait ressentir ses effets jusqu’à Ancenis, limite du département de la Loire-Atlantique.

 Région Val de loire

La Loire attire : est-ce donc parce que ce fleuve est si remarquable et lié à ses beaux et nombreux affluents et qu’il se situe totalement avec ses rivières dans l’hexagone français ? Ce serait bien insuffisant car tant d’autres atouts géographiques liés à ce bassin fluvial font notamment que deux régions empruntent son nom : Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Sans être ni le centre ni le cœur géographique de la France, ce vrai val de la Loire marqué par ce fleuve est, à partager avec Paris guère éloigné, le cœur historique du pays. Parmi ce que je considère comme une série de vives erreurs du découpage du Président, celle liée à la non prise en compte de cette région est certes l’une des plus regrettables. Cette vraie région Val de Loire, de Angers à Orléans puis 100 km plus en amont jusqu’à Chatillon sur Loire regrouperait non seulement la vallée de la Loire dans son sens géographique, à savoir l’espace le long du fleuve (considéré en termes géographiques comme le vrai val de Loire) mais aussi d’une façon naturelle les espaces liés aux rivières qui lui sont tributaires.

On peut ainsi notamment citer avec les départements qui les bordent, la Mayenne et la Sartheau nord, l’Indre et le Cher au sud... Ainsi se formerait ou se reformerait une région authentique sans que cet espace véritablement ligérien ne soit partagé, coupé même, entre deux régions qui n’ont jamais trouvé leur propre identité.
Il parait enfin logique que le département d’Eure et Loir (Loir et non Loire !) soit dans ce contexte, nous y viendrons, rattaché à l’Ile de France. Au total, forte de son indenté liée
au fleuve, à ses rivières, à ses espaces naturels, à son bel héritage urbain et patrimonial et à sa riche histoire, le Val de Loire deviendrait certes l’une des plus belles et authentiques régions de France...

Le Val de Loire , une nouvelle région française avec en son cœur la Loire et irriguée par ses grandes rivières tributaires du plus long (...et du plus beau !) fleuve français, Mayenne, Sarthe, Indre, Cher.... Une si belle géographie, de si belles villes, un si beau patrimoine, une si belle unité et sans oublier l’Histoire qui ici sans doute plus qu’ailleurs a marqué cette vraie région française... Là où géographie et histoire se rencontrent !

Voici les 16 régions proposées :

 

  Le lecteur peut retrouver l'intégralité des textes sur ce document : "Des régions mal dessinées".


Le Conseil Culturel de Bretagne renouvelé le 14 janvier 2023. L'historienne, journaliste, ancienne directrice de TV Breizh - Rozenn Milin - a été élue présidente.Née en 1960 dans une famille de paysans bretonnants du Bas-Léon, cette femme passionnée est engagée depuis longtemps dans le combat des langues minoritaires.

Les 70 membres du Conseil Culturel émettent des avis et des voeux, organisent des colloques. L'exécutif revient au Conseil régional. "L'argent est le nerf de la guerre pour la culture, dit-elle. La dotation de l'Etat par personne et par région est de 195 euros par an en Ile de France et de 20 euros seulement pour la Bretagne, en 14ème position !

Pour la diversité des langues, que ce soit le breton ou le gallo, on est en mauvaise posture. Le contrat Etat-Région n'est pas respecté. L'Etat a failli à sa parole... La Bretagne va gagner près de 400 000 habitants d'ici à 2040. Il ne faudrait pas que ce soit uniquement pour nos beaux paysages et notre qualité de vie. Nous devons leur donner envie d'apprendre ce qu'est notre théâtre, notre musique, nos danses, nos langues et de participer à la création culturelle." O.F. 15/1/23 par Anne-Claire Loaëc.

    L'association Conseil Culturel de Bretagne est issue de la Charte culturelle bretonne de 1977. En 2009, elle devient une institution consultative auprès du conseil régional de Bretagne qui se réunit au moins 4 fois par an avec des groupes/commissions : transmission culturelle/création, patrimoine, sport, tourisme, droits culturels et linguistiques, ... Ces travaux sont transmis au Conseil economique Social et Environnemental Régional (CESER).

    Le Président d'honneur est Alan Stivell. Les anciens Présidents : 1978/82 Michel Denis,2009/2012 Paul Molac, 2012 Catherine Latour, 2013/16 Jean-Bernard Vighetti, 2017/23 Bernez Rouz. Parmi les 70 représentants (liste disponible sur www.bretagne.bzh puis Conseil Culturel de Bretagne) :

  • l'Agence Culturelle de Bretagne 44. Parmi les études du Conseil Culturel, celle parue en juin 2018 sur "Les liens culturels avec la Loire-Atlantique : des relations privilégiées ? "  Vitalité des échanges entre acteurs du 44 et Bretagne administrative.  Très important : Florian Le Teuff, Adjoint écologiste de 43 ans à la Ville des Ducs de Bretagne,-  Nantes - pour les "Enjeux Bretons", et Ex-président d'"A La Nantaise!",  il représente l'Union des Villes d'Art et d'Histoire et les Villes Historiques de Bretagne, basée à Rennes. 
  •  pour les langues Bertègn Galëzz, Chubri, l'Institut du Gallo, Diwan, Ar Redadeg, ...; on note également les Universités Rennes2, Bretagne Sud, l'Institut Culturel de Bretagne, Bretagne Culture Diversité et Dastum,pour les danses et musiques Kenleur et Sonerion, les manifestations Gouelioù Breizh et le Collectif des Festivals, Kevre Breizh,la Cinémathèque de Bretagne, Films en Bretagne, TV Rennes, Tiez Breiz, ... voir rubrique "Sites Amis".
  • et "Skeudenn Bro Roazhon" (Fédé Pays Rennais organisant "Yaouank", le grand fest-noz) avec un représentant commission "Patrimoines, Sports et Tourisme". Le "Moulinet d'Acigné" est membre de "Skeudenn".

LANGUE BRETONNE : Ca BOUGE à GAUCHE! Une petite Révolution se déroule, discrètement, au PCF - et peut-être même à la France insoumise - sur la langue bretonne. Du côté de LFI, historiquement hostile aux langues dites régionales (le groupe parlementaire s'était fermement opposé à la Loi Molac), on retrouve plusieurs signatures de députés dans un courrier transpartisan demandant à l'Etat de faire plus pour respecter la convention Etat-Région sur les langues de Bretagne. Parmi les signataires membres de LFI : le député de la Loire-Atlantique Andy Kerbrat qui s'était déjà engagé en faveur de l'enseignement du breton l'été dernier, ... Du côté du PCF, la section de Morlaix demande au parti de prendre position pour la méthode immersive dans le public. Une vraie reconnaissance pour Diwan. Fabien Roussel, actuel dirigeant, s'y étant déjà déclaré favorable. Le Peuple Breton février 2023.

 Etude d'impact sur la réunification de la Bretagne pour mesurer les conséquences de la fusion. Votée par le Conseil régional de Bretagne et le département de Loire-Atlantique dans un pot commun de 130 000 euros, les élus espéraient recevoir les résultats fin mars 2023. Mais le conseiller régional et député Paul Molac a annoncé que "le terme ne sera pas tenu" car aucun bureau d'études n'a voulu se lancer dans ce projet car "trop complexe et original, ne serait-ce que pour les aspects sociologiques." Un nouvel appel d'offres a été lancé dans le cadre d'une plateforme nationale. Les élus comptent s'appuyer sur ces résultats pour demander à l'Etat d'organiser une consultation de la population sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. En octobre 2021, les conseillers régionaux de Bretagne ont demandé avec des voeux un processus législatif à l'horizon 2024. Et le Conseil départemental de la Loire-Atlantique a également voté un voeu le 28 juin 2022 sur l'organisation d'un référendum par l'Etat à ce sujet. O.F. 20/2/2023 par Tanguy Homery.

 "En 30 ans, Produit en Bretagne a fait du chemin", 1993/2023 avec un début dans un contexte économique tendu. Une douzaine de dirigeants d'entreprises agroalimentaires, essentiellement du Nord Finistère, veulent sensibiliser le consommateaur breton à la provenance des produits et des services pour maintenir, voire créer, des emplois sur le territoire. Maintenant les deux tiers des produits sont achetés hors de notre région avec une grande notoriété de la marque. L'association regroupe près de 500 entreprises dans les cinq départements historiques bretons avec 110 000 salariés, CA de 933 millions d'euros en 2022 et une dizaine de salariés collaborateurs.La Bretagne bénéficie d'un fort coefficient de sympathie, un endroit où il fait bon vivre et venir en vacances, authentique, terre de solidarités dû à notre géographie et notre histoire.La revalorisation de "l"a langue bretonne fait partie de nos actions. Il n'y a pas la culture d'un côté et l'économie de l'autre.

     L'association Produit en Bretagne est favorable au retour de la Loire-Atlantique dans les limites de la Bretagne administrative. Cela irait dans le sens de l'histoire. Le peuple a le droit d'avoir son mot à dire. Il existe aussi une dynamique économique complémentaire...O.F. 8/2/2023 par Olivier Mélennec.

     BRETAGNE Autonome Colloque samedi 19 novembre à Carhaix avec Jean-Guy Talamoni, ancien président de l'Assemblée de Corse, Lluis Puig i Gordi, ancien ministre catalan de la culture, Michel Feltin-Palas, journaliste à L'Express, auteur de "Sauvons les langues régionales", Alain Le Cloarec, politiste, Yves Lebahy, géographe, président de l'association "Bretagne majeure", Yves Brun spécialiste des finances et écrivain, François Hulbert, géographe, Yvon Ollivier, auteur d'ouvrages sur l'autonomie et la réunification, Djohar Le Clec'h-Sidhoum, docteure en droit privé. Le colloque est organisé par l'association "Bretagne majeure" et le collectif "Pour une Bretagne autonome"... Suite O.F. 20/11/22 : Un tract annonçant la participation d'élus qui n'avaient pas prévu de venir a suscité des réactions négatives. Le programme a été modifié. Yves Lebahy a souligné : "Ce mot autonomie fait encore peur à des responsables politiques proches des partis jacobins, qui ont cependant voté ce voeu en avril."

 "Quel serait l'impact d'une réunification bretonne?" O.F. 29/9/2022 La Région Bretagne et le conseil départemental de Loire-Atlantique ont commandé une étude dotée d'un budget de 130.000 euros pour un résultat d'ici fin mars 2023. L'étude porte sur "les implications et conséquences que pourrait avoir la mise en oeuvre de ce rattachement, les questions institutionnelles, d'aménagement, économiques et sociales, touristiques, d'éducation, d'offres culturelles, de vie démocratique.." Les conseillers régionaux espèrent s'appuyer sur les résultats pour demander à l'Etat en 2023 une "consultation" sur la réunification de la Bretagne..." par Tanguy Homery.

 Un drapeau géant pour la réunification déployé samedi 8 octobre 2022 place du Parlement de Bretagne à Rennes. 1 400 m2 d'un Gwenn ha du "le plus grand au monde" selon l'association A la Bretonne. Quelques centimètres de plus que celui de Nantes en février dernier. Hasard du calendrier, le match de football Rennes - Nantes avait lieu dimanche 9 octobre, résultats 3 à 0 pour Rennes. Selon l'Adjoint aux Enjeux Bretons de Nantes, Florian Le Teuff, "le combat visant à réunir le département de la Loire Atlantique à la région Bretagne est un serpent de mer depuis 50 ans, mais les choses avancent vraiment". Les militants espèrent parvenir, en 2023, à une modification de la Constitution, qui permettrait l'organisation d'un référendum en 2024. "Tous les sondages vont dans le sens de la réunification." O.F. par Charlotte Heymelot.          

        44 en Bretagne ? Oui également avec l'Agence Culturelle Bretonne du 44 - ACB44, le dynamisme culturel breton va encore s'exprimer pour son 33ème Festival dans 23 communes de Loire-Atlantique à travers 49 événements. Lieux et programme : www.celtomania.fr du 30 septembre au 27 novembre 2022.     

           FESTIMANIF ST NAZAIRE 11H00 AU PORT ; DEFILé à 14H00 - SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2022 org. www.bretagnereunie.bzh Résultats : plus de 500 personnes.

     "L'introuvable frontière bretonne racontée en BD" : et si la Loire-Atlantique réintégrait la Bretagne? Benjamin Keltz est le co-auteur d'un roman graphique expliquant pourquoi cette idée n'a, jusqu'à présent, pas abouti. Ce débat sur la réunification de la Bretagne revient régulièrement depuis des décennies. Où se trouve la frontière bretonne? Pourquoi ce sentiment breton en Loire-Atlantique? Est-ce que Nantes est en Bretagne?... La frontière à quatre départements a été tracée sous l'Occupation.

Nota : les décrets de Vichy de 1941 avec des régions "administratives" ont été abolis en août 1944.La Bretagne administrative à quatre départements remonte à un arrêté ministériel du gouvernement de Guy Mollet (SFIO) le 13 juillet 1956 au moment de la création de 22 régions programmes.

On a voulu comprendre pourquoi, depuis, cette frontière a été maintenue, à tort ou à raison... Jean-Yves Le Drian (ancien président de conseil régional de Bretagne), est l'un des plus constants dans son positionnement affiché pour une Bretagne à cinq départements. Beaucoup le critiquent sur son bilan. Il a empêché la création d'une région Grand Ouest mais il n'a pas obtenu la réunification de la Bretagne. En 2014, Jean-Marc Ayrault (ancien maire de Nantes) ... (et premier ministre de François Hollande), est pour le Grand Ouest. .. Manuel Valls, (ancien premier ministre d'origine catalane) dit carrément que ce serait encourager le séparatisme. Avec le vote de la loi Molac, il y a eu une crainte d'avoir une "Catalogne-bis" en Bretagne au sein du pouvoir parisien. Une crainte d'une région avec une identité relativement forte, une économie solide, et qui a envie à un moment donné de s'émanciper.... En Loire-Atlantique, une pétition a réuni 105 000 signatures en faveur d'une consultation des citoyens mais n'a pas abouti. Il y a des gens qui veulent s'exprimer. Ils ne sont pas forcément entendus. Une nouvelle génération de militants s'est engagée dans le combat pour la réunification. On vit sans doute un moment charnière. "La frontière bretonne" de Benjamin Keltz et Philippe Créhange dessinée par Eudes. O.F. 19/11/22 par Olivier Mélennec

          O.F. Septembre 2022 : "Le patrimoine, atout des transitions... selon Loïc Chesnais-Girard président de région qui veut préserver les héritages du passé pour apprendre d'eux, assurer la transmission... Le patrimoine immatériel participe à forger l'identité bretonne, langues, danses, traditions culinaires au même titre que le courage et l'esprit de solidarité... Il est possible de trouver des solutions à des problèmes contemporains sur l'habitation, l'aménagement du territoire, la préservation de l'environnement : nous sommes la seule région qui n'a pas perdu un kilomètre de haies en trois ans."

     O.F. 31/8/22 QUESTION DE L'AUTONOMIE BRETONNE : "A la Région "Bretagne" elle met (presque) tout le monde d'accord "Pour piloter des transitions et mettre en place un nouveau modèle de développement adapté aux défis du siècle, il nous faut une capacité de gouvernement à l'échelle de la Bretagne", estime Aziliz Gouez pour les régionalistes de "Gouez a Gleiz", l'aile gauche. Pour y parvenir, l'aile droite macroniste de "Nous la Bretagne" avec Isabelle Le Callennec insiste sur la nécessité "d'un cap clair"... 2 OOO décideurs se réunissent à Saint-Malo pour réfléchir comment "Construire nos indépendances" au Forum économique breton avec "Exigence et motivation pour participer à l'AUTONOMIE et la souveraineté de la Bretagne, solution pour la France, l'Europe et la planète."

Selon le président de la région, Loïg Chesnais-Girard, "Nous avons des limites financières, budgétaires et législatives qui ne nous permettent pas d'aller aussi loin que nous le voudrions. Nous sommes dans une période où le circuit court dans les décisions politiques est pertinent pour répondre à l'intérêt général. Cela ne veut pas dire moins d'Europe ou moins d'Etat. Je ne sais pas si les parlementaires sont prêts à donner plus de capacités aux territoires, plus de différenciation et plus d'AUTONOMIE dans la République, mais nous y travaillerons... Les moyens des Régions doivent être discutés parce que c'est furieusement anachronique pour ne pas dire ringard d'avoir des ressources basées sur le pétrole et les cartes grises. Je serai favorable à ce que nous ayons une part de la fiscalité nationale. Ce serait plus juste." Christel Marteel et Emile Chassevant

Nota :  La Bretagne dispose de 2 milliards, la Catalogne 23, le Pays de Galles 19 et l'Ecosse 32 !

O.F. 11/07/22 : "En Bretagne, régionalistes et écologistes divorcent". Les élus de Breizh a-gleiz ont indiqué "prendre, à regret, la décision de suspendre provisoirement l'intergroupe formé avec les Ecologistes de Bretagne. Ils redisent leur volonté d'une opposition constructive à la majorité (relative) du président du conseil régional. Ce divorce rebat les cartes au sein de l'assemblée régionale. Loïg Chesnais-Girard et le groupe autonomiste UDB pourront trouver plus facilement des accords politiques. Il permettra peut-être au président de ne pas aller chercher des appuis chez les macronistes pour construire des majorités. Entre les deux tours des législatives, en Finistère, il avait appelé à voter pour la candidate Nupes Mélanie Thomin (PS) contre le candidat macroniste Richard Ferrand. Quant à la gauche autonomiste bretonne, avec six élus,elle se positionne comme un acteur incontournable pour la suite du mandat." Christian GOUEROU

O.F. 31/5/22 : "REGION BRETAGNE, On sait que les rapprochements naturels se feront avec le groupe de la majorité présidentielle "Nous la Bretagne". Le président Chesnais-Girard ne cache pas non plus sa volonté de travailler plus avec le groupe des conseillers autonomistes et régionalistes Breizh a Gleiz... Lui qui est farouchement opposé à l'accord à gauche avec JL Mélenchon doit composer avec des élus, dont des membres de l'exécutif, qui eux défendent cette union à gauche." Christel Marteel

              O.F. 7/5/2022 : Kristian Guyonvarc'h, conseiller régional Union Démocratique Bretonne (UDB) : " le 8 avril, 75 conseillers régionaux, sans le rassemblement national, ont voté un voeu pour une Bretagne AUTONOME et RéUNIFIéE. Cela veut dire une ASSEMBLéE Régionale avec des compétences législatives, un pouvoir fiscal." www.lepeuplebreton.bzh

MANIF à NANTES/NAONED Samedi 21 mai 2022 à 15H devant le Château "Uni.E;S Pour la langue bretonne (et gallèse)"

L'Eurovision enclenche les mobilisations. Du breton partout. Alors que l'#EMOJIbzh a fait son retour sur les réseaux sociaux, que la Fête de la Bretagne bat son plein et qu'Alvan & Ahez ont porté haut les couleurs de la région en Italie, malgré un résultat décevant, les défenseurs de la langue bretonne restent mobilisés. Ce samedi, l'objectif de Diwan et ses alliés : "réunifier l'enseignement bilingue ou immersif en langue bretonne, en rattachant la Loire-Atlantique à l'académie de Rennes." A Turin pour l'Eurovision, Yann Uguen, président de Diwan, et Christian Troadec, vice-président de la région en charge des langues de Bretagne, ont même parlé de la réunification de la Bretagne.

     Ce 21 mai coïncide avec l'anniversaire de la censure partielle de la loi Molac sur les langues régionales et le passage d'Ar redadeg www.ar-redadeg.bzh, la course pour la langue bretonne, dans la cité des Ducs de Bretagne, au lendemain de son départ de Vitré. "Un mouvement d'opinion est enclenché en faveur des langues minoritaires", avance Paul Molac. "La modification de la Constitution s'impose", renchérit Christian Troadec.O.F. 16/5/2022 Morgan Kervella

 Ajoutons l'optimisme régional avec une population bretonne estimée à 3 402 900 personnes au 1er janvier 2022, soit une hausse de 16 500 habitants par rapport au 1er janvier 2021. En 2021, 32 100 bébés sont nés de mères domiciliées en Bretagne, soit 1 100 de plus qu'en 2020 et 700 de plus qu'en 2019. Cette hausse des naissances de 3,4% en 2021 est bien supérieure à celle de France métropolitaine (+ O,7%). C'est la plus élevée des régions françaises, devant les Pays de la Loire (+ 3,2%).                 

     GIRONDINS !c'est le nom d'un nouveau groupe au sein de la majorité présidentielle. "Il nous faut une nouvelle pratique du pouvoir... L'esprit DéCENTRALISATEUR devra être au coeur du prochain mandat". explique Benoit Simian, député Horizons de Bordeaux...

     et Loïg Chesnais-Girard se met en retrait du PS. Opposé à un rapprochement avec la France insoumise : "inconcevable!", le président du conseil général a suspendu sa cotisation au Parti socialiste depuis le 21 avril. Plusieurs personnalités importantes du Parti socialiste, telles que François Hollande ou Stéphane Le Foll, ont exprimé leur opposition à ce rapprochement, estimant que les positions de LFI ne sont pas compatibles avec la ligne sociale-démocrate du PS. O.F. 4/5/200 par Serge Poirot

     Janvier 2022 : NANTES; après un débat sur le fédéralisme, Florian Le Teuff, adjoint aux "enjeux bretons" à la Ville de Nantes, a annoncé que se tiendrait en 2023 un grand débat sur la réunification dans la cité des ducs de Bretagne.

              O.F. 19/2/2022 : "Vers un référendum sur la Bretagne à 5 départements?" Plus de 200 élus de tous bords politiques et un millier d'associations ont demandé aux candidats à la présidentielle de s'engager à organiser un référendum, en 2024, sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ils rappellent la pétition aux 105 000 signatures dans le 44 en 2018 (plus de 10% des inscrits). Parmi les signataires de février 2022: des fédérations culturelles, Produit en Bretagne (475 entreprises, 110 000 salariés), de nombreuses collectivités (conseil départemental du 44, conseil régional de Bretagne, villes de Nantes, Rennes, Brest, Vannes, etc),le député LR Marc Le Fur, la maire de Paimpol, la conseillère régionale EELV Claire DESMARES, le député LREM Yannick Kerlogot ou le président du conseil départemental du 56. Christophe Prugne, président de l'association A la Bretonne, à l'origine de l'initiative, promet une série d'actions interpellant les candidats pour obtenir des engagements fermes sur l'organisation du vote. Un drapeau breton de 1 400 m2 doit être déployé dimanche face au château des Ducs de Bretagne à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Rassemblement le 27 mars.

  La Bretagne en bref, O.F. 22/3/2022 : "Le FLB-ARB veut deux référendums et pose un ultimatum : dans un communiqué reçu par la rédaction du journal Ouest-France, le Front de Libération de la Bretagne - Armée révolutionnaire bretonne demande "l'organisation d'un référendum sur la réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne" et aussi, "un référendum sur l'autonomie ou l'indépendance de la Bretagne réunifiée". Le FLB-ARB ajoute : "L'Armée révolutionnaire bretonne prend acte que le peuple corse n'est écouté par le gouvernement qu'à la suite d'actions violentes. Nous concevons la lutte armée comme un complément à la lutte politique. Ces référendums devront être réalisés avant le 31 décembre 2022, sans quoi l'ARB passera à l'action." Depuis plusieurs années, le FLB-ARB est resté en sommeil.     

O.F. 23/3/2022 : "la Bretagne, fidèle à ses principes pacifiques", l'association A la bretonne ne se reconnait pas dans les menaces d'appels à la violence pour obtenir l'organisation du scrutin. Lundi, un communiqué NON-AUTHENTIFIE signé du FLB-ARB, réclamait l'organisation d'un référendum tout en affirmant voir "la lutte armée comme un complément à la lutte politique". Une référence aux récents événements en Corse (mort d'Yvan Colonna)... Même si l'Etat refuse hélas de répondre à nos demandes démocratiques la Bretagne restera fidèle à ses principes pacifiques et poursuivra ses actions en faveur d'une consultation citoyenne. Nous ne demandons pourtant pas la lune, Mais simplement le droit de pouvoir voter sur la réunification de la Bretagne! réclame Christophe Prugne, président de l'association.

   Une centaine de militants bretons ont transporté ce dimanche 27 mars une urne XXL de la mairie de Nantes à la préfecture de Loire-Atlantique un mois après avoir déployé un drapeau géant au pied du château ds ducs. Sur l'urne, on pouvait lire "44-BZH, on veut voter". La mobilisation s'est achevée place Bretagne pour le concert des Ramoneurs de menhirs... Ce lundi 28 une délégation d'A la bretonne se rend à Paris. "Nous serons reçus par les équipes de campagne d'Emmanuel Macron et de Yannick Jadot. Les autres candidats n'ont, pour l'heure pas répondu." par Vanessa Ripoche

et Rencontre avec des candidats élections présidentielles lundi 28 mars, Maison de la Bretagne à Paris : première réponse favorable l'écologiste EELV Yannick Jadot . 

Selon un sondage du Magazine "BRETONS" N° 84, seulement 31% des Bretons savent que la Bretagne a été indépendante puis autonome (1532 à 1789) pendant 900 ans. N'ayant pas de culture régionale dans nos écoles, l'Histoire de Bretagne s'apprend principalement par ces visites grand public du riche Patrimoine breton qui renvoient à l'Histoire. 

"Bretons" mars 2022 : le modèle breton, c'est Avec l'Etat, contre l'Etat" par Romain Pasquier 

"L'électorat est modéré. drotie et gauche, sur les grands sujets, coopèrent, ne sont pas dans des logiques de conflictualité. Les niveaux de corruption sont bas, le clientèlisme politique faible, la confiance des citoyens dans l'action publique, forte. Tout cela converge pour former un modèle régional d'action collective performant... Les habitants bretons se sentent plus heureux que ceux vivant ailleurs en France, donc ont un rapport plus ouvert et confiant dans leurs institutions et ainsi sont moins soupçonneux vis-à-vis de comportements malhonnêtes de leurs élites... L'héritage démocrate-chrétien est fort, avec une croyance dans le travail, la méritocratie, l'éducation, un respect de l'autorité, un rapport distancié à l'argent. Nous sommes sans doute plus proches ici du modèle nordique ou germanique.Je dis souvent que la Bretagne, c'est l'Allemagne de la France! Le Pays Basque et la Bretagne ont des identités proches avec un christianisme fondamental, ... valeur du travail, respect d'une culture locale, l'héritage d'une société rurale, un attachement à des valeurs de coopération, familiales... Les Bretons ont cru et croient encore dans le modèle républicain! A tort ou à raison, ils se sont jetés à corps perdu dans l'ascencion républicaine! On les retrouve dans toutes les institutions, au plus haut sommet de l'Etat, dans l'enseignement supérieur, l'armée, la police... Ce ne sont pas des contestataires, ils font confiance aux institutions. Cependant, s'ils s'estiment être bafoués dans leur identité, ça peut se compliquer, à l'image des épisodes des Bonnets rouges, des manifestations pour les langues... mais, en règle générale, les Bretons jouent le jeu collectif. Les meilleurs représentants d'un Etat français moderne, ce sont les Bretons!... Il faut qu'un modèle de DECENTRALISATION soit porté par une société locale. La BRETAGNE Y EST PRETE depuis des décennies, voire des siècles, parce qu'elle fait société. Si vous ne faites pas société, la décentralisation peut s'avérer pire que le système actuel."

                      O.F 22/2/2022 : Un pas de plus vers une région ALSACE!! Dans le cadre d'une consultation citoyenne, 142 000 habitants sur 163 456 votants (13% du corps électoral) viennent de s'exprimer en faveur de la fin de la région Grand Est. Le vote n'a aucune valeur juridique, mais il relance le débat sur le redécoupage contesté des régions, entrepris en 2015 par François Hollande. Frédéric Bierry, président de la Collectivité européenne d'Alsace - fusion du Bas-Rhin et du Haut-Rhin -, estime que ce lundi 21 février est historique. L'Alsace va redevenir une région à part entière. Selon les indiscrétions, Emmanuel Macron ne serait pas opposé à l'idée de redonner de l'autonomie aux Alsaciens et de redécouper le Grand Est. Une manière de mettre en difficulté l'actuel président de région, le LR Jean Rottner,  aujourd'hui soutien affiché de Valérie Pécresse, qui était pourtant considéré "Macron compatible" il y a quelques semaines... Y.M.R.  


   La Réunification identitaire bretonne : la création en 1941 d'une région administrative comprenant la Loire-Inférieure avec pour capitale Angers fut le résultat d'un découpage économique mais la mémoire collective est restée bretonne dans ces terres désormais Loire-Atlantique gérées par la région "Pays de la Loire". On n'a pas gommé les noms de lieux, les souvenirs communs. La Bretagne c'est aussi 1 500 années d'Histoire et de Culture vivante de Clisson à Ouessant. Malgré 80 années sans enseignement des cultures régionales dans nos écoles primaires, malgré l'instauration de régions équivoques comme les Pays de Loire, le coeur de la plupart des habitants de Loire-Atlantique vibre toujours breton. Depuis 30 ans, tous les sondages le confirment en faveur de la réunification Loire-Atlantique/Bretagne.A Nantes, le drapeau breton flotte au château des ducs de Bretagne et dans les stades sportifs; il y a même un adjoint aux "enjeux bretons". Le gwenn ha du est omniprésent à La Baule et au Croisic où l'on se dit en pays breton. Comment également expliquer la présence de 23 cercles celtiques et de nombreux bagadoù et festoù-noz dans toute la Loire-Atlantique? Le culturel est toujours le vecteur de l'envie et de la sincérité. D'autres signes forts : "Produit en Bretagne" fédère 474 entreprises (fin 2021) et 110 000 salariés sur cinq départements (Bretagne et Loire-Atlantique). On a gardé en attente de retour le judiciaire et policier qui ont un socle commun de Brest à Nantes. La demande du grand retour est vivement espérée à l'unanimité du conseil régional de Bretagne qui a installé une plaque Breizh 5/5 à l'entrée de l'hôtel de région. Des actions associatives ont débouché sur nombre de manifestations et 105 000 signatures de citoyens de Loire-Atlantique favorables à la Réunification. Cependant, depuis 2014, l'Assemblée nationale s'est gardée d'assouplir le droit d'option. Il faut un accord des deux conseils régionaux avec une majorité des 3/5è, ce qui bloque tout. Malgré cela une forte demande de consultations d'électeurs de Loire Atlantique se reporte sur 2023 ou 2024, après les présidentielles et le renouvellement des députés. Il suffit ensuite d'avoir la volonté de proposer une simple loi ordinaire (comme sous Hollande) pour modifier le découpage des régions. L'idéal serait alors d'obtenir l'obtention d'un budget conséquent. Avec moins de 2 milliards à disposition, la Bretagne actuelle est loin des 23 de la Catalogne, 19 du Pays de Galles et 32 de l'Ecosse. Une Bretagne réunifiée avec 5 millions d'habitants en ferait une grande région européenne où la forte identité, ses cultures affirmées à forte valeur ajoutée seraient des gages d'efficacité économique et touristique. Le renforcement jacobin et vertical depuis le discours de janvier 2017 d'Emmanuel Macron qui avait "salué Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor et la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne!" incite toutefois à la méfiance du politique, surtout en campagne.


 Glen Dissaux, élu municipal et à Brest Métropole pour EELV : "Je suis une passerelle entre l'Ecologie et l'UDB! Si Jannick Jadot est élu Président, on va pousser très fort pour la réunification de la Bretagne, pour la fin du jacobinisme à la française. Concernant Oui la Bretagne de Christian Troadec, aujourd'hui dans la majorité de Loïc Chesnais-Girard, l'UDB a suivi le sens de l'Histoire, les problématiques environnementales, climatiques et sociales, parallèlement à nous. Ce que n'ont pas fait d'autres mouvances régionalistes. Moi, je ne défends pas une nostalgie historique de la grandeur passée de la Bretagne. Je parle de l'aménagement du territoire, dans une Europe fédérale, c'est l'échelle cohérente.

         Dans le cadre de cette réunification, on peut sortir de ce modèle centralisateur. Si on réfléchit entre les trois métropoles Nantes, Rennes et Brest, on peut créer des synergies et avoir une Bretagne forte. Sur une logique de déplacements, de migrations, il y a des choses à repenser dans une Bretagne à cinq départements. On peut aussi convaincre les milieux économiques.O.F. 13/2/2022 par Christian GOUEROU


La Bretagne à cinq passera-t-telle par les "Pays"? O.F. 29/11/2021 par Serge Poirot

       Et si rapprocher les "Pays bretons" était un pas de plus vers la réunification de la Bretagne historique? C'est une piste émise par les associations BREIZH 5/5 et Bretagne prospective organisatrices du 5ème Colloque de Pontivy vendredi dernier.

Maître-mot : "LES PAYS", et "territoires que les gens vivent au plus près" selon Jean Ollivro, président de Bretagne prospective, l'un des soixante auteurs du livre "Les pays de Bretagne, racine de notre futur" publié par Diawel éditions. 

Ce livre énumère la notion de 17 "PAYS" en opposition au développement limité des métropoles et à la superposition des schémas administratifs "déconnectés de la vie des gens". Parmi la centaine de participants : "pourquoi ne pas essayer de gagner un "Pays", de grignoter le département (de Loire-Atlantique) morceau par morceau?" "Des rapprochements peuvent se faire sans rien demander à personne, pense Isabelle Camille-rapp la secrétaire de Bretagne prospective. Le "Pays de la Baule et du Croisic" s'affiche breton sans avoir besoin d'autorisation"

        BRETAGNE REUNIFIEE et morale républicaine : "On reparle actuellement, et régulièrement, de la Bretagne à cinq départements. J'y suis favorable pour une évidente raison de morale républicaine! Je n'ai jamais compris que la décision de Pétain de séparer la Loire -Atlantique (Inférieure) de la Bretagne, le 30 juin 1941, à la demande de l'occupant nazi, n'ait pas été annulée dès la Libération. C'est pourtant une décision prise par un personnage frappé d'indignité nationale et déchu de sa distinction militaire. Ce même personnage qui a aboli les institutions républicaines et les libertés fondamentales, qui a dissous les syndicats et les partis politiques, qui a instauré une législation antisémite et qui a,de fait, cautionné les crimes contre l'humanité en aidant les nazis dans leurs basses oeuvres! A la Libération il sera jugé pour intelligence avec l'ennemi et haute trahison. Pour tous ces crimes il sera emprisonné à perpétuité. Malgré tous ces faits, qu'est-ce qui explique et justifie que les gouvernements successifs d'après-guerre n'aient jamais dénoncé et surtout remis en cause cette mesure de démantèlement de la Bretagne? Dans ce débat, on est bien confronté à une question de morale républicaine, car ne pas remettre en cause le choix de Pétain et de l'occupant nazi a valeur de caution! Courrier lecteurs Fanch Crozon (Finistère) 10/12/2021

      Ecologistes et Breizh a gleiz veulent plus(o.f. 14/10/2021) : avant la session du conseil régional, le président Loïg Chesnais-Girard formule un "VOEU" pour confirmer son engagement durant la campagne. Autonomistes (Aziliz Gouez la nantaise) et écologistes (Claire Desmares-Poirrier) en veulent plus, préférant une MOTION. Parmi les impératifs qu'elles veulent voir écrits : "que l'Etat organise un référendum d'ici à 2024. Et si l'Etat ne le fait pas, que la Région s'engage à organiser une consultation en Bretagne qui pourrait peser dans le débat". Christel Marteel

    O.F. 27/9/2021 : "La réunification de la Bretagne sera une des questions portées en 2022", confirme Lydie Massard, porte-parole Union Démocratique Brétonne à leur 35ème congrès. "Ca fait consensus au conseil régional de Bretagne, les sondages sont positifs. Si ça ne se fait pas, c'est uniquement car ce n'est pas la volonté de l'Etat. Cela interroge sur la démocratie en France...Des colliers de l'Hermine sous le signe du combat à Quimper : Bernard Audic, Mission bretonne à Paris, Yvette Peaudecerf, Kendalc'h et Kenleur, Danièle Novello-Floch'hlay, créatrice du "Made in Breizh" en 1984, Denez Prigent qui dépeint "un monde où il est de plus en plus difficile de parler, de chanter, d'être en breton dans une France qui devient de plus en plus tyrannique", Christian Troadec "comment peut-on dire à la fois que l'immersion linguistique donne de bons résultats et l'interdire?"

     O.F. 8/9/2021 : Bretagne à cinq : la lettre d'élus UDB et EELV à Macron : Partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la région administrative Bretagne 22 élus UDB (Union Démocratique Bretonne) et EELV (Europe Ecologie les Verts) de Nantes, Rennes et Brest plaident pour une consultation populaire dans un courrier adressé à Emmanuel Macron. "Nous vous demandons d'enclencher le processus législatif qui permettra de consulter en 2024 les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait de rejoindre ou non la région Bretagne." Ils redisent combien ils estiment essentiel de commander des études d'impact pour mesurer le redécoupage territorial et ainsi éclairer les citoyens avant cette éventuelle consultation.         

        "Qui le sait en France? la Collectivité de Corse dispose d'un budget de 3 880 euros par habitant quand celui de la région Bretagne plafonne à 520 euros, soit un rapport de un à sept. Voilà l'exemple à suivre pour la Bretagne, Loire-Atlantique comprise... et hisser notre région au rang des grandes régions européennes. Groupe "Breizh a-gleiz.Autonomie, écologie, territoires" extrait du discours d'élus (Ana Sohier, Christian Guyonvarc'h, Nil Caouissin, Gaël Briand) Union Démocratique Bretonne à la Région. (Le Peuple breton septembre 2021)

     Réunification O.F. 10/7/2021 : "Bretagne à cinq : la consultation obligatoire rejetée. Jeudi, le sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec a voulu profiter du projet de loi "3DS" (Différenciation, décentraisation, déconcentration et simplification) pour obliger le gouvernement à consulter les citoyens sur le rattachement de la Loire Atlantique à la Bretagne. Il avait déposé un amendement pour rendre "obligatoire une consultation par l'Etat des électeurs d'un département qui formulent une demande par au moins un dixième d'entre eux, tendant à inclure ce département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe." Cette consultation n'aurait eu qu'un rôle d'éclairage du débat public. Les sénateurs l'ont rejeté après un avis défavorable du gouvernement. Le 9 juin, le sénateur Ronan Dantec avait déjà interpellé la ministre Jacqueline Gourault, lors du projet de loi par la commission d'aménagement du territoire du sénat. Mais, pour la ministre, le sujet n'était "pas tellement à l'ordre du jour".


Régionales : dimanches 20 et 27 juin 2021 - 83 conseillers régionaux élus pour 6 ans Compétences de la région : développement économique, aménagement du territoire, transports non urbains, ports et aéroports, gestion des lycées et formation professionnelle.

 Loïg CHESNAIS-GIRARD, plus jeune président de Région (44 ans), élu avec 29,84%, soit 260 918 voix sur 874 268 voix exprimées. Parmi les élus de sa liste : Loïc Hénaff, Christian Troadec, Daniel Cueff, Béatrice Macé, Paul Molac,... Autres listes : Isabelle Le Callennec 192 127 voix (21,98%) avec Marc Le Fur, Agnès Le Brun, ...,  Claire Desmares-Poirrier 176 767 voix (20,22%) avec pour l'Union démocratique Bretonne : Nil Caoussin, Christian Guyonvarc'h, Ana Sohier, Gaël Briand, ... (Au département du 35 : Denez Marchand. Pays de la Loire : 68,33% d'abstentions, la présidente sortante Christelle Morançais réélue avec 46,45% des voix exprimées; en tête dans les départements sauf en Loire-Atlantique.


     REUNIFICATION : "Une simple loi ordinaire (comme sous François Hollande) suffit pour modifier le découpage des Régions" - Une Assemblée unique avec fusion des conseils départementaux et régionaux comme en Alsace et en Corse.


     O.F 6 juin 2021 "Bretagne à cinq : 700 personnes défilent à Redon"

     Carrefour de deux départements et de deux régions, le site de la Croix des Marins s'est rempli dans ce lieu bordé par la Vilaine. La manifestation, portée par l'association Bretagne Réunie, a débuté par des prises de paroles. Plus d'une quinzaine de responsables d'associations, de militants et d'élus se sont succédé pour réclamer le retour de la Loire-Atlantique dans la région administrative bretonne : Paul MOLAC (Régions et Peuples solidaires) très applaudi, auteur de la loi sur les langues régionales, en partie censurée par le Conseil constitutionnel., Yannick Kergolot (Larem) et Marc Le Fur (Républicains). "Tous les candidats au niveau régional sont d'accord sur la réunification" soutient Philippe Clément, coprésident de Bretagne Réunie. "Nous disons qu'une loi est nécessaire".

     O.F. 10/5/2021: Le BREIZH LAB, créé en 2018 par plusieurs centaines de progressistes bretons, élus, chefs d'entreprise, membres d'associations, ...met en ligne une vingtaine de propositions. "Ce n'est pas le travail de Jean-Yves Le Drian mais une oeuvre collective". Travail "utile" pour la liste de Thierry Burlot et "source d'inspiration" pour celle de Loïc Chesnais-Girard! Quelques propositions :

  • l'ASSEMBLEE de BRETAGNE avec des compétences aujourd'hui exercées au niveau départemental et régional, complétées par celles qui lui seraient dévolues par l'Etat.
  • Une Bretagne à CINQ DEPARTEMENTS, seulement si cette réunification est "majoritairement approuvée par les habitants de Loire-Atlantique eux-mêmes".
  • Expérimenter en CENTRE-BRETAGNE le modèle d'ARCHIPEL DURABLE : mettre en place une chaîne de production allant de l'agriculture à l'industrie en passant par les activités connexes induites (transport, machine-outil, BTP, services). Ecosystèmes économiques, ces archipels doivent être également des écosystèmes de vie répondant aux besoins, usages et valeurs des JEUNES, afin de les attirer, de les retenir et de les "fidéliser" sur les territoires. Christel MARTEEL

Insee population 2018 Bretagne à 4 départements : 3 335 414 + le "44" :1 412 500 = 4ème Région de France  

Total des budgets des 13 régions françaises  : 25,5 milliards d'euros : Catalogne 23,3 Source Standard & Poor's (notations 2015) - ou un peu plus que la moitié du budget de la Bavière. Pays de Galles : 19 milliards d'euros, Ecosse : 32 milliards d'euros! ... et la Bretagne à quatre ? en 2021 : 1,6 milliards d'euros.  "Peuple breton" avril 2021 : répartition des budgets publics en France : 67% pour l'Etat, 4,5% pour les (R)égions, 19% pour le bloc communal. Budgets allemands : par tiers pour les länders fédérés, soit plus de 30% et 67% des budgets publics gérés par des administrations infra-étatiques au plus près des citoyens.

     En 2009 : carte dite "Balladur" avec la Bretagne "récupérant" la Loire-Atlantique, Val de Loire avec le Centre et Poitou avec Aquitaine...  En 2014, 2 juin, "LA RéFORME ELABOREE SUR UN COIN DE TABLE à l'Elysée";  Acte 1 : 17H30  Réunification BZH à 5   Acte 2 : 18H30 Fusion Bretagne/Pays de Loire    Acte 3 : intervention de Jean-Yves Le Drian et retour BZH à 4      Acte 4 : le législateur verrouille la fusion d'une région avec un autre département par le besoin d'accord des deux conseils régionaux et le département concerné à une majorité des 3/5. 


 www.bretagnereunie.bzh  www.portailbreton.net (plein d'infos BZH ! accès Breizh 5/5)       www.lepeuplebreton.bzh "aujourd'hui être libre, c'est être informé"

www.abp.bzh (Agence Bretagne Presse, indépendant) 

www.nhu.bzh (participatif breton et citoyen)  www.bretagne.bzh   

www.metropole.nantes.fr 


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  O.F. 21/5/2021 :   LE SONDAGE qui démantèle les Pays de la Loire... Ifop pour A la Bretonne, Unis pour un grand Val de Loire, Décidons en Vendée, suite à une collecte citoyenne. 66% légitiment un référendum près des habitants de Loire-Atlantique pour un retour éventuel de leur département en Bretagne; 63% des habitants de Loire-Atlantique voteraient pour une réunification . Un signe : les courbes d'évolution des prénoms bretons dans ce département! mais 60% des Vendéens se montrent opposés au rattachement de la Vendée à la Région Aquitaine (qui s'en va jusqu'au Pays Basque). La Vendée regarde Nantes et pas Bordeaux. De leur côté 51% des habitants de la Sarthe et de la Mayenne se disent favorables au rattachement de leur département à la Région Centre - Val de loire, mais 58% des habitants du Maine-et-Loire refusent l'adhésion au Val de Loire. Enfin, 54% des sondés de Mayenne, Sarthe et Maine-et-Loire approuveraient la création d'une Région regroupant ce trio. Une sorte de Grand Maine. Tous ces habitants n'ont cependant pas été sondés sur leur désir ou pas de rester en Pays de la Loire. par François CHRETIEN

 Nota : Distances BRETAGNE Rennes - Brest 210 km pas de péage/ VENDEE : La Roche/Yon - Bordeaux 300 km / La Roche/Yon - Nantes 85 km /péages

  O.F. 10/5/2021: Régionales 2021, "Bretagne responsable" portée par le Parti Breton et son chef de file de 28 ans, Joannic Martin, présente une liste composée d'élus locaux, de non-professionnels de la politique, avec la moitié de noms pas encartés; un rassemblement de "ceux qui veulent faire de la Bretagne une priorité". La liste souhaite qu'une ASSEMBLEE de BRETAGNE soit mise en place, en fusionnant l'échelon régional et départemental pour peser sur le Gouvernement. "On veut une Bretagne responsable de sa santé, de son modèle agricole, de sa sécurité, etc... Nous n'avons pas de parti à Paris pour aligner les fonds comme d'autres, mais aussi par choix. Nous n'avons pas besoin de nous distinguer car notre discours ne varie pas contrairement à d'autres listes. Il prend en exemple La France Insoumise et sa position sur la loi Molac protégeant les langues régionales - les députés ont voté contre : ils ont un discours différent en région et à Paris." Tanguy HOMERY

  O.F. 8/9/5/2021 : LA CULTURE, priorité de Loïg Chesnais-Girard. La directrice des Trans Musicales Béatrice MACé et le président du bagad de Lorient Bertrand Le Cam rallient le candidat qui soutiendra le redémarrage culturel post-Covid. A nouveau (suite au départ de Jean-Michel Le Boulanger à ce poste) une première vice-présidence qui sera en charge de la culture en cas de victoire. "Pour cet été, je l'ai dit aux organisateurs d'événements culturels : la Région sera à leurs côtés, quel que soit leur choix : maintenir l'événement, l'annuler, se lancer dans une réorganisation profonde induisant un risque financier important... Il faut faire attention au risque de dévitalisation lié à l'arrêt de certaines activités culturelles dans les petites communes" assure Loïg Chesnais-Girard. Olivier PAULY et : Quand le RN agace Loïg Chesnais-Girard : "J'ai mal à ma Bretagne! Candidature de Florent de Kersauson sur la liste du Rassemblement national; C'est sa liberté mais franchement ... quand on se dit attaché à la Bretagne; quand dans les derniers échanges avec cet homme il me parlait de plus de pouvoir pour les Bretons, de plus de régionalisme, et il va avec un parti nationaliste! ... qui veut SUPPRIMER LES CONSEILS REGIONAUX!... M.Penelle fait beaucoup de vent. Mais comment il défend les salariés, les ouvriers, les marins pêcheurs? Moi, je les défends. Lui est en train de faire peur à tout le monde, de désigner des boucs émissaires, de faire croire que, si on revient cinquante ans ou cent ans en arrière, tout ira mieux. Et puis, on va se faire vacciner avec une galette saucisse? Il faut arrêter les bêtises." A l'inverse, Loïg Chesnais-Girard appelle à être "fiers d'être Bretons, Français et Européens. Et pas fiers d'être nationalistes enfermés dans une couleur un peu sépia.( encre de seiche, brun)"

     Le candidat Thierry Burlot, favorable au parc éolien et aux énergies renouvelables : "La Bretagne a une vraie carence énergétique. Le vent, la mer, le solaire, l'hydrogène : la Bretagne a tout pour réussir sa transition! Je souhaite faire du pays de Saint-Brieuc une référence en la matière."

     O.F. 2/5/2021 : "Bretagne à cinq : consensus chez les têtes de liste aux élections régionales pour une Bretagne à cinq départements, comprenant la Loire-Atlantique. Mais le Référendum est-il la meilleure option pour y parvenir? Qui posera la question?   

 O.F. jeudi 22 avril 2021 : une page 8 "Bretagne", entière!! : "La Bretagne à cinq départements : le débat relancé"...Christian GOUEROU et Olivier MELENNEC (4 dossiers)

                              DOSSIER 1 : L'organisation d'un référendum est à nouveau à l'ordre du jour. A l'approche des régionales, l'association A la Bretonne! demande aux élus et aux candidats de se positionner. Un dossier ouvert depuis plus d'un demi-siècle : la partition date-t-elle du 30 juin 1941, quand le gouvernement de Vichy sort la Loire-Atlantique de la Bretagne et crée deux préfectures régionales, Angers et Rennes? Les partisans de la Région Pays de la Loire rappellent que tous les décrets de Vichy ont été abolis en août 1944... La Bretagne administrative à quatre départements remonte à un arrêté ministériel du gouvernement de Guy Mollet (SFIO) du 13 juillet 1956 au moment de la création des 22 régions programmes. Deux institutions ont échappé à la partition administrative. L'une, héritière du Parlement de Bretagne qui était une institution judiciaire : la cour d'assises de Rennes couvre les cinq départements de la Bretagne historique. La deuxième, la police, fonctionne toujours de Nantes à Brest!

Nota : les 1 000 notaires du ressort de la cour d'appel de Rennes disposent d'une marque depuis novembre 2018 avec l'hermine du drapeau breton et la plume du stylo qui servait à signer les contrats sur papier. "Notaire et breton", avec la couleur bleue qui symbolise la mer entourant les cinq départements de Bretagne historique. D'autre part, les sondages réalisés depuis plus de 30 ans indiquent que, de Nantes à Brest, entre 65 à 70% de la population sondée est favorable à la Bretagne historique. Ce référendum possible pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (sic!) peut l'être par un référendum décisionnel, avec révision constitutionnelle? ou par une "simple loi" comme en 2014? 

     Entretien avec André Rousseau, docteur en sociologie, Centre de recherche bretonne et celtique : "Lors du redécoupage proposé par François Hollande, le président de la Région Bretagne d'alors, Pierrick Massiot, avait publié, dans la presse régionale, une lettre ouverte : "à qui voudrait-on faire croire que, pour être modernes, il faudrait renoncer au nom de Bretagne, se privant ainsi d'un porte-drapeau, formidable atout pour la conquête de marchés nouveaux, vecteur d'affirmation dans le monde entier?" Ce paragraphe est saturé d'idées-forces de ce qu'est devenue "l'idée bretonne" : un mixte d'ambition économique et de culte de l'identité. Les socialistes bretons ont institutionnalisé cette idée. Avoir une identité, une culture, c'est un gage d'efficacité économique.

     Des associations militent de longue date pour la réunification, comme Bretagne réunie et Europa Breizh. Des médias participatifs comme l'Agence Bretagne Presse ou NHU, acronyme de Ni Hon-Unan ("Nous-mêmes" en français), sont aussi très actifs dans ce domaine. Sur le plan politique, en Bretagne, hormis à l'extrême-gauche, tous les partis, de l'extrême droite à la gauche, entonnent le discours de l'identité bretonne. Même le Rassemblement national revendique la réunification. Il y a sans doute pas mal d'opportunisme. 

     Nota : O.F. 4/1/2017 ," le Front National propose aux Présidentielles de supprimer les Régions au profit des communes et départements." "L'hostilité de Marine Le Pen à l'égard des langues et cultures régionales était déjà connue. Elle vient d'ajouter une nouvelle saillie à l'arsenal de son programme en préconisant purement et simplement la fin des Régions!", par Christian Troadec, Maire de Carhaix.

La droite ne veut pas laisser le monopole du régionalisme aux socialistes qui ont enfourché ce cheval dès les années 1970.

     Bretagne réunie ne réclame pas la tenue d'un référendum mais estime que c'est au Parlement français de décider cette modification des limites régionales après consultation de la population de Loire-Atlantique... Dans le "Journal du dimanche" en date du 17 janvier, 150 élus de tous bords politiques, dont 7 députés et 6 sénateurs, ont demandé au Président Emmanuel Macron d'engager le processus législatif pour que les électeurs de Loire-Atlantique soient consultés, par référendum, sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Région Bretagne.... Bretagne réunie estime que l'organisation d'un référendum par le Parlement est impossible à mettre en oeuvre "sauf révision constitutionnelle". Cette association privilégie un vote du Parlement par exemple à l'occasion de l'examen du projet de loi 3D (Décentralisation, différenciation et déconcentration), actuellement en gestation.

     Quels enjeux? A partir d'une analyse parue dans "Place publique" 2008, l'historien Alain Croix distingue quatre arguments en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. Le premier "purement négatif", souligne le caractère artificiel de la région Pays de la Loire. Le deuxième argument renvoie à l'histoire et à l'appartenance ancienne de Nantes au duché de Bretagne. le troisième argument porte sur le souci de préserver et de développer l'identité bretonne de Nantes. "Le dernier argument est aujourd'hui le plus valorisé par les partisans du rattachement, il s'agit du CARACTERE POSITIF DE L'IMAGE DE LA BRETAGNE et de ses effets en matière de tourisme et d'économie"...

Dossier 2 "Evidences" et discordances sur la Bretagne à cinq , 23/4/2021

     Jean OLLIVRO, géographe : "Dans le fait d'aborder la Bretagne, on a une évidence historique qui est flagrante. Avec le traité d'Angers de 851, Charles le Chauve reconnaissait Erispoë pour roi de Bretagne! Mais il y a aussi des évidences économiques sans parler des limites presque naturelles de la péninsule. Chaque point de cette presqu'île a une proximité maritime. On a une identité géologique et paysagère avec des terres schisteuses et granitiques, ainsi qu'un paysage de bocage unique, abîmé dans les années 1950 et 1960, qui s'étend jusqu'au Cotentin... La porte de la Loire fut toujours la principale porte de rayonnement de la péninsule. La Loire-Atlantique représente 30% de l'économie bretonne. C'est un effet de taille pour devenir une grande région européenne, avec bientôt près de cinq millions d'habitants. Un chiffre symbolique. Il y a bien sûr le réseau d'entreprises "Produit en Bretagne", mais ça va plus loin. Quand on voit les exportations du port de Nantes, elles viennent pour une grande part de l'agroalimentaire de Bretagne, six millions de tonnes. Toute la Bretagne reste attractive. On va gagner 400 000 à 500 000 habitants d'ici à 2040-2050. La Bretagne n'a pas un problème d'attractivité mais d'équilibre de classes d'âges... Il faut avoir une vision du territoire breton, qui a une richesse incroyable, des gens bosseurs. Nous avons tout pour réussir : une identité culturelle et sociale. Le rôle de la culture est crucial... Le mot BRETAGNE est bien plus porteur que le mot Pays de la Loire (qui, jusqu'aux années 1930, est surtout associé au pays du Forest et de Saint-Etienne...). La Bretagne à cinq, c'est une visibilité renforcée pour s'affirmer comme une grande région européenne, pour des appels à projet, faire du lobbying et lutter contre l'hypercentralisme français. Le fait est que nous n'avons pas le pouvoir de décision. Nous sommes avec une Bretagne un peu ratatinée à quatre départements. Est-ce que la réunification se fera? Je dirai que oui. Recueilli par Christian GOUEROU

     "A Nantes, la culture bretonne s'affiche largement. Elle est bien plus visible aujourd'hui qu'il y a 20 ans, estime Yves Averty, de l'Agence culturelle bretonne. Et ce n'est pas une reconnaissance liée à un événement ponctuel, mais régulière et durable." Nantes est donc culturellement bretonne, et personne ne le conteste. Yann-Armel HUET

                                     Quand la Bretagne à cinq fait douter les Pays de Loire 24-25 avril 2021 : poids écrasant de Nantes et de la Loire-Atlantique, qui représentent à elles-seules 37% des 3,787 millions d'habitants des Pays de la Loire ...et le sort des 63% d'habitants ligériens restant (à peine 2,361 millions sur quatre départements). "Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne pourraient ainsi rejoindre la région Centre Val de Loire. Et la Vendée pourrait se marier avec le Poitou-Charentes et une Nouvelle-Aquitaine s'étend déjà jusqu'à Biarritz sur douze départements... et aurait pour capitale régionale Bordeaux", tempère Arnaud Leclerc, professeur de sciences politiques à Nantes. "Le 28 avril 1973, la page Région des Pays de la Loire d'Ouest-France titrait : Le conseil général de la Sarthe demande à quitter les Pays de la Loire pour la région du Centre! Plus récemment, le sarthois Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques à l'université du Mans, parle dans Ouest-France d'une région "fourre-tout" et "mal née", dont le "démantèlement serait très largement souhaité", par Jean Delavaud

     Selon Yannick Le Bourdonnec, animateur des Dîners celtiques, extraits : "A l'échelle de l'Europe, la Bretagne est trop petite avec ses quatre départements. Elle est la 10ème région de France en termes de Produit intérieur brut (PIB)... La Bretagne a de sérieux atouts, elle est passée d'un complexe d'infériorité à une identité apaisée... avec l'énergie et la volonté de chefs d'entreprise qui avaient à coeur de développer leur région. Je pense notamment à François Pinault, Vincent Bolloré, Yves Rocher, Louis Le Duff (Bridor), Jean-Guy Le Floch (Armor Lux)".Recueilli par Olivier BERREZAI

     Un référendum "pour demander leur avis aux citoyens" : Florian Le Teuff, adjoint à la mairie de Nantes, délégué aux enjeux bretons, a déjà obtenu que le drapeau breton, le gwenn ha du, flotte devant la mairie de Nantes.Il s'apprête maintenant à piloter l'instance "plurielle" qui va organiser la concertation avec l'Etat afin de définir les modalités concrètes du référendum.Le Parlement serait amené à participer au processus. D'abord pour voter la loi organisant le référendum. Ensuite, pour voter la loi entérinant le redécoupage des régions. L'association Bretagne réunie objecte qu'un référendum est légalement impossible. Florian Le Teuff ne partage pas cet avis. Il s'appuie sur la loi constitutionnelle de 2003. Celle-ci dispose, dans son article 72-1, que la "modification des limites des collectivités territoriales peut églement donner lieu à la consultation des électeurs". Le précédent de la consultation sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes incite à une certaine prudence. 55% des électeurs du département de Loire-Atlantique s'étaient prononcés en faveur du transfert. mais l'Etat a finalement pris la décision inverse. Et enterré le projet... par Olivier MELENNEC.

 Dossier 4 : "Je considère qu'il existe un peuple breton!" , Jean-Jacques URVOAS

 O.F. 25 avril 2021 : Selon l'ancien ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, un REFERENDUM sur la Bretagne à cinq départements aurait plus de chance d'aboutir qu'une initiative parlementaire. La loi de janvier 2015 a créé les 14 Régions métropolitaines... Il faut tirer les leçons du passé. Les dynamiques de territoires se mesurent mal vues de Paris. Dessiner des Régions de manière centralisée, c'est presque antinomique. Il faut avoir la vigilance de l'instant pertinent et des engagements datés. Je me souviens de François de Rugy faisant la "Une" du magazine "Bretons", en disant : "Je proposerai la question de la réunification de la Bretagne..." Eh bien, il ne l'a pas fait... Nous avons empêché la disparition de la Bretagne dans un "Grand Ouest". C'était la volonté de Jean-Marc Ayrault (Premier ministre jusqu'à fin mars 2014). Les maires de Rennes, Nantes et Brest étaient d'accord avec lui. Nous avons été quelques-uns, dont Jean-Yves Le Drian, à dire : empêchons cela. Cette Région Grand Ouest ne s'est pas faite alors que le Grand Est s'est fait... Le sénateur Ronan Le Dantec parle d'un "REFERENDUM DECISIONNEL" à la ministre des Territoires. C'est une précaution que ne prend pas l'association "A la Bretonne". De fait, lors du référendum sur Notre-Dame des Landes, le Premier ministre s'est assis dessus parce qu'il n'était pas contraint par le résultat. C'était une CONSULTATION.

     Promesse de campagne : si on se refère au discours du Président Macron, le 21 juin 2018 à Quimper, il avait proclamé sa volonté de "rompre avec une conception jacobine de l'exercice des responsabilités publiques" et son souhait de "faire de la Bretagne un laboratoire de cette décentralisation de projets"... Il parle de "réunification de la Bretagne", avant de préciser : "Je croyais que cette question était dépassée". Les deux phrases disent sa conviction, elles ne ferment pas la possibilité de solliciter une autre initiative. Il peut considérer que cette question est dépassée, mais ce n'est pas pour autant que le sujet est caduc. Exemple de la Nouvelle Calédonie : le Président souhaite qu'elle reste française. Cela n'empêche pas que le gouvernement organise des référendums.

     FAVORABLE au rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : ma réponse est émotionnelle alors qu'on attend de la part d'un juriste une réponse rationnelle. C'est quelque chose qui se ressent, c'est la logique historique, c'est l'évidence : on ne peut pas visiter le château des Ducs de Bretagne à Nantes et considérer que Nantes n'est pas en Bretagne. C'est paradoxal ça. C'est une émotion. Ce n'est pas un raisonnement politique. De la même manière, je considère qu'il existe un PEUPLE BRETON. Alors que la Constitution de la République l'interdit... Pierre Joxe et le projet de loi pour la Corse en 1991, censuré par le Conseil constitutionnel : "la République française garantit à la communauté historique et culturelle vivante que constitue le peuple corse, composante du peuple français...". Le Conseil constitutionnel décide le 9 mai 1991 : "La France ne reconnait que le peuple français composé de tous les citoyens français, sans distinction d'origines, de races et de religions". Pierre Joxe parle d'une mosaïque de peuple distincts. En 1998, quand on fait les accords de Nouméa avec Lionel Jospin, on parle du PEUPLE CALEDONIEN. Il y a bien une contradiction avec la décision du Conseil constitutionnel de 1991! Mais elle est acceptable car il y a eu le REFERENDUM. On a aujourd'hui des notions qui ont prospéré de manière plus souple que la rigidité du Conseil constitutionnel. Donc je dis qu'il y a un PEUPLE BRETON. Recueilli par Christian GOUEROU 

                        EVRAN (22) : 82ème ville à s'afficher pour une Bretagne à cinq départements avec l'association  "Breizh5/5"

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     O.F. 27/4/2021 : "Nous la Bretagne", Thierry Burlot se fait fort de remporter la victoire finale aux Régionales sans avoir à fusionner avec une liste concurrente. "Pas de mystère sur les alliances, je rassemble au premier tour et je présente une équipe qui ne sera pas changée en 36 heures pour devenir bleue, rose ou verte. Nous avons besoin de clarté." Il est sur la même longueur d'onde qu'Ollivier Allain : "On connait le discours d'Europe Ecologie les Verts. Il n'est pas entendable dans une région d'élevage comme la Bretagne." La liste : La République en marche, le MoDem, l'UDI et "Territoires de Progrès", parti politique créé début 2020 par d'anciens socialistes, dont Jean-Yves Le Drian. S'y ajoutent des candidats issus de la société civile. 1/3 centre droit, 1/3 centre gauche et 1/3 société civile. Olivier MELENNEC O.F. 2/5/2021 Thierry Burlot: "On prend de grands risques avec un Référendum, mais je crois beaucoup à une grande consultation en Loire-Atlantque".

     O.F. 15/4/2021 : Régionales : Paul MOLAC se prononce pour Loïg Chesnais-Girard. Le "poids" politique du député du Morbihan (et conseiller régional) a changé depuis qu'il a réussi à faire passer, le 8 avril, sa proposition de loi en faveur des langues régionales. Il demande donc une "équipe de rassemblement avec des régionalistes,; chacun a pu apprécier la réactivité et la justesse des décisions prises par Loïg ces derniers mois." et O.F. 2 mai : nouveau soutien avec "Le parti politique "Cap écologie" créé en mars, issu de Cap21 et de l'Alliance écologique indépendante, présidé par Corinne Lepage, ancienne eurodéputée et ministre de l'Environnement (1995/97). Paul Molac pense que "la Réunification se heurtera aux écueils parisiens, les hauts fonctionnaires et les partis peu enclin à faire avancer les ambitions régionales. Les avancées, on les doit d'abord à la société civile. Il faut que le futur président de la République s'engage, et avec lui les députés bretons."

    O.F. 8/4/2021 :la Liste "Bretagne d'avenir" menée par Claire Desmares-Poirrier EELV croit beaucoup au Référendum car la Bretagne actuelle, sans la Loire-Atlantique, est une "anomalie de l'Histoire ... et souhaite que la présidence de la Région se saisisse directement de cette question.". Une vingtaine de binômes pour les écologistes et régionalistes (Europe Ecologie-Les Verts, Union Démocratique Bretonne, Nouvelle Donne, Génération écologie, Bretagne écologie et Génération.s, Les Radicaux de Gauche. "Nous sommes pour la création d'une Assemblée de Bretagne. Il est temps de fusionner la Région et les cinq départements bretons (dont la Loire-Atlantique) Vincent Jarnigon.

 Tensions vives dans la majorité régionale

     O.F. 9/4/2021 : "Les socialistes et les marcheurs s'écharpent sur les réseaux sociaux : candidature de Thierry Burlot, vice-président... La cheffe des marcheurs au conseil régional, Hind Saoud répond vertement aux propos tenus par Jean-Michel Le Boulanger, premier vice-président, fidèle de Loïg Chesnais-Girard : "La Bretagne vaut mieux que ça, chef Jean-Michel! Quand Jean-Yves Le Drian, président de la Région jusqu'en 2017, fait le choix d'Emmanuel Macron, c'est pas une messe (pour Paris)? et quand le Président de Région actuel (Loïg Chesnais-Girard) dit avoir voté aux deux tours pour Emmanuel Macron, c'est par égarement? ... Et les écologistes dans tout ça?" 

     Au-delà du match sans aucune pitié, elle pointe l'alliance probable au soir du premier tour entre les socialistes et les Verts d'EELV : "Cet appel à une liste unique avec les Verts est réellement la ligne politique que tu préconises pour la Bretagne, comme tu l'écris? Après avoir appelé à un rassemblement avec les Marcheurs de la majorité régionale, tu égraines aujourd'hui, en bon soldat, une alliance à contre-courant de ce qui a fait la Bretagne." Nouvelle référence, sans le nommer cette fois, à Jean-Yves Le Drian, qui a toujours pris soin de laisser loin derrière les écologistes avec lesquels il n'a jamais voulu s'allier." Christel Marteel

     O.F. 27/03/2021 : Loïg Chesnais-Girard : "Ma priorité, c'est le Covid, penser l'avenir de la Bretagne et ça suffit à remplir mes journées. Thierry Burlot, son vice-président qui n'a plus sa délégation, "a trahi la confiance que j'avais en lui en annonçant sa candidature à la Région. Aujourd'hui les choses sont claires". L'usine Bridor, critiquée par les Verts pour son impact sur l'environnement : "Cette usine à Liffré, je suis allé la chercher. M. Le Duff a fait confiance à la Bretagne, on doit respecter notre engagement." Concernant la convention Etat-Région sur les langues régionales : "elle va sortir, il faut prendre le temps pour qu'elle soit bien posée, bien construite." Il se prononce aussi en faveur d'une réunification de la Bretagne "La BRETAGNE A CINQ SERA UN JOUR REUNIE, J'EN SUIS PERSUADE". Il dit attendre qu'une consultation soit menée en Loire-Atlantique. Tanguy Homery

     et Thierry Burlot? "nous sommes progressistes, humanistes et profondément bretons. Notre liste sera une liste de rassemblement... Il faut fixer de nouvelles orientations en faisant fi des clivages. Il ne faut pas aborder la question environnementale dans la stigmatisation et le conflit.... Sur l'éventualité d'un mauvais score : "on saura prendre nos responsabilités. On est avant tout républicains. Mon seul adversaire, c'est le Rassemblement national et la montée des extrémismes... L'alchimie de la liste : un tiers centre-droit, un tiers centre-gauche et un tiers société civile." Joël Bigorgne

   O.F. 21/3/2021 : La droite hisse son drapeau et se donne un cap, à Plouguerneau (Finistère) : "Hissons haut la Bretagne", la liste conduite par Isabelle Le Callenec, maire de Vitré, est prête pour les régionales. Ille-et-Vilaine, Nicolas Belloir, adjoint au maire de Saint-Malo, Côtes d'Armor : Marc Le Fur, député et Véronique Méheut, adjointe au maire de Pleudihen-sur-Rance, Finistère : Stéphane Roudault, maire de Gouesnou et Gaëlle Nicolas, maire de Châteaulin, Morbihan : Patrick Le Diffon, maire de Ploërmel, Aurélie Martorell, adjointe au maire de Lorient.

     "Nous sommes régionalistes car la Bretagne est singulière. Aujourd'hui, la Région est une institution méconnue, une grosse machine administrative. Nous souhaitons faire avancer la question d'une Bretagne à cinq départements et créer une Assemblée de Bretagne. C'est un objectif qui se travaille en passant par la loi. La Région devrait aussi être chef de file pour le bilinguisme, comme en Alsace." La droite veut associer économie et écologie, foncier, immobilier, transport ... "Nous ne sommes pas prisonniers d'une idéologie", ajoute Isabelle Le Callenec, en référence à l'accord que la liste de Loig Chesnais-Girard (PS) pourrait passer avec les Verts et l'UDB, entre les deux tours. Marc Le Fur remet une couche : "l'épisode du refus du Tour de France à Rennes a marqué les esprits!" Christian Gouérou

     O.F. 2/5/2021 : "Isabelle Le Callenec : "Demander à l'Etat la tenue d'un Référendum? Je n'y crois pas trop. Certes, la Réunification passera par un vote, une consultation DECISIVE qui engage, mais il faut aussi  déposer une LOI BRETAGNE comme cela a été fait en Alsace avec le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. Il faut faire avancer cette idée comme une évidence. Y travailler tous les jours, et pas seulement au gré des élections."

     O.F. 3/4 Avril 2021 : "L'élue Les Républicains (Isabelle Le Callenec) revendique la vocation régionaliste de sa liste. Elle voudrait s'inspirer de l'exemple alsacien et obtenir une loi permettant à la Bretagne d'expérimenter une Assemblée unique et une Bretagne à cinq avec la Loire-Atlantique. "Qu'on arrête les discours, dit-elle, et qu'on y travaille concrètement. Surtout pas de référendum : c'est par la loi que ça doit se faire." L'Alsace, qui a obtenu la compétence du développement des langues régionales, est aussi à suivre sur ce terrain, pense-t-elle..." Serge Poirot

       O.F. 10/2/2021 : Bretagne à cinq : les élus (de Rennes) "pour"... la maire s'abstient. Pour un voeu demandant à l'Etat un référendum qui permettra dans un premier temps de consulter les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Région Bretagne; et, dans un deuxième temps de consulter les populations ou les collectivités des autres territoires concernés. Pour : 21 élus écologistes et 5 Génération s (Benoit Hamon), Mouvement radical d'Honoré Puil, 5 élus droite et centre, 5 élus LREM ; abstentions 20 élus socialistes et les 4 élus communistes. Total : 37 pour et 24 abstentions, pas de vote "contre". A Nantes, des votes inverses : sur 69 votants, 56 "pour" (socialistes, verts, UDB), "contre" LREM, une abstention et 12 n'ayant pas pris part au vote. Yann-Armel Huet

     

O.F. 9/2/2021 : Réunification le conseil régional affiche sa préférence  en faveur du rattachement du département de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne. C'est le sens de la petite cérémonie symbolique qui s'est déroulée, hier, à Rennes. Loïg Chesnais-Girard, président de Région, a dévoilé la plaque "Breizh 5/5" qui sera accrochée d'ici quelques jours au fronton de l'hôtel de Région. "un gest fort et symbolique qui répond à l'une des treize préconisations émises par le groupe de travail sur les coopérations Loire-Atlantique/Bretagne réunifiée, co-piloté par Jean-Michel Le Boulanger et Isabelle Le Bal", indique le communiqué de la région Bretagne. PLUS DE 70 COMMUNES ONT DEJA FAIT CE GESTE.

     O.F. 9/2/2021 : RENNES : Référendum sur la Réunification,  la majorité rennaise très partagée. Le conseil municipal de Rennes a adopté un voeu proposé par les élus écologistes et de Génération.s en faveur du référendum avec les voix de la droite et de LREM, sans celles des socialistes : "engager le processus législatif qui permettra dans un premier temps de consulter par référendum les électeurs de Loire-Atlantique sur leur souhait, ou non, de rejoindre la Bretagne; et dans un deuxième temps, si le résultat s'avérait favorable, de consulter les populations ou les collectivités des autres territoires concernés. "Il s'agit d'une question de démocratie, justifie l'élu écologiste Jean-François Monnier, en regrettant que le débat n'ait pas avancé depuis 20 ans. Cette question doit enfin être tranchée. Ce n'est pas le bon moment? Ce n'est jamais le bon moment. Mais, des élus, des associations ont remis cette question à l'agenda politique. Et la ville de Rennes doit prendre sa part." Les élus écologistes et de Génération.s souhaitent aussi que Rennes participe à l'instance qu'ambitionne de créer la ville de Nantes sur le sujet de la réunification.

     Un voeu que défend le chef de file de la droite et du centre (Libres d'agir pour Rennes), Charles Compagnon : La Bretagne nous regarde. Serons-nous à la hauteur de ce rendez-vous? Ce sujet n'est pas folklorique. Il est révélateur de la vision que l'on se fait de l'organisation territoriale ..." Même discours de son colistier centriste, le renno-nantais Loïck Le Brun ou, très passionné, de leur colistier Nicolas Boucher "ce sujet n'est pas un sujet d'histoire, c'est un rendez-vous avec l'Histoire." Pour LREM Olivier Dulucq estime que ce n'est pas à l'Etat d'organiser la consultation, et dénonce que "le président du conseil départemental de Loire-Atlantique bloque le référendum, alors qu'il a le droit de le mettre en place et que 10% de ses électeurs le demandent." La maire socialiste de Rennes, Nathalie Appéré, s'abstient sur ce voeu. Si elle se dit "très attachée à la culture et à l'identité bretonne", pour elle, "l'affirmation de la Bretagne est différente de celle de l'organisation administrative... Je me méfie des débats identitaires. Maintenant le débat existe; il traverse même parfois les familles... Il faudrait que tous ceux qui sont impactés soient interrogés. Et je ne vois pas pourquoi un Mayennais, un Costarmoricain, un Vendéen ne serait pas autorisé à avoir un avis, ou en tout cas un avis de second rang. Si référendum il y a, il doit être à l'échelle des deux régions."

       O.F. 6/2/2021 : REUNIFICATION : NANTES VEUT UN RéFéRENDUM : Son conseil municipal a voté, avec 50 voix sur 69 votants, un voeu en faveur d'une consultation sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. Un vote sans suspense, puisque c'était un engagement de la maire Johanna Rolland (PS). L'opposition municipale n'a pas pris part au vote. La Ville rappelle la pétition qui avait recueilli, en 2018, 105 000 signatures, - dont 25 000 Nantais - soit 10% du corps électoral de la Loire-Atlantique, en faveur de l'organisation d'une telle consultation. "Aucune de nos listes n'a fait autant" aux municipales, précise l'adjoint au maire en charge des enjeux bretons Florian Le Teuff. Par la voix d'Erwan Huchet (LREM) :"Si une telle consultation doit avoir lieu, elle doit être organisée par le département de Loire-Atlantique."

      O.F. 2/2/2021 : Fin des départements, "la Bretagne doit être pionnière" : pour le député UDI d'Ille-et-Vilaine, Thierry Benoit, ce serait un "vrai acte de décentralisation". "Je suis pour la création d'une ASSEMBLEE de BRETAGNE". Cette réduction du nombre de strates administratives et du nombre d'élus territoriaux , de 287(dont 204 conseillers départementaux et 83 conseillers régionaux) à 102 conseillers territoriaux (un conseiller territorial par canton du redécoupage des cantons de 2015). "Les échéances électorales de 2021, qui verront l'élection des conseillers départementaux et régionaux, sont une occasion historique d'ouvrir un grand débat avec nos concitoyens quant à la possibilité de simplifier notre organisation institutionnelle bretonne... Elle autorise la réunification des cinq départements bretons si les habitants de Loire-Atlantique décidaient de rejoindre la région Bretagne, offrant ainsi la perspective de la création d'une belle région Val-de-Loire organisée autour des villes d'Angers, Laval, Tours, Le Mans, Orléans". Vincent Jarnigon

     O.F. 28/1/2021 :  Réunification : Le Drian favorable à un référendum lors de l'émission FR3 Bretagne "Vox Breizh" "pour trancher la question d'un éventuel rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative. "Depuis tout le temps, je suis favorable à ce qu'il y ait un référendum. J'espère qu'il aura lieu." a déclaré le ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil régional de Bretagne (...) il faut que les habitants de Loire-Atlantique disent ce qu'ils veulent, tout simplement. Découpage territorial sous la présidence de François Hollande : "Je me suis opposé très fortement à l'époque à ce que l'on réunifie l'ensemble des Pays de la Loire avec la Bretagne. Une région, c'est d'abord une volonté de vivre ensemble, une réalité sociale, une culture."

 O.F. 23/1/2021 : Sans parti, Daniel CUEFF officialise sa candidature aux Régionales. Objectif du premier maire (Langouët) à signer un arrêté anti-pesticides : créer une dynamique autour de problèmes qui se posent en Bretagne, avec un rassemblement de personnes en dehors des appareils politiques et de leur logique, souvent tournées vers d'autres élections, notamment nationales. Au coeur de son programme l'ECOLOGIE. Delphine Van Hauwaert/ Sur le site www.bretagne-ma-vie.bzh Daniel CUEFF se tourne résolument dans une dimension bretonne, parlant également de Fédération des Régions d'Europe, avec un plan Marshall des langues bretonne et gallèse (mémoires des peuples), REUNIFICATION de la Bretagne historique : "une majorité de Bretons régulièrement interrogés revendiquent le rattachement de la Loire-Atlantique à l'actuelle Région Bretagne". Voir ci-dessous la tribune concernant un référendum. Compléments O.F. 27/4/2021 : "Candidats bretilliens avec Olivier Roellinger, célèbre chef étoilé cancalais et Philippe Le Duff, 48 ans, chef d'entreprise à Bruz et fils de Louis Le Duff ..."

     O.F. 2/5/2021 : "Pour Daniel CUEFF, faut-il un Référendum? je me méfie de qui posera la question. Il va falloir combattre, ne pas attendre le bon vouloir de l'Etat.. La Bretagne à cinq est un fait. Je propose dans la foulée des élections régionales la création d'une CHAMBRE REGIONALE CITOYENNE pour mener à bien la consultation."

    O.F. 23/1/2021 : "Pourquoi Thierry BURLOT, Vice-président à la Région en charge de l'environnement, de l'eau, de la biodiversité et du climat,  pourrait être un rassembleur" que beaucoup semblaient attendre, ... il n'est pas encore officiellement candidat mais sa candidature est un "secret de polichinelle". L'ancien maire de Pléguien (Côtes d'Armor) a réputation d'homme du compromis qui gère "en transparence" avec une "capacité à faire discuter des gens qui s'opposent"... Christel Marteel

      O.F. 18/1/2021 : Des élus pour une Bretagne à 5 départements : dans une tribune publiée par le "Journal du Dimanche", 150 élus, dont sept députés et six sénateurs, demandent à Emmanuel Macron un REFERENDUM en Loire-Atlantique afin que ce département puisse rejoindre la région Bretagne.. Si la réponse est positive, en tenir un second, avec les Bretons et les Ligériens. Parmi les signataires : Thierry BENOIT, député UDI de Fougères, Daniel SALMON, sénateur écologiste, Daniel CUEFF ancien maire de Langouët (croisade anti-pesticides),... des maires : Montfort/Meu, Argentré-du-Plessis, Montreuil-le-Gast, ...; Léna LOUARN vice-présidente de la Région en charges des langues de Bretagne, ...des adjoints et conseillers municipaux de Rennes, Brest, Nantes, Lorient et Vannes, entre autres ... Olivier BERREZAI 

     O.F. 14/1/2021 : "Si elle est favorable à un référendum, Joanna Rolland, maire socialiste de Nantes, voterait non au rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Et vous, Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes? je considère que ce sujet n'est pas l'urgence du moment. Après, si référendum il doit y avoir, il doit se faire à l'échelle des deux régions. Je peux comprendre qu'il y a des gens pour qui c'est le combat d'une vie. ce n'est pas le mien.

     Le président socialiste sortant Loïg chesnais-Girard a assuré qu'il ne serait pas le candidat de la majorité présidentielle aux régionales en juin. Vous le soutenez? Il n'a jamais caché son identité politique, social-démocrate, socialiste. Il porte une vision d'un nouveau souffle breton, décentralisateur, écologique, solidaire.

     Communiqué de presse Parti breton 12/01/2021 Joannic Martin 

     Joanna Rolland, Maire de Nantes, a annoncé qu'elle voterait "non" au rattachement de la Loire-Atlantique à la Région administrative Bretagne. Avec cette déclaration, le piège du référendum commence à se profiler. L'Union Démocratique Bretonne y tient une responsabilité en ayant continué à faire élire Joanna Rolland aux dernières élections municipales. Nous voyons mal comment les élus UDB nantais pourraient accepter de continuer à siéger dans la majorité. 

     Depuis la clôture du droit d'option, le Parti Breton n'a cessé d'affirmer son opposition à la voie référendaire. Les raisons ne manquent pas. Un référendum organisé dans ces conditions, c'est la porte ouverte à tous les chantages et toutes les manipulations politiques. Les représentants PS comme Joanna Rolland ou Philippe Grosvalet n'ont défendu le référendum que dans le simple but de mieux saborder le "oui" par la suite. Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, est aujourd'hui pieds et poings liés et devra se soumettre à la volonté du Parti Socialiste.

     Le Parti Breton renouvelle sa demande pressante d'effectuer la Réunification de la Bretagne par la voie législative, notamment par la loi 4D dont l'étude s'ouvre bientôt. La Réunification a été possible pour la Normandie et pour l'Alsace, elle l'est aussi pour la Bretagne. (via adp.bzh)

    et "Communiqué de presse Bretagne Réunie : C'est sans surprise que Bretagne Réunie découvre la dernière prise de position de Joanna Rolland sur la Réunification., car, déjà au lendemain de sa réélection, dans le "Figaro" de juillet 2020, elle indiquait que, malgré la nomination d'un adjoint aux enjeux bretons, elle restait hostile à la Réunification."

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          O.F. 24/12/2020 : "Elysée : tout est possible en 2022" la BD fiction de Philippe Moreau Chevrolet. Cyril Hanouna élu président en 2022! après avoir soutenu Emmanuel Macron et les Gilets jaunes. C'est la séduction que peut exercer un présentateur télé : Donald Trump aux USA, Beppe Grillo en Italie, Volodymyr Zelensky en Ukraine, ... Une enquête montre que 79% des Français disent vouloir exprimer un vote protestataire au premier tour de la présidentielle de 2022. Ils n'ont plus confiance dans les politiques... Avec une crise sanitaire qui dure et une crise économique violente, on n'est pas à l'abri de surprises. Le système n'est plus verrouillé par les politiques. C'est à la fois positif et inquiétant. N'importe qui pourrait arriver au pouvoir. D'autant plus avec une abstention très forte." Yves-Marie Robin

     O.F. 7/1/2021 :"ex : Donald Trump jusqu'à la lie ... qui nie toujours sa défaite (malgré décompte des bulletins, dizaines de recours, vote solennel des grands électeurs, incitation à manifester à l'intention des groupes d'extrême droite, intimidation d'un président comme dans un mauvais remake du Parrain pour donner 11 780 voix de plus en Géorgie,...). La démocratie américaine découvre ses vulnérabilités. Quand on prête ses clefs de voiture à ce type de leader, on ne les reprend pas si facilement. C'est une leçon." par Laurent Marchand, en charge de l'international et 8/1/2021 : "... ce qui vient de se produire à Washington n'est pas seulement un problème américain mais l'illustration de la fragilité de la démocratie à l'heure où la fragmentation/polarisation des sociétés rencontre la révolution de Twitter et de Facebook. Ces transformations technologiques favorisent la dissémination des fausses nouvelles, la propagation des théories du complot. Elles rendent plus difficile de distinguer la vérité du mensonge..." par Dominique Moïsi.

     Sondage décembre 2020 sur toute la France, base lecteurs Journal "Le Figaro" : Faut-il rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne? Oui 56,43% Non 43,57%

        O.F. 18/12/2020 : "Le Gwenn ha du flotte désormais à la mairie de Nantes" aux côtés des drapeaux nantais, français et européen. C'était une promesse de campagne de la maire socialiste Johanna Rolland qui a rappelé ses engagements sur la question bretonne, dont un débat à venir, début 2021, en conseil municipal : il s'agira de demander à l'Etat d'organiser un référendum décisionnel sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne. Il y a tout juste deux ans, le conseil départemental de Loire-Atlantique a adopté un voeu similaire."

        O.F. 31/12/2020 : "Le Gwenn ha Du se répand sur Twitter : en janvier et février, Twitter a activé un émoj breton temporaire. Les internautes pouvaient insérer le Gwen ha Du dans leurs messages. Le résultat? Plus de 400 000 petits drapeaux noirs et blancs ont envahi Twitter. Mais ... pas de quoi transformer l'essai : ils n'ont toujours pas été validés par le consortium (américain) Unicode, chargé de créer les nouveaux émojis.

     Dans le revue "Bretons octobre 2020" le militant associatif "A la nantaise", Florian Le Teuff (Europe Ecologie-Les verts), adjoint en charge des "enjeux bretons" à Nantes, signale qu'à l'échelon local "pas une seule manifestation politique, culturelle ou sportive n'y est organisée sans que flottent des drapeaux bretons. ... Il y a eu treize sondages sur la réunification depuis vingt ans en Loire-Atlantique, avec une moyenne de 57% des personnes interrogées se disant favorables au rattachement, 25% défavorables et le reste sans avis arrêté. C'est significatif... Il y a un décalage entre la population et certains de ses élus sur ce sujet. Ces derniers peuvent être installés dans une certaine routine et ne souhaitent pas bouleverser leurs habitudes... Lors de sa première mandature, Johanna Rolland avait déjà montré une sensibilité bretonne : soutien à l'enseignement de la langue bretonne, plaques de rues bilingues... le fait d'avoir inscrit au programme la volonté d'organiser un référendum sur la réunification et ma délégation "enjeux bretons" doivent marquer une vraie rupture. 

     25/11/2020 : "Chacun a en soi un peu de souffle breton" : sortie du livre du président du conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, le "Souffle breton", ...ressenti à un moment, dans un stade, en voyant le Gwenn ha du, dans un fest-noz ou aux Vieilles charrues ... C'est une manière de vivre un peu différente et originale, qui n'enlève en rien votre fierté d'être dans la République et d'être européens... Nous prenons des risques à tout concentrer au niveau national. Il vaut mieux tester plusieurs choses. Et quoi de mieux que la décentralisation pour le faire? Cela n'enlève pas l'égalité républicaine. Au contraire, cela favorise l'émulation entre les territoires. Quand il y a de belles idées, elles peuvent se démultiplier très vite. Et quand un projet échoue, ce n'est pas toute la France qui échoue.

     Qui peut croire qu'on vit de la même manière en Bretagne, en Corse ou en Auvergne? La France est multiple. Il faut donner de l'air, du souffle et faire en sorte que l'on puisse adapter, inventer et innover au niveau des territoires en s'appuyant sur leurs identités, leur culture, sur leur manière de vivre. Et puis au niveau local, on peut agir et montrer aux citoyens ce que nous faisons, en étant à la portée des "baffes"! C'est sain que l'on puisse être interpellé directement.

     La Bretagne à quatre ou à cinq? : je fais une allusion... mais dans la réflexion globale que je souhaitais porter dans ce livre, je ne pense pas qu'il y avait quelque chose à ajouter à tout ce qui a déjà été dit sur ce sujet*. Christel Marteel

          (*lire ci-dessous les 13 préconisations du groupe-travail de novembre 2019) 

"Le souffle breton, une région pour la république". Editions Locus Solus. 12 euros

     O.F. 12/10/2020 : Les militants bretons tiennent à un référendum. Ils veulent remettre dans l'actualité politique la question du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Les militants d'"A la bretonne" ont rassemblé 100 personnes pour un colloque, hier.

     Le week-end a bien commencé pour les militants bretons. Samedi, la maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), donne son feu vert à l'installation du Gwenn ha du dans la cour de l'hôtel de ville, en décembre.

     Il a été beaucoup question de référendum, de son périmètre et de ses modalités d'organisation. Le président du conseil départemental de Loire-Atlantique PS (Philippe Grosvalet) est pour à condition qu'il s'agisse d'un référendum décisionnel, organisé par l'Etat : "nous sommes encore, ici, traumatisés par Notre-Dame-des-Landes." Le vote "oui" sur le transfert de l'aéroport n'avait pas été suivi d'effet. Reste à convaincre le gouvernement. "Il faut créer un rapport de force avec l'Etat", plaide Marc Le Fur, député LR 22, "le lobby des bretons a déjà montré sa capacité à peser", croit aussi Yannick Kerlogot, député LREM 22. Les élections régionales et départementales arrivent en mars... "Nous organiserons un autre événement politique en février, à destination des candidats" annonce Christophe Prugne, président d'"A la bretonne". Claire Dubois

     O.F. 10/10/2020 : La voie du référendum ne séduit plus Bretagne Réunie.

     Un colloque sur la démocratie régionale et un éventuel rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne a lieu dimanche à Nantes. Pour sa part, l'association Bretagne Réunie dit s'interroger aujourd'hui "sur la nécessité de passer par un référendum pour réunifier une région qui a été partitionnée par DECRET", en constatant que "l'Etat et les collectivités territoriales complexifient à loisir le processus qui amènerait à la réunification". Bretagne Réunie est à l'origine de la pétition qui a recueilli 105 000 signatures en Loire-Atlantique pour demander l'organisation d'une consultation des électeurs de ce département sur la modification des limites régionales, en incluant le département de la Loire-Atlantique dans le territoire de la région Bretagne.

    Nota : "partitionnée par décret"; le 30 juin 1941 le Gouvernement de Vichy créé des "régions économiques". Nantes est associée à Angers et laFrance1941 1 Bretagne est composée de seulement quatre départements. Une ligne de "démarcation" coupe la France.

   France1941 2

       Un plan de division (avec la Bretagne à 5 départements) avait pourtant été établi par le Conseil national de mai à août 1941 mais jamais appliqué.

En avril 1941, on créé 18 préfectures de régions chargées de la police, du ravitaillement et du prix. Pétain voulait établir des "groupements provisoires... répondant à une nécessité immédiate, économique, sous pression allemande, n'engageant nullement l'avenir de la constitution des provinces." Il était traditionnaliste et favorable à une Bretagne à cinq départements ainsi qu'au retour aux provinces de l'Ancien Régime. A la Libération, les lois et décrets de Vichy sont devenus caduques ... Le "provisoire", lui, continue ... Il faudra attendre 1956 pour constituer 22 "régions économiques de programme " puis les transformer en "circonscriptions d'action régionale" en 1959, "régions administratives" en 1963. En 2014, on passe de 22 régions (depuis 1970, la Corse séparée de la région Provence-Côte d'Azur) à 13 régions.
2020 : la France compte 35.000 communes dans une Union Européenne qui en compte 89.000! Budget Pays de Galles 19 milliards d'euros,Ecosse 32 et Bretagne 1,66. Avec BZH à 5, la Bretagne deviendrait la 4ème Région de France avec 4,7 millions d'habitants (Insee 2018 BZHx4 = 3 335 414 + 44 = 1 412 500).

     En 2009, une carte dite "Balladur" proposait la Bretagne "récupérant" la Loire-Atlantique; le Val de Loire avec le Centre et le Poitou à l'Aquitaine.Le 2 juin 2014, à 17h30 Réunification; 18h30 Fusion Bretagne/Pays de Loire puis intervention de Jean-Yves Le Drian pour écarter cette décision du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault. Novembre 2014, on "complexifie" avec la demande d'accord des deux conseils régionaux et du département concerné à une majorité des 3/5. Janvier 2017, le Front National propose aux Présidentielles de supprimer les Régions au profit des communes et départements. Et s'étonne "avec fureur"  - ce jour avec le Rassemblement National - être refusé au colloque "bien qu'étant le seul mouvement qui défend les réalités historiques et les cultures locales" .../...

     O.F. 9/10/2020 : Réunification : le Parti breton hostile à un référendum. Il salue par ailleurs l'organisation d'un colloque, dimanche à Nantes, portant sur la démocratie régionale. Si la tenue d'un référendum est actée, estime le Parti breton "c'est le gouvernement qui décidera des électeurs à questionner mais également de la formulation de la question. C'est autant de critères que l'on peut manipuler à son aise pour influencer le scrutin en faveur de la nouvelle position récente d'un En-Marche pro-Grand Ouest.". Pour sa part, le Parti breton demande la réunification de la Bretagne (historique) par décret.

Nota : le Parti breton a été créé en 2000 en Loire-Atlantique, de sensibilité centre gauche/centre droit : "pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante".

     O.F. 7/10/2020 : Bretagne réunifiée : un référendum d'ici 2024?

     A six mois des élections régionales et départementales, le sujet de la réunification de la Bretagne s'invite dans la campagne. Ce sera le thème d'un colloque à Nantes, dimanche 11 octobre. Kévin Jézéquel, vice-président de l'association "A la bretonne!", en collaboration avec le groupe de réflexion "Breizh Civic Lab" et son président Stéphane Péan, invitent une centaine d'élus et de candidats, ainsi que des représentants d'associations, à échanger sur l'avenir institutionnel de la Bretagne; dont les députés LREM Florian Bachelier (35), Yannick Kerlogot (22), Jean-Charles Larsonneur (29) et Anne-France Brunet (44), le sénateur écologiste (44) Ronan Dantec, Paul Molac député (56), Sandrine Josso, députée MoDem (44), Jean-Jacques Urvoas, député PS (29) qui milite depuis 2014 pour une collectivité unique en Bretagne, qui remplacerait le conseil régional et les conseils départementaux.

     "A la bretonne!", créée en juillet 2020, revendique 200 adhérents et "vise à construire la Bretagne, Loire-Atlantique incluse" d'une manière transpartisane, indépendante et ouverte sur le monde. Ce colloque sur la démocratie régionale arrive à la suite d'une pétition qui a eu un vaste écho en Loire-Atlantique (105 000 signataires) pour demander un référendum sur la réunification de la Bretagne. L'idée semble faire son chemin. En février 2020, les conseillers régionaux bretons ont voté une provision de 100 000 euros pour le financer. Et, depuis mars, la maire PS de Nantes, Joanna Rolland, a un adjoint en charge des enjeux bretons, Florian Le Teuff. En cas de vote favorable à la réunification dans ce département, deux autres référendums, en Bretagne et dans les Pays de la Loire, devraient alors être organisés. Olivier Mélennec   

     O.F. 3/4 octobre 2020 : Régionales : le centre met une gauche à la droite

     "Ils veulent une Bretagne unie, mais pour construire une équipe "ouverte, du centre gauche au centre droit", les centristes commencent par une scission au conseil régional avec le président de leur groupe Marc Le Fur (LR). Le directeur de lycée de Fougères, Bernard Marboeuf, et le maire de Saint-Grégoire, Pierre Breteau, respectivement président et porte-parole de "Bretagne unie", entendent proposer aux Bretons un axe central, une alternative politique. Dans ce groupe également : la Maire de Pontivy Christine Le Strat, la Guideloise ex-LR Anne-Maud Goujon, Delphine David, ancienne Maire de Montfort-sur-Meu et la Quimpéroise Isabelle Le Bal, conseillère régionale MoDem.

     Les sujets : la fracture territoriale entre l'ouest et l'est de la Bretagne, la transition écologique, la réunification de la Bretagne. "Nous voulons une consultation des habitants", réclame Isabelle Le Bal... Main tendue aux Marcheurs? Christel Marteel

     "Préconisations concernant les coopérations entre la Loire-Atlantique et la Bretagne administrative dans la perspective d'une réunification" : groupe de travail co-présidé par Isabelle Le Bal et Jean-Michel Le Boulanger - novembre 2019.

     Mot de Loïg CHESNAIS-GIRARD, Président du Conseil régional de Bretagne : "La Région Bretagne, affirmant régulièrement son attachement à ses frontières historiques, oeuvre, dans de nombreux domaines, à des rapprochements avec la Loire-Atlantique. Ces partenariats très nombreux, dans les domaines économiques, sociaux, culturels, souvent soutenus par le Conseil régional de Bretagne, doivent être largement amplifiés. Portés par des acteurs de terrain, ils illustrent très concrètement les analyses des études et des sondages... Ils construisent une unité bretonne par les faits. Le document "Préconisations ..." a été soumis aux élus régionaux lors de la dernière séance plénière le 10 juillet dernier." courrier en date du 31/07/2020

     La question du périmètre de la région Bretagne fait débat depuis des décennies. La Bretagne, durant 1500 ans, s'est organisée de Nantes à Brest, ou de Clisson à Ouessant. Et si la Révolution française a découpé l'ancienne province en 5 départements, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale ces 5 départements formaient la Bretagne. Cette très longue unité bretonne a été rompue quand la Loire-Atlantique a été intégrée à la Région des Pays-de-la-Loire, créée de toute pièce et, en somme, artificielle.. Beaucoup espéraient que ce découpage peu respectueux de l'histoire -comme des souhaits souvent exprimés par les populations de la péninsule -, serait démenti en 2015 (Acte III de la décentralisation). Il n'en a rien été.Un droit d'option de trois ans imposait aux départements désirant opter pour des régions l'adoption à la majorité des trois cinquièmes. L'article L.4122-1 s'avérait impraticable. Une pétition initiée par l'association Bretagne Réunie, réclamant l'organisation par le Conseil départemental de Loire-Atlantique d'une consultation citoyenne sur la réunification a été signée par plus de 105 000 habitants de ce département! Las! le département de Loire-Atlantique a décidé de ne pas organiser la consultation demandée et de s'en remettre à l'Etat. Un sondage très récent (août 2019, TMO) a rappelé, une nouvelle fois, l'attachement très fort des Bretonnes et des Bretons à leur identité et à leur territoire, y compris en Loire-Atlantique. Question démocratique : les périmètres des collectivités doivent-ils correspondre aux sentiments d'appartenance et aux voeux exprimés par les populations?

     Les départements de la Sarthe, du Maine-et-Loire et de la Mayenne veulent peser face à la métropole nantaise. Leurs échanges pourraient aboutir, à terme, à la création d'un super département à l'est de leur région administrative de rattachement, ce qui ressemble en l'état au projet alsacien de collectivité unique porté par les départements du Bas et du Haut-Rhin au sein de la Région Grand Est.

     Treize préconisations pour la Bretagne :

  1. des représentations cartographiques systématiquement à 5 : la géographie existe par la carte et ces représentations sont percutantes pour celle ou celui qui les regardent.
  2. des études prospectives réalisées à l'échelle de la Bretagne réunie
  3. observer à 5 départements
  4. établir un tableau de bord budgétaire de la Bretagne à 5
  5. s'afficher Breizh 5/5 : en apposant un panneau à l'entrée des communes
  6. poursuivre notre soutien à des structures culturelles en Loire-Atlantique
  7. valoriser les structures installées en Bretagne administrative dont l'action est pour partie conduite en Loire-Atlantique
  8. encourager plus fortement le développement de la Marque Bretagne en Loire-Atlantique
  9. développer Destination Bretagne Loire Océan : offre touristique autour de dix territoires, identification de la reconnaissance mondiale de la Bretagne.
  10. inviter les représentants de la Loire-Atlantique à participer aux grands événements bretons
  11. relancer la commission mixte Bretagne - Loire-Atlantique : la culture (langues de Bretagne comprises, breton et gallo), patrimoine avec notamment le canal de Nantes à Brest, tourisme, sport, aménagement du territoire et environnement, développement économique (essor maritime et portuaire et émergence d'une filière industrielle des énergies marines).
  12. converger sur certains sujets stratégiques pour l'avenir de la Bretagne : fibre optique, l'outil Foncier de Bretagne
  13. consulter la population

     Auditions : Pierre Villeneuve, juriste et ancien directeur des services juridiques du Conseil régional, Fabrice Roussel (Voyage à Nantes et 1er Vice-président de Nantes Métropole), Malo Bouessel du bourg, directeur de Produit en Bretagne, Gwen Rio (Tradisel 44), Yves-Martin Derrien (Pomona Episaveur), Laurent Guillet (Cidre Kérisac 44), Aristide Melou, Jean-Philippe Douis et Yan Balbaca (lunettes Naoned 44), Jean Ollivro, professeur de géographie à l'Université de Rennes II, Romain Pasquier, CNRS, Conseil Culturel de Bretagne : (Bernez Rouz (Tav Kemper), Jean-Pierre Thomin (Kanomp Breizh), Claudine Perron (Eblul/Elen), Catherine Latour (Institut Culturel de Bretagne), Sylvie Boisnard (Agence bretonne culturelle du 44), Loeiz Le Bras (Dastum), Bob Haslé (Bodadeg ar  Sonerion), René-Claude Migaud (Arts de Bretagne) et Gwenaël Fauchille (Conseil culturel)

     O.F. 24/08/2020 : Assemblée de Bretagne : ce que veut l'UDB : l'Union Démocratique bretonne prépare les Régionales et pose les bases d'une nouvelle collectivité "autonome, solidaire et écologique" qui remplacerait à la fois le conseil régional de Bretagne, les conseils départementaux de Bretagne, inclus la Loire-Atlantique, selon la porte-parole Lydie Massard à l'université d'été du parti à Lorient. L'Assemblée aurait des compétences élargies (mer, agriculture, jeunesse, personnes âgées, langue, histoire de la Bretagne, ..) dotée de 30 milliards d'euros; une projection faite à partir de l'exemple gallois. L'organisation fédérale passe par la "revalorisation du concept de "pays", partie intégrante de la culture bretonne, échelon intermédiaire entre la commune et la région au sein desquels se regrouperaient les intercommunalités concernées. Catherine Jaouen

   O.F.  01/08/2020 : François de Rugy refait surface (un an après l'affaire des homards"). L'ex-ministre est candidat à la présidence du groupe LREM à l'Assemblée nationale.  Il est persuadé que sa fibre écolo, son passé de ministre et de président de l'Assemblée nationale lui donneront un atout majeur dans cette élection des 9 et 10 septembre. Trophée indispensable qu'il lui faudra décrocher s'il veut aller plus loin. Autour de lui, il ne cache pas vouloir être tête de liste LREM aux régionales de mars 2021 en Pays de la Loire. Arnaud Wajdzik.

  Rappel ; 13 janvier 2018 : "lueur d'espoir pour les partisans de la réunification, les déclarations du (de l'ancien) Président de l'Assemblée nationale François de Rugy qui s'était engagé à mettre la question en débat lors de son mandat...."

        et depuis, la présidente (LR) du Conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais ("présidente du Conseil régional de Bretagne" - bourde d'Edouard Philippe premier ministre en février 2019!) . Elle eut aussi à subir en janvier 2019 des jets d'oeufs, lait et farine sur son agence immobilière au Mans. Oeuvre d'activistes bretons pour rappeler que sa région est "fantoche" et que la Loire-Atlantique est un territoire "historiquement breton".

     O.F. 10/07/2020 "Voyage à Nantes" (VAN) : le détour breton, Ar veaj e Naoned, figure sur le site internet Tourismebretagne.fr  Le rendez-vous nantais, fixé du 8 août au 29 septembre, a déjà mis un pied dans la région voisine. "C'est une question de territoire et de visibilité, explique Jean Blaise, son directeur. Nous voulions, nous aussi, être une destination de la Bretagne. Car elle est plus connue à l'étranger que les Pays de la Loire." Cette intégration du Voyage à Nantes à la marque Bretagne n'est peut-être qu'un début. "C'est un premier pas. Les discussions entre la région Bretagne et la maire de Nantes, Joanna Rolland, vont se poursuivre." détaille Jean Blaise. Voilà qui sonne, en tout cas, comme un signal positif pour les défenseurs d'une Bretagne à cinq départements. Dans un communiqué, Pierre-Emmanuel Marais, porte-parole de l'Union démocratique bretonne et élu municipal de Nantes, a salué une "demande cohérente avec l'appartenance culturelle du pays nantais à l'ensemble breton." Le conseil municipal de Nantes a créé une délégation sur le rattachement du département à la Bretagne, attribuée à Florian Le Teuff qui voit "une avancée significative et une vraie rupture". Mais il veut aller "au-delà". En ligne de mire la demande d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Mathieu Gruel

     O.F. 10/07/2020 : " "Soutien remarqué à "Oui la Bretagne" : "Nous défendons la réunification et l'assemblée de Bretagne dans un esprit d'ouverture", explique Christian Troadec, le maire de Carhaix. Six élus, dont le président du Conseil régional, Loîc Chesnais-Girard (PS), sont venus rejoindre Christian Troadec devant l'hémicycle régional : trois vice-présidents (tes) , Lena Louarn (langues de Bretagne), Jean-Michel Le Boulanger (culture), et Thierry Burlot (environnement et biodiversité) et deux conseillers régionalistes, Mona Bras et Paul Molac. Est-ce l'annonce d'un combat mené en commun pour les prochaines régionales, prévues en mars 2021?

O.F. 11/12/07/2020 : "Bretagne à cinq : le débat est relancé" : une nouvelle association "A la Bretonne", veut relancer le débat sur la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne". Jeudi soir, à Rennes, Christophe Prugne, président de l'association, et des élus nantais ont pris part à la rencontre comme Florian Le Teuff, adjoint au maire de Nantes en charge des enjeux bretons, le sénateur de Loire-Atlantique Ronan Dantec et Aziliz Gouez, de l'association "Territoires 44". 13 propositions : la réponse du vice-président de la région, Jean-Michel Le Boulanger, ne s'est pas fait attendre puisque écrites par un groupe de travail du conseil régional :

réaliser les cartes de la Bretagne avec les cinq départements, soutenir financièrement les associations bretonnes, en particulier dans le domaine culturel agissant en Loire-Atlantique, relancer la commission mixte Bretagne-Loire-Atlantique, développer les études prospectives sur la Bretagne en choisissant comme périmètre les cinq départements. Surtout : un REFERENDUM auprès de la population de Loire-Atlantique ("la clé est là" selon Loïc Chesnais-Girard) et des quatre départements de la Bretagne administrative. Pauline Boutin

O.F. 10/O.F. 18/06/2020: "... Avancer sur la Bretagne à cinq"

     Les élus régionaux vont-ils faire un peu de rab'? Emmanuel Macron réfléchit à différer les élections régionales, prévues en 2021, de plus d'un an : afin de pouvoir faire adopter "une grande loi" de DECENTRALISATION avant. S'oriente-t-on vers un nouveau chamboulement du calendrier électoral? Après des municipales fortement perturbées par l'épidémie du coronavirus cette année, un autre changement pourrait intervenir en mars 2021. Il concernerait, cette fois, le scrutin régional.

     Le chef de l'état réfléchit à un report de ce rendez-vous, après la Présidentielle d'avril-mai 2022. Son objectif avoué? Faire adopter une "grande loi" de décentralisation, donnant davantage de pouvoirs - notamment financier - aux collectivités. Pour l'instant, l'heure est à la concertation. Avec, comme horizon, un accord -ou un désaccord- politique en juillet. A cette fin, Emmanuel Macron a reçu lundi Renaud Muselier (LR), le président de l'Association des régions de France. L'a-t-il convaincu? A l'issue de cette réunion, le Marseillais ne s'est pas montré opposé à un tel report "S'il faut, évidemment, peser le pour et le contre d'une telle idée, il ne me semble pas qu'elle doive être d'emblée rejetée".

     Président PS de la Bretagne, Loïg Chesnais-Girard ne se dit "pas intéressé" par ce débat sur la date. Par contre, il est prêt à travailler "si on nous donne du temps pour avancer sur la Bretagne à cinq, sur la reconnaissance des langues régionales, sur davantage de libertés pour agir, sur la gestion des fonds européens au service des territoires et des transitions... Avec autre chose que des bouts de ficelles"... Yves-Marie ROBIN

     O.F. 16/06/2020 : La culture bretonne fait débat dans les Pays de la Loire. les élus du Groupe écologistes et citoyens au conseil régional des Pays de la Loire n'ont pas apprécié le refus de la majorité LR-UDI de soutenir deux associations qui font vivre la culture et la langue bretonnes dans les Pays de la Loire. Ils regrettent ce refus "alors que la préservation des langues régionales fait pourtant partie des nouvelles compétences de la Région". Franck Nicolon, coprésident du groupe explique : "En facilitant l'accès à la culture bretonne en Pays de la Loire, les deux associations demandeuses, Kreizenn Dafar Sevenadurel Keltiek (Centre de ressources sur la culture celtique) et Kentelioù an Noz (cours du soir) participent à la survie et au développement de la langue bretonne en Loire-Atlantique. La Région doit tenir compte des 6 500 brittophones de Loire-Atlantique (source Insee)."

    O.F. 22/05/2020 : "Le fédéralisme est une question de démocratie. La France est un Etat centralisé. C'est même le modèle mondial en la matière. On prend la décision en haut et on l'impose en bas. Toutefois, à travers certaines décisions, la population se rend bien compte de l'absurdité de cette centralisation. Ainsi, lors du confinement, l'interdiction depuis Paris de l'accès aux plages a laissé un goût amer aux Bretonnes et aux Bretons. Bretagne, lieu de vacances pour les Parisiens et non un lieu de vie. La Constitution prétend que l'Etat est décentralisé, mais cela consiste en réalité à prendre les décisions en haut et les faire appliquer par les collectivités territoriales sans qu'elles aient les moyens juridiques et financiers qui vont avec. Ca s'appelle "refiler la patate chaude" : le jacobinisme centralise le pouvoir et décentralise les difficultés. Plutôt qu'une République centralisée, nous voulons une République fédérale, plus démocratique, la confiance d'un Etat envers ses citoyens, dans ses territoires, les minorités qui vivent sur son sol." Lydie Massard, porte-parole de l'Union démocratique bretonne.

    O.F. 06/03/2020 : "Les dix propositions phares de Franck Darcel" : pour défendre la culture bretonne à Rennes, la liste menée par un rockeur de la new wave des années 1970 :

  1. Réunifier la Bretagne : la liste Rennes Bretagne Europe défend la réunification de la Bretagne historique "qui pourra peser un réel poids économique en Europe. Rennes doit garder le rôle de capitale administrative dans cette future Bretagne à cinq départements" sachant que Nantes serait capitale industrielle et Brest, capitale portuaire.
  2. En finir avec le "racket de Bercy" : audit sur les flux financiers entre la Bretagne et Bercy, afin de connaître le différentiel précis entre les taxes et impôts divers qui partent d'ici vers l'Ile-de-France, et sur ce qui est reversé ensuite sous forme de dotation ou d'aides."
  3. Créer un Grand Rennes 
  4. Métro et tramways
  5. Priorité au vélo
  6. Un vaste réseau piétonnier
  7. Légaliser le cannabis
  8. Revenir à la semaine de quatre jours (scolaires)
  9. Démocratie directe
  10. Réhabiliter l'Histoire (identité bretonne, circuit patrimonial)

   O.F. 20/02/2020 : "Un drapeau breton sur les grilles de la mairie de Nantes" Les membres de Bretagne réunie ont de la mémoire. L'association, qui milite pour le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, est allée, mercredi, rappeler à la maire de Nantes une "promesse" qu'elle avait formulée lors de la campagne de 2014 : "la candidate socialiste Johanna Rolland s'était engagée par écrit à hisser le drapeau de la Bretagne sur l'hôtel de ville de Nantes". Or, son mandat s'achève et, regrette Bretagne réunie, "l'engagement n'a toujours pas été respecté". Pour le lui rappeler, des membres du comité nantais de l'association sont allés hisser, eux-mêmes, le "Gwenn ha du" sur les grilles de l'hôtel de ville, en précisant qu'"ils souhaitent que cette installation symbolique perdure".

 Nota : Johanna Rolland est favorable au "regroupement de la Bretagne et des Pays de Loire en une seule région"; la maire de Rennes, Nathalie Appéré est "favorable à un référendum s'adressant aux habitants des deux régions"; quant à Emmanuel Macron, le 17 janvier 2017, il avait "salué Quimper, le Finistère, l'Ille et Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la LOIRE-ATLANTIQUE, Bonjour la Bretagne!" et promis le 19 avril 2017 la "ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires".

     O.F. 14/02/2020 : Réunification : le conseil régional prêt à financer un référendum.

     Après la rédaction d'un rapport sur les coopérations entre la Bretagne administrative et la Loire-Atlantique, cette fois, la collectivité régionale votera une provision de 100 000 euros pour l'organisation d'un REFERENDUM sur le sujet de la REUNIFICATION. Il s'agit, expliquera Loïc Chesnais-Girard (PS), le président du conseil régional, de "marquer encore davantage notre engagement collectif et unanime pour une Bretagne à cinq départements". Pour un tel référendum, une pétition avait réuni les signatures de 105 000 habitants de Loire-Atlantique.

     O.F. 21/01/2020 : Les élus régionaux bretons ont posé devant la château des Ducs de Bretagne avec les responsables de l'association Bretagne réunie (Paul Loret/Henri Colliot) : le groupe Droite, Centre et Régionalistes du conseil régional de Bretagne s'est réuni à Nantes pour ses voeux. "L'an passé, nous étions à Roscoff pour parler du Brexit, souligne Marc Le Fur, leur chef de file. Cette année, nous avons choisi d'adresser nos voeux depuis Nantes pour réaffirmer notre attachement à la réunification de la Bretagne historique." Une cause qui avance trop lentement au goût de l'élu costarmoricain. "Nous exigeons que le conseil régional puisse débattre en session extraordinaire du sujet de la réunification. Nous demandons une ligne budgétaire pour soutenir les associations de Loire-Atlantique qui militent pour cette réunification. Enfin, nous réclamons que toutes les études économiques sur la Bretagne portent désormais sur les cinq départements."

O.F. 15/01/2020 : Où en est la réunification de la Bretagne?

     Le redécoupage des régions administratives de juin 2014, sur un coin de table à l'Elysée, a-t-il été la vraie occasion manquée de la réunification de la Bretagne? "Non, répond Paul Loret, président de l'association Bretagne Réunie, lors d'un débat organisé, le 11 janvier, par l'Institut Culturel de Bretagne, à Vannes. "Lors du rapport Balladur en 2009, nous étions plus proches. Mais, dans les deux cas, nous avons eu contre nous un Premier ministre opposé à la Bretagne à cinq." Il s'agissait de François Fillon, pour la droite UMP en 2009, et de Jean-Marc Ayrault, pour la gauche PS, en 2014.

     65 à 70% de la population sondée est favorable

Sur le terrain constitutionnel, en novembre 2014, le législateur a verrouillé : il faut l'accord des deux conseils régionaux et du département concernés, à une majorité des 3/5. Mission impossible. Sur le terrain politique, la métropolisation actuelle n'aide pas la Bretagne à cinq. Les maires des deux grandes métropoles (bretonnes) n'y seraient pas favorables. Pour le géographe Yves Lebailly, favorable à la réunification, "le bon niveau de métropole, c'est la Bretagne à cinq". La Bretagne historique compte 4,7 millions d'habitants au 1er janvier 2017.

     La donne a changé depuis que plus de 105 000 signatures de citoyens de Loire-Atlantique favorables au projet ont été déposées au conseil départemental. "La réunification est en marche, souligne Paul Loret. Nous demandons un référendum décisionnel en Loire-Atlantique. On nous répond que ce n'est pas possible à l'échelle du département. Pourquoi était-ce réalisable pour l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes?" Les sondages, depuis plus de 30 ans, disent que, de Nantes à Brest, entre 65 à 70% de la population sondée est favorable à une Bretagne historique.

     A l'occasion des municipales, Bretagne Réunie sollicite les candidats. A Nantes, la sortante Johanna Roland propose une grande région qui irait du Mans à Brest... Mais la maire a promis "un débat sur un voeu demandant à l'état un référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne" dès le début du mandat. Quant au conseil régional de Bretagne, il appuie l'organisation d'un référendum en Loire-Atlantique. Face à un Président Macron qui a déclaré, le 21 juin 2018 à Quimper, que la question était "dépassée", le chemin est escarpé.

 Christian GOUEROU   

     O.F. 08/01/2020 : ICE (Initiatives Citoyennes Européennes) : l'Union Européenne permet , depuis 2012, de faire entendre les "minorités" et obtenir des lois contraignantes. Samedi 11 janvier, l'Institut Culturel de Bretagne (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) organise à Vannes un colloque pour défendre la culture bretonne. Deux ICE au programme le matin : sauvegarde des minorités (catalan, basque, corse, breton, gallois, écossais, frison, etc...) - pas le gallo? -  suite au plus de un million de signatures recueillies, et "cohésion territoriale". L'après-midi, tables rondes sur la politique linguistique de la Bretagne et sur la REUNIFICATION de la BRETAGNE, animée par Paul Loret de l'association Bretagne Réunie.

     O.F. 20/12/2019 : "A la session de l'assemblée régionale, le président du conseil régional, Loïc Chesnais-Girard, resté fidèle au Parti socialiste, a été titillé par Marc Le Fur (LR) lui reprochant de ne pas être assez offensif sur l'objectif des trois heures du train entre Brest, Quimper et Paris, ou bien encore sur la réunification et le retour de la Loire-Atlantique au sein des frontières de la Bretagne historique.

     O.F. 16/12/2019 : "Que veulent les Bretons pour leur région?" une plateforme est ouverte sur "parole-aux-bretons.make.org" avec quatre questions : Comment mieux protéger l'environnement? Comment améliorer la qualité de vie? Comment développer l'emploi? Comment rendre la Bretagne plus solidaire? (lien social, intergénérationnel, égalité territoriale)? On fait l'impasse "historique" sur la Bretagne... à moins que dans l"intergénérationnel" on pense aussi aux générations antérieures ayant connu une Bretagne de Brest à Clisson, et l'éventualité de faire transmettre aux plus jeunes cette époque à l'école primaire et dans les milieux associatifs. Un débat doit ensuite se mettre en place pour "enrichir les réflexions et notre compréhension des attentes des citoyens" ajoute Gil Vauquelin, directeur régional de la banque des territoires.

      Kengo.bzh N°2/2019 : "L'initiative est partie d'un constat : il y a un blocage sur la manière de porter le débat sur la réunification de la Bretagne et des compétences régionales." Brendan Guillouzic-Gouret pose le cadre. Avec la quinzaine de membres de l'association DIBAB (décider en breton) de Loire-Atlantique, il milite depuis sa création pour un référendum sur le sujet "porté par les Bretons et non par Paris (...)  Devant le manque d'initiative des institutions et des politiques, le collectif Dibab a commandé un sondage sur l'hypothèse du retour de la Loire-Atlantique en Bretagne auprès de l'institut TMO à Rennes. Le sondage, aussi porté par le cercle de réflexion Breizh civic lab, a été financé aux deux-tiers via un financement participatif sur la plate-forme Kengo.bzh. Résultat pour 1 683 personnes sondées sur la "Réunification" dans les cinq départements historiques : 78% de la population a une opinion et considère que c'est un "SUJET".

     O.F. 28/02/2020 : "Rennes, Bretagne, Europe" menée par Franck Darcel : "aucun membre de la liste n'est encarté dans un parti politique dont le siège est en Ile-de-France. Les membres représentent tous les quartiers de Rennes, beaucoup ont des responsabilités associatives. Quinze membres de la liste sont adhérents au groupe de réflexion Breiz Europa qui travaille sur les perspectives d'une Bretagne émancipée et écoresponsable, au sein d'une France et d'une Europe fédérale... Liste régionaliste : il ne faut pas tourner le dos à l'Histoire, mais au contraire ré-affirmer l'identité bretonne de Rennes dans une Bretagne réunifiée. Projets : politique linguistique ambitieuse, musée et circuit ducal, maison Ti ar vro regroupant les acteurs des cultures bretonne et gallèse, nouveau musée consacré aux peintres de Bretagne, ...Olivier Berrazai

         Coût de la campagne municipales de Rennes : Nathalie Appéré (PS) 200 000 euros, Carole Gandon (LREM) 140 000 euros, ... Franck Darcel 9 000 euros 

     20/11/2019 : "Franck Darcel, écrivain, guitariste du groupe Marquis de Sade, candidat "contre un certain système" avec "Rennes Bretagne Europe" aux municipales; la moitié de la liste sera composée d'adhérents de Breizh Europa. Avec la mainmise d'Edmond Hervé (maire de Rennes de 1977 à 2008) un phénomène d'apparatchiks s'est créé, essentiellement carriériste, qui se contente de miettes. 84% du budget de l'Etat consacré à la Culture est dépensé en Ille-de-France et 1% seulement en Bretagne. Notre liste dénonce un système auquel toutes les autres souscrivent. Il faudrait une liste qui veuille travailler vraiment à la réunification de la Bretagne et à donner plus de pouvoirs aux villes bretonnes. Vu comment se comportent les socialos-jacobins depuis quarante ans, cela me parait difficile avec eux. Quant aux Verts, depuis 2008, ils font bons ménage avec les socialistes et leur bilan écologique est médiocre. Si la Bretagne n'est pas réunifiée, si on n'a pas un système fédéral en France, on restera une ville de province. Tout ça ne tient pas compte des réalités européennes actuelles. En France, les régions n'ont aucun pouvoir. Je me sens breton et j'ai envie d'une Bretagne forte, avec Nantes et Saint-Nazaire. Ma visée, c'est une Bretagne avec plus de pouvoirs dans une France fédérale au sein d'une Europe fédérale, et ce n'est ni de droite ni de gauche." Yann-Armel HUET

compléments O.F. 12/12/2019 : "...Le grand Rennes, avec dix à douze communes de la première couronne, capitale d'une super Bretagne avec le 44; rendre à leur ruralité les communes qui n'ont rien à faire là et paient pour le métro; à terme une fourniture d'électricité locale en grande partie renouvelable (notamment hydrolien en mer); abandon EPR Flamanville, vices de construction et dérive financière; prolonger les lignes de métro avec trois lignes de tramway; position infantile vis-à-vis de Paris, nos impôts passent par Bercy avant de nous revenir sous forme de dotations; réhabiliter la salle de la Cité en salle de concerts, construire une Arena, un musée du Patrimoine ducal, une maison des langues patrimoniales car "l'histoire bretonne, à l'image du mythe arthurien, n'est pas mise en valeur. Il faut que la Bretagne brille". Virginie ENEE

     O.F. 9/11/2019 : La Bretagne qui veut compter jusqu'à cinq. Bertrand Nicolas président de "Breizh 5/5" : "nous sommes parvenus à convaincre 69 communes à installer des panneaux (dont Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, ...). Il faut compter au moins six mois de contacts après un vote du conseil municipal. Une Bretagne à cinq départements serait plus forte sur le plan économique. Ce n'est pas un problème de droite ou de gauche.Et puis, le sentiment breton est très fort. Au cours de leur Histoire, les Bretons ont toujours su se rassembler. Qu'on nous laisse faire vivre notre territoire, avec de vraies régions. Nous ne désespérons pas et cette réunification viendra un jour. Les autres départements Pays de Loire peuvent construire une belle Région Val-de-Loire. Mais il leur appartiendra d'en décider." Didier GOURIN

     O.F. 6/11/2019 : Les débats de Breizh 5/5. La quatrième édition des Rencontres de l'association qui milite pour le réunification de la Bretagne à cinq départements, avec la Loire-Atlantique, aura lieu ce vendredi 8 novembre à Pontivy, avec aussi la participation du think tank Bretagne prospective.. On y parlera de la réalité des solidarités en Bretagne, de la valorisation des produits de la mer et de la terre, de l'attachement des jeunes Bretons à leur région d'origine et des dynamiques des territoires. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

     O.F. 14/10/2019 : Oui la Bretagne! réfléchit déjà aux régionales de 2021 :  née en 2015, de la coalition de l'Union démocratique bretonne (UDB) et du mouvement pour la Bretagne (PLB) (93 000 voix aux précédentes élections régionales , 6,71% des bulletins) A Carhaix, l'autonomie de la Bretagne a été évoquée comme une réponse posible aux urgences écologiques, économiques et énergétiques. A l'exemple de "Yes Wales" "de jeunes générations se sont mobilisées pour défendre notre région, peser sur des décisions importantes comme le refus de l'installation d'une centrale nucléaire. Ce sont les petites communautés qui créeront l'Europe de demain." François Alfonsi, député européen corse, ajoute : "Les peuples européens sont confrontés à des urgences différentes selon les territoires. Les réponses seront trouvées par les peuples concernés. les solutions ne peuvent être que technocratiques, elles doivent être issues d'une dynamique humaine." Raphaëlle Besançon

     O.F. 30/09/2019 : Manifestation à Nantes : 500 participants; Bretagne Réunie n'avait pas apporté son soutien..."

     O.F. 19/09/2019 : BRETAGNE à 5 : Breizh Civic lab écrit aux élus régionaux . Alors qu'un récent sondage a montré qu'une majorité pouvait exister au sein de la Bretagne historique à cinq départements en faveur de la réunification, et du retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, Breizh civic lab, un groupe de réflexion sur l'avenir de la Bretagne, à l'origine de ce sondage, a écrit, mercredi, aux conseillers régionaux bretons. Il leur demande sur ce sujet d'organiser un large débat citoyen. Il propose même de le mettre en place dans un an, à l'automne 2020, en amont des prochaines élections régionales. Sur ce même sujet, Stéphane Péan, le président de Breizh civic lab, a aussi rencontré plusieurs parlementaires bretons ou leurs collaborateurs.

   O.F. 11/09/2019 : "Culture bretonne : les cinq colliers de l'Hermine 2019 : Paul Loret, co-président de l'association Bretagne réunie qui milite pour la Bretagne historique à cinq départements, Malo Bouessel du Bourg, directeur du réseau Produit en Bretagne qui fédère plus de 400 entreprises bretonnes sur les cinq départements (110 000 salariés), ...

  O.F. 31/08/2019 : SONDAGE sur la réunification : précision

Selon un sondage réalisé par TMO (échantillon de 1 683 personnes) dans les cinq départements de la Bretagne historique, 50% de ses habitants sont "très favorables" ou "plutôt favorables" au rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne, 28% y étant en revanche "défavorables". Il convient de noter que le pourcentage de personnes "favorables au rattachement" est plus élevé en Loire-Atlantique (53%) que dans les quatre départements de la Bretagne administrative où, en moyenne, 47% des personnes consultées se disent "très favorables" ou "plutôt favorables" à une Bretagne réunifiée.

     O.F. 24 juin 2019 : "Des questions à poser sur l'avenir de la Bretagne : dès mars 2020, Jean-Yves de Chaisemartin, maire de Paimpol, et Caroline Ollivro, porte-parole de "Breizh Europa", souhaitent une consultation sur la future organisation politique de la Bretagne. "Breizh Europa" milite pour une Bretagne la plus autonome possible dans une Europe fédérale. "Donnons la parole aux Bretons!C'est à eux de décider", lâche le bouillonnant maire de Paimpol. Qui ne veut pas toutefois s'en tenir à la seule question de l'assemblée unique de Bretagne. "En mars prochain se dérouleront les élections municipales. Faisons de ce rendez-vous démocratique l'occasion de répondre à trois questions fondamentales, indissociables les unes des autres" :

  • la réunification de la Bretagne, question à poser dans les cinq départements; seule la parole des Bretons permettra d'éviter ces jeux de pouvoir qui minent le débat public.
  • pour ou contre la création d'une assemblée unique de Bretagne; en finir avec le jacobinisme archaïque alors que la plupart des Etats européens connaissent une organisation décentralisée. L'assemblée, collectivité unique qui remplacerait les cinq départements et la Région, élue au suffrage universel, pouvant prélever l'impôt et dotée de compétences renforcées.
  • pour ou contre la fusion des communes; à elle seule la France compte 35 000 communes dans une Union européenne qui en compte 89 000! la fusion permettra de partager les projets, de développer les budgets, de maîtriser les impôts, ...  Joël BIGORGNE

     O.F. lundi 17 juin 2019 :  Les Progressistes bretons au travail à Rennes : un "laboratoire d'idées" du mouvement lancé à la fin de l'année dernière par Jean-Yves Le Drian. Quatre thèmes animés par un binôme :

  • Breizh Europe par Bernard Poignant (PS) et Marie-Pierre Védrenne (Modem) récemment élue députée européenne.
  • Breizh Différenciation : Jean-Michel Le Boulanger, premier vice-président de la Région et Romain Pasquier, enseignant-chercheur à Sciences po Rennes; redonner un "nouveau souffle à la DECENTRALISATION".
  • Breizh Transition avec Thierry Burlot, vice-président de la Région (environnement) et Carole Saout-Grit, ingénieure d'études en océanographie physique
  • Breizh Innov, sur les innovations économiques et sociales avec Maurie-Laure Collet, Kalicea (ressources humaines) et Bruno Gruselle, directeur-adjoint de l'ENSTA, école d'ingénieurs de Brest.

Lors du lancement des Progressistes bretons, début avril, Michel Barnier, le négociateur du Brexit, était venu jouer le rôle du grand témoin. Ce dimanche, c'était au tour de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT qui a plaidé pour l'Europe qui a permis des avancées sociales et une transition écologique qui apporte aussi de la justice sociale." Didier GOURIN

 et suite mardi 18 juin : "l'ancien ministre Jean-Jacques URVOAS plaide pour que les électeurs bretons soient consultés sur la création d'une collectivité unique qui remplacerait les départements et la Région (proposition de janvier 2014) Une fenêtre de tir l'intéresse : l'opportunité d'un texte législatif avec le projet de loi "Proximité et territoires" qui sera débattu à l'automne 2019. .. La Loi Notre n'a pas permis de faire avancer le projet. Un amendement de Paul MOLAC sur la fusion des départements et des Régions fut rejeté en février 2015.

     O.F. jeudi 16 mai 2019 : "Le parti Fédéraliste Européen : il travaille ensemble depuis les Régionales de 2015. "Suppression de la commission européenne pour la remplacer par un président de l'Europe élu au suffrage universel; une décentralisation d'envergure, liberté d'organisation aux Etats, aux Régions, renforcement du contrôle des frontières extérieures de l'Europe, instauration d'une police qui puisse agir dans toute la zone euro, sans oublier l'écologie, la lutte contre le dumping social et l'évasion fiscale. Disposant de peu de moyens, le PFE ne pourra présenter des bulletins de votes que dans un tiers des départements, mais il y en aura partout en Bretagne et en Loire-Atlantique.PFE :  Parti Breton, Breizh Europa, En Avant Bretagne, Citoyens d'Europe, Objectif Euro/Région Alsace, 4 000 sympathisants. Yann-Armel HUET

     O.F. lundi 13 mai 2019 : "Elections européennes du 26 mai : Loïc CHESNAIS-GIRARD (PS) président de la Région Bretagne, ... ménager toutes les composantes de sa majorité au conseil régional où l'on trouve des élus PS, LREM, radicaux, communistes et régionalistes. Il aura besoin de tout le monde pour se faire réélire en 2021. "Les candidats bretons à cette élection européenne le savent. J'attends d'eux des engagements forts pour le projet européen, mais aussi pour tous les grands sujets bretons, pour faire avancer le progrès social, pour accélérer les transitions écologiques, et enfin faire émerger une Europe des Régions. Face aux enjeux économiques, climatiques et de biodiversité, face au péril nationaliste, il faut redonner du coeur et du corps à l'Europe et ces élections peuvent y participer."

     O.F. samedi 13 avril 2019 : "Pour une réaffirmation des territoires", Point de vue de Thierry BENOIT, député UDI d'I&V. .. "pour retrouver sa cohésion, la réforme territoriale occupe une place prépondérante. Les réformes initiées sous le précédent quinquennat n'ont pas tenu leurs promesses. La fracture territoriale reste une réalité : la loi de modernisation de l'action publique a abouti à un renforcement des métropoles.

     La nouvelle CARTE DES REGIONS, dessinée en catimini sur un coin de table à l'Elysée, a déçu. Ainsi, la possibilité pour la Loire-Atlantique de rejoindre notre région est rendue quasiment impossible par le veto suspensif de la région de départ imposé par l'ancienne majorité socialiste. La loi NOTRe n'a pas eu les effets escomptés. Le nombre de conseillers départementaux a augmenté, alors que les compétences des Départements ont diminué. Le coût de l'action publique n'a pas baissé et son efficacité s'est altérée.

     La décentralisation est une impérieuse nécessité ... avec une plus grande responsabilisation des villes moyennes représentatives des bassins de vie et des réalités locales : transports plus performants, maintien des services publics de proximité, investissements stratégiques valorisant les savoir-faire locaux... Réhabiliter le rôle de conseiller territorial, médiateur idéal pour relayer les besoins des communes et des intercommunalités. 70% des moyens mobilisés dans le cadre des contrats de plan Etats-Régions financent des projets situés en zone urbaine. La Bretagne est le périmètre pertinent pour expérimenter cette nouvelle organisation territoriale, qui compterait les parlementaires, les conseillers territoriaux et les élus locaux.

     O.F. mardi 19 mars 2019 : "Produit en Bretagne dans le Grand débat" : 430 entreprises et 110 000 salariés. Elle a tenu à se faire entendre à l'occasion du Grand débat. Pour dire ce qui va bien : le dynamisme de l'économie bretonne; l'agriculture soucieuse d'apporter plus de valeur ajoutée dans ses productions, l'innovation avec l'exemple de la cybersécurité (lutte contre les piratages informatiques) ou encore le niveau de formation des jeunes Bretons.

     La REUNIFICATION : Produit en Bretagne en profite aussi pour dire ce qui marche moins bien en Bretagne. La Bretagne n'avance pas à la même vitesse entre la Haute et la Basse Bretagne. Elle demande que les transports de marchandises et des matières premières se développent par le rail et la mer (ferroutage et merroutage). Comment faire? Produit en Bretagne suggère que la Région puisse prendre la main sur ces dossiers, à condition d'affecter à la Collectivité régionale un budget un peu plus conséquent que celui d'aujourd'hui. Elle plaide ainsi pour une Région "pilote stratégique du territoire".

     Produit en Bretagne remet aussi sur la table la REUNIFICATION de la Bretagne, une Bretagne à cinq départements avec le retour de la Loire-Atlantique où l'association est bien présente.

     Un droit à l'expérimentation : plus d'argent pour la culture en Bretagne : c'est une autre revendication de l'association qui juge la politique de l'état "très inégalitaire" et pointe les dépenses somptuaires en "Ile-de-France". Et, dans la foulée, Produit en Bretagne revendique bien plus de moyens pour la langue bretonne. Elle le dit clairement : "Elle est notre héritage, mais elle est aussi une richesse et un vecteur de différenciation, de repérabilité, de valorisation et de cohésion qui sont autant d'avantages précieux pour le développement territorial."

     O.F. 12/3/19 : "La coordination Kevre Breizh, représentante des grandes fédérations associatives de culture et de langues de Bretagne, regrette l'absence de la culture au Grand débat.En matière de "droits culturels et linguistiques" l'Etat n'a pas tenu ses engagements. La réforme du lycée et du bac est en train de réduire considérablement la place des langues régionales, mises en concurrence avec les langues de l'Antiquité, plus valorisées"... Samedi, un grand débat s'est tenu en breton, à Morlaix,  où il a été question de décentralisation, pour plus de pouvoir à la Bretagne historique. Une réunification de la Bretagne sur laquelle s'est penché, le lendemain, un groupe de travail lors d'une journée de discussion organisée par un groupe de Gilets jaunes, à Quimper.

    O.F.  dimanche 3 mars 2019 : Bretagne réunie poursuit sa réflexion : hier à Nantes des militants bretons ont "pris acte du déni de démocratie de Philippe Grosvalet, président du conseil départemental de Loire-Atlantique. Un constat s'est fait jour : une Bretagne administrative réunissant les cinq départements historiques ne peut naître que d'une volonté politique...

    62 communes ont rejoint la démarche engagée par l'association "Breizh 5/5" visant à "rendre visible la volonté de la majorité des Bretons pour cette réunification". Cette volonté se traduit par la pose de panneaux arborant les célèbres hermines, à l'entrée des villes (ile de Sein, Saint-Brieuc, Vannes, Guérande, ...)

     Les Bretons sont les moins pessimistes quant à l'avenir de la société française (63% quand la moyenne nationale est à 70%). 77% sont attachés à la Bretagne, 55% des Ligériens aux Pays de la Loire.

     O.F. samedi 9 février 2019 : "Les Bretons un peu plus maîtres de leur destin. Succès garanti :  Loïg Chesnais-Girard a souhaité la bienvenue à Edouard Philippe pour sa "deuxième étape bretonne après Nantes". Applaudissements très nourris dans la salle et rappel de l'espoir de la région de voir un jour une Bretagne à cinq départements avec le retour de la Loire-Atlantique.

     Le matin le Premier Ministre avait signé un Contrat d'avenir avec les Pays-de-la-Loire en commettant la bourde monumentale désignant Christelle Morançais comme la "présidente du conseil régional de Bretagne"..

     Pacte d'accessibilité et Contrat d'action publique : l'Etat lâche du lest dans le domaine de l'eau, des énergies marines et du développement des ports ou de l'économie. La Bretagne va innover en associant la région au choix des villes pouvant bénéficier du dispositif Pinel qui favorise les investissements immobiliers. La Bretagne est invitée à devenir un "laboratoire de l'action publique". Didier Gourin

     Ouest-France samedi 26 janvier 2019 : "Point de vue, les casse-têtes territoriaux ont la vie dure.

     A l'exception des élus et de la bureaucratie de la région Pays de la Loire, personne n'est satisfait de ce découpage. L'expression  d'une identité bretonne "à cinq départements" correspondant à un périmètre forgé il y a plus de 1 100 ans, loin de s'évanouir, ne cesse de se renforcer au sein de la société civile.

     Deux questions demeurent néanmoins délicates : l'identification d'une capitale pour la région Bretagne réunifiée (pourquoi ne pas retenir la mondialement connue Saint-Malo pour ne pas avoir à choisir entre Nantes et Rennes?) ...

(Nota au passage : devises des malouins Complice "Ni Français, ni Breton, Malouin je suis" et "Malouin d'abord, Breton ensuite... et Français s'il en reste" qui doivent dater de la "République de Saint-Malo" ( 1590 - 1594) pendant les guerres de religion et l'époque prospère des grandes "découvertes maritimes".)

     .... et le devenir des quatre départements "restants" des Pays de la Loire. La plus complexe de ces deux questions est sans doute la seconde, car elle implique de bouleverser à nouveau des périmètres territoriaux récemment remaniés. Pourtant, il serait vain de croire que l'on pourra encore longtemps traiter par le mépris ce puzzle territorial.

     ... Le découpage régional français de 1956 continue à susciter des réserves ou de vives oppositions. Si l'affront de la création de deux Normandie a été lavé par la réforme territoriale de 2015, l'exclusion de la "Loire Inférieure" de la Bretagne a été confirmée. Dans ce contexte, la conseil départemental de la Loire-Atlantique, à défaut de réclamer le rattachement du département à la région Bretagne, a ouvert la porte, le 17 décembre, à l'organisation d'un REFERENDUM sur la question. La prise de position "jésuitique" du conseil départemental de Loire-Atlantique illustre le malaise que le statu quo de la réforme de 2015 n'a pas su dissiper : la région Pays de la Loire est mal née, mais son possible démantèlement (très largement souhaité) est un pur casse-tête.

     Revenons un instant sur la genèse d'une Bretagne à quatre départements et sur l'émergence d'une région "Pays de la Loire "fourre-tout" regroupant des territoires des anciennes provinces de Bretagne, Poitou, Maine et Anjou. En 1941, le géographe allemand Walter Christaller chercha à mettre en application sa théorie des "places centrales" pour découper le territoire français en une vingtaine de régions. Son découpage faisait de Brest la capitale d'une Bretagne à quatre départements et de Nantes la capitale d'une région "Poitou Aunis". Lorsque le 30 juin 1941, le découpage effectif fut acté, la position de la ligne de démarcation contraria le projet de Christaller : si la Bretagne ne comportait en effet que quatre départements, l'ensemble régional porté par Nantes fut radicalement bouleversé, n'incluant plus la Vendée mais incorporant la partie de l'Indre-et-Loire située en zone occupée.

     Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le découpage chaotique de 1941 (qui ne correspondait pas non plus aux voeux de la "commission des provinces" du gouvernement de Vichy) servit de trame au découpage régional de 1956 tout en subissant des aménagements eux-mêmes arbitraires (exclusion de l'Indre-et-Loire et inclusion de la Vendée dans l'ensemble territorial sous l'autorité de Nantes)... par Jean-Pascal Gayant, professeur de sciences économiques Le Mans Université et CREM.

       Cahier de doléances Grand débat dans les mairies jusqu'à mi-mars 2019 : "demander un Référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne à 5 départements" Déjà possible l'appel aux 103 000 pétitionnaires du 44 ... et les mouvements culturels bretons du 22, 29, 35 et 56... vaste réservoir servant d'appel d'air à la population bretonne...

     sur le site www.granddebat.fr , parmi les 4 rubriques et les questions préparées, vos réponses sont réattribuées par mail "Accusé de réception de votre participation" avec un sérieux élagage qui annule les propositions "dérangeantes", style "réunification BZH" une proposition qui passe alors en "corbeille". Reste en visuel des réponses passe-partout : que pensez-vous du service public sur prise de rendez-vous? un vrai flop! Reste encore et toujours la rue et la volonté des élus bretons ...

ou, quand même par courrier, l'envoi de vos propositions à Mission Grand Débat 244, boulevard Saint-Germain 75007 Paris - jusqu'au 15 mars. Mais alors sans renvoi visuel grand public d'un message démocratique.... et courrier "corbeille" de par l'intitulé.

     Le débat avance aussi dans l'audiovisuel : émission FR3 Bretagne très intéressante sur la "Réunification de la Bretagne" avec Isabelle LE BAL, conseillère régionale MODEM de Quimper, (fille de Jean-Yves COZAN député centriste), en charge en février 2016 d'un groupe de travail à la Région sur le sujet "Réunification", mais aussi Jean OLLIVRO, géographe, "Bretagne Prospective" et Romain PASQUIER chercheur Sciences Po Rennes. Avec une logique historique, culturelle, économique d'une Bretagne à 5, disposant de moyens financiers renforcés et d'une plus grande autonomie vis-à-vis du Grand Paris centralisateur.

     O.F. 4/2/2019: "Nantes n'a pas de difficulté à mettre en avant son patrimoine breton. Rennes, en revanche manque de statues et de symboles bretons..." explique Pierre CORNOU le président de "Patrimoine commun".

     O.F. jeudi 24 janvier 2019 : "Paris et la fatigue démocratique" Pour Gérard Larcher, le président Les Républicains du Sénat, "une réponse majeure à cette fatigue démocratique", mise en lumière par le mouvement des "gilets jaunes", consisterait à donner plus de pouvoirs aux "territoires".

     Engager un Acte III de la décentralisation pour répondre aux "Actes" des Gilets jaunes chaque samedi? Ce n'est pas ce qu'ils demandent, mais l'idée d'une "nouvelle génération de la décentralisation" fait son chemin parmi les élus. Jusqu'à certains ministres... La faute à un "Etat devenu hydrocéphale"... à Paris ""la grosse tête" avec ses cabinets et ses administrations centrales où toutes les décisions remontent. Avec des représentants dans les territoires, vus parfois plus comme des machines à rappeler normes et règles, des empêcheurs d'innover et de se développer en liberté, que des accompagnateurs du développement... Le rééquilibrage idéal passerait à la fois par une "déconcentration" des services de l'état, en redonnant des moyens et des agents à la fonction publique dans les territoires, et une nouvelle "décentralisation" en leur accordant plus d'autonomie de décision et de gestion... Fâché et pas "dupe", Gérard Larcher y voit une manoeuvre du Président visant à imposer ses vues sur la future révision constitutionnelle. Un Président qui, malgré ses déclarations à l'intention des élus locaux, est ainsi soupçonné de rester viscéralement attaché à un Etat centralisé. Vertical. Parisien. par Stéphane Vernay

     O.F. dimanche 20 janvier 2019 : "Action pour l'"unité bretonne". Une quinzaine de partisans de l'unification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne s'en sont pris, hier, aux locaux professionnels , au Mans, de la présidente LR de la région Pays de la Loire, Christelle Morançais. Ils ont lancé des oeufs, du lait et de la farine sur ces locaux. Christelle Morançais avait déclaré, en décembre, que la question d'un éventuel rattachement "avait été tranchée en 2015" lors du redécoupage des régions.

 et compléments infos mardi 22 janvier : "...Des activistes bretons sévissent au Mans. La réunification de la Bretagne, un dossier enterré? Pas pour certains qui ont, samedi, au Mans, lancé des oeufs, du lait et de la farine sur l'agence immobilière de Christelle Morançais. Une douzaine d'activistes bretons, les "Frelons" des "Bonnets rouges", ont ainsi voulu rappeler à la présidente de la région "fantoche" des PDL que la Loire-Atlantique est un territoire "historiquement breton"...."

     A voir sur "Agence Bretagne presse" banderole "Nantes capitale historique de la Bretagne, RE'ZO RE" - Opération "crêpes"! "Si Christelle Morançais s'imagine que la réunification de la Bretagne est une affaire réglée parce que Paris en a décidé ainsi, alors là, elle connait vraiment mal les Bretons", ont prévenu les Bonnets rouges. Ils rappellent qu'il n'y a jamais eu de débat. "Les Bretons n'ont jamais été consultés". Avant la réforme qui a abouti aux 13 régions actuelles, en avril 2014, 15 000 Bretons avaient manifesté à Nantes pour la réunification. En juin de la même année, ce fut 25 000 manifestants et 40 000 en septembre. On est en 2018  et rien n'a changé. On avait espéré qu'Emmanuel Macron allait faire évoluer la France vers une vraie démocratie girondine, que nenni! il est encore plus nationaliste-jacobin que Sarkozy et Hollande réunis", constatent les Frelons.

A lire encore en commentaires : "Ce sont les locaux professionnels de son mari et elle a décidé de porter plainte? Etrange confusion des rôles. Ca me rappelle l'emploi de la femme de Fillon..." - "Une des plus grandes violences est d'avoir imposé par décret la séparation de la Loire-Atlantique en 1941..."

     O.F. vendredi 11 janvier 2019 : "La Bretagne sera-t-elle bientôt réunifiée? fin novembre, une pétition demandant que la population soit consultée a rassemblé 103.000 signatures en Loire-Atlantique, soit plus de 10% des électeurs inscrits. Le succès de cette pétition a amené le conseil départemental de Loire-Atlantique à se positionner. Le 17 décembre, il a dit non au droit d'option. Jusqu'au 1er mars 2019, celui-ci permet à un département de quitter une région pour en rejoindre une autre à condition que le conseil départemental et les deux régions concernées aient donné leur accord à une majorité des trois cinquièmes.

     En revanche, les élus de Loire-Atlantique ont dit oui à un REFERENDUM "décisionnel". On sait qu'ils sont davantage favorables à une région Grand Ouest qu'à une Bretagne à cinq départements. De manière assez habile, ils ont donc rejeté le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne tout en demandant que la population soit amené à trancher.

     Un REFERENDUM sur la réunification de la Bretagne peut-il avoir lieu un jour? Dans ce cas, il faudrait que le Parlement soit saisi et vote une loi permettant de l'organiser. Comme cela s'est fait pour la Nouvelle-Calédonie. Mais on peut penser que la réunification de la Bretagne ne fait pas partie des préoccupations essentielles du gouvernement. "Ce sujet doit d'abord faire l'objet de discussions au sein de chaque assemblée délibérante pour que l'Etat puisse l'examiner de la manière la plus éclairée possible", a prudemment indiqué la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault.

     Quels seraient les électeurs consultés par voie de référendum? Et quelle serait la question posée? Autant d'inconnues qui font que le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne apparaît comme très hypothétique.

     O.F. mardi 8 janvier 2019 : "Ar Falz revendique le modèle corse ou alsacien.

Confortée par le mouvement des Gilets jaunes, la plus ancienne association culturelle bretonne estime "vital" pour l'avenir de la Bretagne que soit instauré un pouvoir régional fort. "Certaines évidences sont niées. Car, derrière l'image d'une société jouissant d'un apparent bien-être, la Bretagne donne des signes d'une grande fragilité." estime son Président Paolig Combot. (Docteur en Etudes celtiques) Le diagnostic s'appuie sur les constats dressés par le géographe Yves Lebahy et l'écrivain Jean-Claude Le Ruyet dans leur ouvrage "Où va la Bretagne?" paru en 2018 chez Skol Vreizh. Ainsi, l'évolution démographique, caractérisée par le départ de jeunes actifs et l'arrivée massive de retraités, devient préoccupante pour l'avenir. Certains piliers de l'économie productive (agriculture et agro-alimentaire, pêche et cultures marines, industries) sont malmenées ou en crise. Les fractures entre des métropoles de l'est dynamiques (Rennes et Nantes) et le reste du territoire ne cessent de croître. Cela, bien sûr, sans parler du déclin continu de la langue bretonne.

     Assemblée unique : face à l'urgence de la situation, Ar Falz estime "vital" que soit instauré un pouvoir régional fort. Elle préconise la création d'une ASSEMBLEE UNIQUE dotée d'un droit à l'expérimentation par la fusion des conseils départementaux et du conseil régional. "Nous demandons pour la Bretagne ce qui existe déjà ailleurs, en Corse et en Alsace". "Le budget de la Région Bretagne n'est que de 1,5 milliard d'euros, observe Paolig Combot. Ce sont 20, 30 ou 40 milliards qu'il faudrait en prenant exemple sur ce qui se passe ailleurs en Europe : Ecosse, Pays de Galles, Catalogne, Pays Basque, länders allemands."

     L'association présentera le samedi 12 janvier à Carhaix une plateforme revendicative : économie, énergie, environnement, culture. Elle invite l'ensemble des partis politiques, "à l'exclusion du Rassemblement national", des syndicats et des associations culturelles, économiques et environnementales à venir en débattre. Paolig Combot relève la "coïncidence" entre l'initiative d'Ar Falz et le mouvement des Gilets jaunes. "On ne peut que constater un retour du jacobinisme et de la centralisation..." Olivier MELENNEC

NOTA : L'article ne parle pas d'une revendication "Bretagne à 5". Il indique cependant un "est dynamique Rennes/Nantes"

     Ar Falz "la faucille" est une organisation bretonne progressiste et laïque, créée en janvier 1933 par Yann Sohier, pour développer et favoriser l'enseignement du breton. Après la mise en sommeil durant la Seconde guerre mondiale, Ar Falz est relancée par des militants issus de la résistance (Armand Keravel, René-Yves Creston). Per-Jakez Hélias fut un temps son Président. Ar Falz participe à la création de "Kendalc'h" (1950) puis "War'l leur" (1967), fédérations de cercles celtiques.  Elle créée "Skol Vreizh" (l'école bretonne) qui deviendra une revue et une maison d'édition. Depuis 2002, l'association réside dans l'ancienne manufacture de tabac de Morlaix. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

     O.F. 24/12/18 : Réunification : un appel à s'inscrire sur les listes. 

Un REFERENDUM pour demander le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne? Personne ne sait s'il aura lieu. Seulement, c'est ce que viennent de réclamer le département de Loire-Atlantique à une très large majorité, et le conseil régional de Bretagne à l'unanimité. Aujourd'hui, la balle de l'organisation de ce référendum est dans le camp du gouvernement. Et, s'il a lieu, il faudra des électeurs bien inscrits sur les listes électorales. Voilà pourquoi plusieurs associations et mouvements bretons (Bretagne réunie, Kevre Breizh, Coordination des juristes de Bretagne, Comité breton pour la démocratie et les droits de l'homme, Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique, ...) invitent justement les électeurs à s'inscrire avant la fin de l'année.

     "Nous devons être en ordre de marche lorsque démarrera l'affrontement électoral. Pour le gagner!" dit cet appel. Il s'agit, ajoute-t-il " de peser dans la balance du scrutin et d'affirmer la légitimité démocratique de la revendication de l'unité de notre territoire."

     O.F. mardi 18 décembre 2018 : "Bretagne à cinq : un REFERENDUM demandé. La Loire-Atlantique a rejeté le droit d'option, c'est-à-dire la possibilité par le vote des collectivités de rattacher ce département à la Bretagne. Mais les élus sont pour un processus référendaire.

     "Nous avons ouvert une brèche pour que le législateur et le gouvernement s'emparent de cette question", se félicite Philippe Grosvalet. Le socialiste présidait une session inédite, hier, au conseil départemental, à Nantes. Deux heures trente de débats. Une session qui portait sur...le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne.

     Par 30 voix contre, 13 pour, 15 abstentions et 4 non votants, le droit d'option, qui engage le processus de la Bretagne à cinq, a été tué dans l'oeuf. En revanche, c'est un large plébiscite en faveur d'un REFERENDUM. Plus tôt dans la matinée, de nombreuses voix s'étaient élevées contre ce que certains appellent "le démantèlement" des Pays de la Loire. Comme Bernard Gagnet (PS) qui parle de "recul identitaire". Le camp "breton" lui oppose le présent d'une région PDL "sans identité". L'influent élu nantais Pascal Bolo, 1er adjoint de Johanna Rolland, recadre : "Si Nantes est à l'évidence bretonne, elle est aussi ligérienne et vendéenne!" Il craint d'appauvrir la capitale des Pays de la Loire. La messe est dite. 26 élus (sur 28) de la métropole nantaise s'abstiennent ou votent contre. Les pro-réunification, eux, viennent surtout des petites villes : Châteaubriant, Guérande, Machecoul, ...

     L'idée d'un Grand Ouest : les oreilles de Jean-Yves Le Drian, ancien président de la région Bretagne, ont dû siffler. Sa position au moment du redécoupage des régions, en 2014, est sévèrement critiquée, car "il s'est opposé à la fusion des deux régions Bretagne et Pays de Loire".

     Autre argument maintes fois mis en avant : "On n'a pas de mandat pour ça." Le peuple doit trancher. Seul un REFERENDUM décidé par le chef de l'Etat pourrait réunir les cinq départements bretons. "Il faut un vote décisionnel qui ne peut pas être remis en cause", martèle Philippe Grosvalet. Surtout pas une "consultation", dont on pourrait "bafouer" le résultat, comme le gouvernement l'a fait pour Notre-Dame-des-Landes. Reste à définir le cadre de ce référendum, réclamé aussi  à l'unanimité par le conseil régional de Bretagne. Des élus aimeraient en profiter pour relancer l'idée d'une grande région Bretagne-Loire... ce que rejettent les militants de Bretagne réunie. Ils réclamaient une consultation des seuls habitants de Loire-Atlantique, forts d'une pétition qui a recueilli 105 000 signatures.

     Pour eux, les élus tentent "de refiler la patate chaude à Macron". Qui n'en voudra pas? Ce n'est pas ce que croit le sénateur Ronan Dantec, un Vert pro-breton qui a assisté au vote. "Je suis très optimiste au vu des propos d'Edouard Philippe sur le besoin de plus de démocratie participative." Arnaud Wajdzik et François Chrétien, page 4 "France"

     Page 6 "Bretagne" : Réunification : la perspective du référendum. Loïg Chesnais-Girard (PS), président du conseil régional de Bretagne : ..."Cette question de la réunification, il faudra la traiter par un référendum". Marc Le Fur (LR) : "C'est aux habitants de Loire-Atlantique de décider, et pas à ceux des autres départements; c'est comme dans une famille. Lorsque la grande soeur veut se marier, elle ne demande pas l'avis de ses frères." En se disant aussi surpris que les conseillers départementaux de Loire-Atlantique se soient déjà exprimés avant même cette consultation populaire. Christelle Morançais (LR), présidente du conseil régional PDL..."que ce soit un référendum ou une consultation, il faudrait que le résultat soit respecté... (NDDLandes) Il devra intégrer la région. Si quelqu'un souhaite relancer un référendum, c'est au Gouvernement de prendre ses responsabilités."

     O.F. lundi 17 décembre 2018 : "Vont-ils dire oui à une Bretagne réunifiée? Les 62 élus de Loire-Atlantique débattront ce lundi sur leur rattachement à la région Bretagne, après avoir reçu une pétition signée par 105 000 personnes pour réclamer un débat sur l'organisation d'une consultation. Pour mémoire, le département s'est détaché de la Bretagne historique en 1941. Une décision décidée sans l'avis des populations concernées. C'est pourquoi l'association Bretagne réunie réclame une consultation des habitants de Loire-Atlantique, pas un simple vote des élus.

     Cette consultation n'aurait aucune valeur au vu de la loi. Puisque depuis 2014, et jusqu'en mars 2019, c'est le "droit d'option" qui peut être appliqué. La réunification, si elle doit avoir lieu, doit être approuvée par une majorité des trois cinquièmes du conseil départemental et des deux conseils régionaux concernés. On sait que le conseil régional de Bretagne pourrait être plutôt favorable à ce transfert. En revanche, on imagine mal la région Pays-de-la-Loire laisser partir Nantes! 

     Les élus devront se prononcer sur deux choses : le principe même du rattachement, et l'idée d'un référendum qui aurait une valeur décisionnelle. En effet le président socialiste de Loire-Atlantique réclame d'Emmanuel Macron qu'il organise un référendum décisionnel sur le périmètre qu'il juge le "plus pertinent". Référendum qui se subsisterait au droit d'option. C'est surtout ce dernier point qui pourrait peser politiquement. En effet, la région Bretagne elle aussi y est favorable.

     Issue du vote? Si Philippe Grosvalet a indiqué qu'il s'abstiendrait, on peut difficilement savoir ce que décideront les autres élus. Aucune position de groupe, dans la majorité comme dans l'opposition, ne sera donnée". Arnaud WAJDZIK

     O.F. samedi 15 décembre 2018 : "Réunification : un appel à Emmanuel Macron. La Loire-Atlantique en Bretagne? Philippe Grosvalet (PS), le président du Département, demande au chef de l'Etat d'organiser un référendum qui aurait valeur de décision. Les élus départementaux de Loire-Atlantique voteront aussi lundi sur le sujet. La suite de la pétition de 100 000 signatures collectées par l'association Bretagne réunie.

     Las d'être critiqué après son choix de ne faire voter que les élus, lundi, et non la population, il en appelle carrément à Emmanuel Macron. Et souhaite que "l'Etat prenne l'initiative d'un référendum décisionnel sur le périmètre qui lui semble le plus pertinent". Philippe Grosvalet plaide pour un référendum dans les deux Régions, Bretagne et Pays de la Loire. Il s'en explique : "La Loire-Atlantique est intégrée aux Pays de la Loire depuis plusieurs décennies. Organiser une consultation sur son seul périmètre serait nier les partenariats très forts et les synergies nouvelles qu'elle a su construire."

     De leur côté, les élus du conseil régional de Bretagne ont voté à l'unanimité le principe d'un référendum sur le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Mais sur le seul périmètre de la Bretagne administrative actuelle. Dans la région d'à-côté, Christelle Morançais (LR), la présidente des Pays de la Loire, ne veut pas entendre parler d'un retour de la Loire-Atlantique en Bretagne : "Ce serait le démantèlement total des Pays de la Loire".

     O.F. 19/12/18 : "Réunification? Rennes et Nantes coopèrent déjà. Les maires :"les limites administratives n'empêchent ni les coopérations entre les territoires, ni l'affirmation d'identités culturelles et linguistiques communes..Des liens étroits existent au travers des coopérations entre Rennes, Nantes, Angers, Brest et Saint-Nazaire, au sein du pôle métropolitain Loire-Bretagne." (également appel à la région Bretagne pour participer au projet Grand Port de Nantes O.F. 22/12/18) Un référendum? Nathalie Appéré (Rennes) : "s'adresser aux habitants des deux régions... possible rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne... Rennes capitale régionale"; " Johanna Rolland (Nantes) : "Regroupement de la Bretagne et des Pays de la Loire en une seule région..."

     O.F. 22/12/18 : "Réunification : le voeu de l'Ille-et-Vilaine.

     Voeu de la droite et du centre : proposition relative à la réunification de la Bretagne" en s'appuyant sur la pétition des 105 000 électeurs inscrits en Loire-Atlantique, "faire valoir le droit d'option (vote du rattachement de la Loire-Atlantique par les collectivités locales du département)." Voeu rejeté.

     Voeu de la gauche  estimant "qu'il appartient au gouvernement et au Parlement d'engager un débat sur la mise en place référendaire autour de la question des limites administratives de l'ouest de la France." décrit le vice-président Bernard Marquet. Puis "si référendum l'ouvrir à l'ensemble des territoires concernés, à savoir les régions Bretagne et Pays de la Loire". Après un vote, voeu retiré car non déposé en temps et en heure......

     Sourire O.F. 23/12/18 : "Breizh civic lab : une nouvelle boîte à idées. Une douzaine de membres qui avaient déjà eu l'occasion d'échanger sur les perspectives qui s'offrent à la Bretagne : Stéphane Péan, qui a vécu et travaillé au Japon, spécialiste de l'innovation; Patrice Gautier, vétérinaire de formation, maire de Evran (22) et Ronan Kerléo, Brestois d'origine, ingénieur... Des contacts ont été pris avec des universitaires. Mais pas question de se lancer dans la politique : "nous croyons à l'intelligence collective", plaide Stéphane Péan. Le Breizh civic lab veut explorer de nouveaux chemins pour l'action publique, comme une assemblée de Bretagne qui rassemblerait les élus des conseils départementaux et ceux du conseil régional, .. intégrer le fait urbain, ... impliquer tous les citoyens bretons, qu'ils soient de Bretagne ou d'ailleurs. L'invitation est lancée. Didier GOURIN  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. (www.civiclab.bzh) 

     O.F. dimanche 9 décembre 2018 : "700 personnes ont participé à une marche à Rennes, hier, pour réclamer le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Ewan Thébaud, militant à la Coordination démocratique bretonne, se dit satisfait de la mobilisation : "c'était une première à Rennes, et il y avait d'autres manifestations organisées ce samedi (Gilets jaunes et Climat). Les militants, déterminés, souhaitent commander un sondage officiel à un institut pour demander aux habitants s'ils jugent légitime d'être consultés sur l'avenir de leur pays. Sur la réunification comme sur d'autres sujets, les gens ont envie de s'exprimer. Ils se sentent loin des pouvoirs de décision, ils veulent s'impliquer davantage.". Les organisateurs réclament l'organisation d'un référendum "sur tout le territoire de la Bretagne - de Brest à Clisson - pour débattre des limites de notre territoire et des compétences que pourra exercer le peuple breton, sans discrimination d'origine. Ce référendum "c'est à l'ensemble de la société bretonne de l'organiser en obligeant les élus locaux à passer aux actes". Nathalie Flochlay

     O.F. lundi 10 décembre 2018 : "...Tout ne peut venir de l'Etat. Justement, il est urgent qu'il laisse plus de marges aux Régions et aux territoires. Leurs capacités d'initiatives, d'innovations solidaires, de créativité, au plus près des réalités du terrain, au plus près des citoyens, sont une grande partie de la solution.... La colère couvait depuis longtemps... Des élus de communes rurales ont ouvert les mairies pour permettre aux habitants d'exprimer leurs doléances..." Editorial François-Xavier Lefranc

     O.F. 4 décembre 2018 : La Bretagne en bref : Réunification : droite et centre pour un référendum

     Après les 100 000 signatures réunies en Loire-Atlantique par l'association Bretagne réunie, et avant le débat qui se tiendra sur le sujet, le 17 décembre au conseil départemental de Loire-Atlantique, les élus du groupe d'opposition de droite et du centre au conseil régional de Bretagne demandent, sur le sujet, l'organisation d'un référendum sur les cinq départements de la Bretagne historique. 

                          Ils le réclameront lors de la prochaine session de l'assemblée régionale qui débute le 13 décembre.

Nota : un ethnomusicologue réputé faisait remarquer qu'une virée dans le bourg de Conlie (près du Mans) prouverait que des soldats issus de la Loire-Inférieure (nommée ainsi en 1790 car partie "inférieure" de la Loire et devenue "Atlantique" en 1957 - pas Loire Maritime! ) étaient bien présents dans l'"Armée de Bretagne" stationnée fin 1870 et début 1871 dans cette ville de la boue "Kerfank" (lire "Histoires de Bretagne 8") ; et que la Loire ne passe pas plus au Mans qu'à Laval, estimant ainsi que cette région "Pays de la Loire" fut une immense injustice incohérente... Cependant,  où placer la "Mayenne" ensuite? Pierre de Baud XVème s. "La Bretagne a ses limites immuables... déterminées par les fleuves de Mayenne et de Loire..." Balzac : "... étendant sa rude et large main vers Ernée, là est le Maine, et là finit la Bretagne..." Victor Hugo : "...il y a dix villes comme cela en Bretagne, Vitré, "Sainte-Suzanne, Mayenne, ... Lassay..." La carte "Balladur" 2009 : Mayenne, région "Val de Loire "!.

    MANIFESTATION RETOUR (de Nantes) Samedi 8 décembre 2018  RDV à 14H00 Mail François Mitterrand RENNES - Organisation "Coordination Démocratique de Bretagne" : tract ci-après :

"Pour la REUNIFICATION de la BRETAGNE et le droit de décider" : organisons un référendum sur tout le territoire de la Bretagne - de Brest à Clisson - pour débattre des limites de notre territoire et des compétences que pourra exercer le peuple breton, sans discrimination d'origine. Nous exigeons donc des élu-e-s de Bretagne qu'ils et elles s'engagent pour aider à l'organisation - avec ou sans l'accord de Paris - d'une consultation démocratique.

     Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.   hashtags #44BZH  et #DecidonsEnBretagne 

     O.F. mardi 27 novembre 2018 : page "Bretagne" : "Bretagne réunie a recueilli 100 000 signatures. Il s'agit d'une "première" dans l'histoire de notre démocratie" selon son Coprésident Paul Loret. L'association nantaise espère obtenir l'organisation d'un référendum sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. Selon la loi Notre de 2015, une pétition recueillant 10% du corps électoral oblige le conseil départemental à inscrire à l'ordre du jour l'organisation d'une telle consultation - Session du 17 décembre 2018 - La pétition sera remise ce jour au président socialiste Philippe Grosvalet. "Vers le référendum : la campagne est lancée, le logo est prêt et la marque L.A Bretagne Réunie est déposée. On n'attend plus que le feu vert du conseil départemental" a indiqué Paul Loret.

     O.F. 01/12/2018 : "Et si Nantes changeait de région? Un débat avec les élus aura lieu le 17 décembre. Mais les Bretons de Loire-Atlantique auraient préféré une grande consultation... Le transfert doit être approuvé par une majorité des trois cinquièmes du conseil général et des deux conseils régionaux concernés. Un combat vain? On sait le conseil régional Bretagne plutôt favorable à ce transfert. ("Nouvelle étape", soulignée par Loïg Chesnais-Girard; "le conseil régional de Bretagne s'est toujours prononcé pour la réunification"). En revanche, on imagine mal la région Pays de Loire lâcher Nantes à ses voisins! Les "Bretons" de Loire-Atlantique ont toujours clamé que "la région artificielle dite "Pays-de-la-Loire" était sans unité et sans âme". Ils ont confié leur amertume : "C'est un véritable déni de démocratie opposé à la formidable mobilisation citoyenne. Fallait-il mettre un bonnet rouge ou un gilet jaune pour être entendu?" Arnaud Wajdzik

     et Jean OLLIVRO : Point de vue : La conjonction des planètes. "...Après l'effondrement du candidat de droite "à qui la victoire était promise", une deuxième météorite surgit de nulle part : un nouveau Président va recréer l'unité nationale avec, nous dit-on, une "France qui va bouger de partout". Et voilà l'astre oublié : Paris. L'hyper jacobinisme. Dès la première année du quinquennat, Paris reçoit au bas mot 108 milliards, quand le budget d'une région est d'environ 1,5. A toutes les échelles c'est l'ultracentralisme. Le monde des grands corps de l'Etat. La France des riches. Le ñ de Fañch et le mépris des jeunes de Diwan. Le monde des patrons du CAC 40. Le monde des métropoles, alors qu'on assèche les collectivités locales. Celui de la nécessaire "concentration" alors que tous ne peuvent vivre au même endroit et qu'en réalité plus on concentre plus on étale ces lointaines couronnes périurbaines en opposant les riches à ceux coincés dans leurs problèmes et leurs embouteillages.... Il faudra bien un jour parler de la décentralisation et plus encore de la mise en place d'une démocratie dans et par les territoires, avec ses habitants qui débordent d'énergie.. La fin de la "monarchie" parisienne, symbolisée par ce drapeau d'union d'un roi et d'une ville, la France par ses territoires et avec ses gens, c'est pour quand?"

     O.F. 5/12/18 : Troisièmes rencontres "Breizh 5/5" à Pontivy vendredi 7 décembre. L'association créée en 2016 milite pour une Bretagne à 5 départements et "plaide pour des synergies entre les porteurs de projets, les élus, les entreprises et le monde associatif". Ateliers : les leviers du développement territorial (animé par Loïc Roulaud et Michel Bouvier, de Bretagne Prospective), tourisme et loisirs, vecteurs du développement équilibré des territoires (Claudie Allix, de Sensation Bretagne); de nouvelles dynamiques économiques et sociales (Dylan Deshayes, de DevDu) Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

             MANIFESTATION pour la REUNIFICATION à NANTES  : quelques lignes page "Bretagne" Ouest-France 07/09/18 : "Réunification : une nouvelle manifestation pour demander le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne aura lieu le samedi 29 septembre à 15H. Elle débutera devant le château des ducs."

     O.F. 29/30 septembre 2018 : "Ils défilent pour la Loire-Atlantique en Bretagne" 1 500 personnes (4 000 selon les organisateurs) ont défilé dans les rues de Nantes pour la réunification de la Bretagne et le droit de décider du cadre administratif de la région. "Historiquement et culturellement, la Loire-Atlantique est en Bretagne. Ca fait 77 ans qu'elle en a été exclue! ... Le château des ducs de Bretagne, la musique bretonne, cela n'a rien à voir avec la Mayenne ou la Vendée... Dans le cortège, des familles, des jeunes, des militants, mais aussi des représentants de Catalogne, d'Irlande, de Kanaky, ...On cause breton, identité, autodétermination Une pétition pour un référendum a recueilli 80 000 signatures. A 100 000, le conseil départemental de Loire-Atlantique devrait mettre la question à l'ordre du jour. Yasmine TIGOE
                      La Coordination démocratique bretonne appelle à une autre manifestation à RENNES, le samedi 8 décembre 2018 

 O.F. samedi 24 novembre 2018 : "Jean-Yves Le Drian lance les "Progressistes bretons". Il reste ministre des Affaires étrangères et ne briguera plus de mandat. Mais il lance un mouvement qui fera des propositions novatrices pour l'avenir de la Bretagne, pour enrayer les fractures sociales, redonner du sens à l'Europe et répondre aux urgences écologiques : un Breizh lab! filiation du CELIB des années 1960. Un mouvement allant de la social-démocratie à la démocratie-chrétienne, ouvert aux associations et aux acteurs de la vie économique pour une innovation territoriale, pour aller plus loin dans la régionalisation ou d'une Europe si fragile qu'elle "peut sortir de l'Histoire". Didier Gourin

La députée en Marche de Rennes (2ème circonscription), Laurence Maillart-Méhaignerie, est la première des Bretonnes à faire part de son soutien pour une "Europe forte, ambitieuse, ouverte sur le monde et protectrice pour ses peuples". L'élue est l'épouse du neveu de l'ancien ministre, maire de Vitré, Pierre Méhaigneraie. Centriste auparavant UDI puis Modem. suite O.F. 26/11/18 : autres soutiens Gwendal Rouillard et Michel Jacques LREM et Gaël Le Saout Morbihan, Paul Molac, député régionaliste de Ploërmel, prêt à contribuer aux échanges "pour que la Bretagne avance", François André apparenté LREM et Gaël Le Bohec LREM, Loïc Lebrun centriste Ille-et-Vilaine, Olivier Allain, conseiller régional Côtes-d'Armor, Richard Ferrand LREM Finistère.

 Prochaine étape pour constituer un noyau dur (on ne parle pas d'une "mafia bretonne" ni de la "réunification de la Bretagne historique") le 16 décembre à Lorient :

                           Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

O.F. 11/12/2018 : "Retard à l'allumage : Le Célib du XXIème siècle, manque de troupes? 250 personnes prêtes à s'engager. Seulement la diversité politique n'est pas au rendez-vous. Ce sont surtout des élus de la République en marche qui sont partants... RDV reporté au dimanche 20 janvier, toujours à Lorient.

     O.F. 11/11/18 : "L'UDB - entretien avec Gaël Briand (Peuple Breton et Régions/Peuples Solidaires) - : Nous voulons de l'autonomie. "Bretagne Réunie" est en train de créer une nouvelle fenêtre médiatique en réunissant les 100 000 signatures pour obliger à une consultation. L'UDB a toujours été favorable à un référendum sur l'autodétermination. Quand Jean-Yves Le Drian , au lendemain du découpage de 2014, dit : "on a gagné" nous disons non, nous n'avons rien gagné! c'est même une défaite. Pour l'heure, les politiques en Bretagne coupent des rubans. Nous, nous avons un projet. Nous voulons faire un bras de fer avec l'Etat, comme les Corses, pour dire que nous voulons de la démocratie. Cela suppose du pouvoir, la capacité de décider, pas des compétences... Elections européennes : la Fédération "Régions et Peuples Solidaires", à laquelle appartient l'UDB, a commencé à négocier avec les "Verts". A priori, la personne qui nous représentera en premier sur la liste sera un ou une Corse... Le Président Macron : il est clairement jacobin. Dès le début il a été rattrapé par la haute administration. Il n'y a aucune volonté de rendre de l'autonomie. Ce n'est pas de la décentralisation que nous recherchons à l'UDB, c'est de l'autonomie, c'est-à-dire la capacité de pouvoir décider. Or, Macron a une démarche très autoritaire. Christian Gouérou

  Bretagne Réunie : BP 49032 44090 Nantes cédex 1 - Téléphone 06 82 67 19 46 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.bretagnereunie.bzh pour télécharger la pétition "Les 100 000 pour le droit d'option" : à destination des personnes inscrites sur une liste électorale d'une commune de Loire-Atlantique. Droit d'option effectif  : entre le 1/1/2016 et 1/3/2019. 11 Novembre 2018 : compteur 93 276 signatures! Le compte y est presque....en vue d'une consultation populaire.

- 95.000 le 18/11/18 -

     "Sans Nantes, ce qu'on appelle Bretagne dans le monde n'existerait pas",  s'exclame Yves Averty de l'Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique qui compte 110 associations (musique, danse, art, sport, crèches), ... Le KDSK de Saint-Herblain est un centre de ressources culturelles celtiques..757 élèves sont inscrits dans une classe bilingue breton-français en Loire-Atlantique. Il y a d'ailleurs plus de noms de lieux bretons dans le seul pays nantais qu'en Côtes d'Armor! Depuis les années 1950, Nantes est la capitale des Pays de la Loire, région créée d'un trait de plume. Historiquement, elle est en Bretagne et administrativement en Pays de Loire. Mais, exception, sur le plan juridique, Nantes dépend toujours de la cour d'appel de Rennes! 43 entreprises de Loire-Atlantique, employant au total 19 000 salariés, ont choisi de faire partie du réseau Produit en Bretagne. "Voyage-en-bretagne.com" , pour une clientèle internationale, démarre à Nantes, traverse la Haute-Bretagne et arrive dans un lieu de notoriété mondiale le Mont-Saint-Michel. Philippe Gambert 

     O.F. 14/11/18 : "Une marque pour les notaires bretons : l'hermine du drapeau breton et la plume du stylo qui servait à signer les contrats sur papier. "Notaire et breton" et la couleur bleue qui symbolise la mer entourant les cinq départements de Bretagne historique." souligne Me Agnès Lanoë, présidente des 1 000 notaires du ressort de la cour d'appel de Rennes, y compris donc ceux de Loire-Atlantique. Une campagne d'affichage se déroulera entre le 21 novembre et le 5 décembre : "Mon notaire est à l'ouest, il est où le vôtre?" avec des symboles régionaux comme le ciré jaune, la marinière, la toile de voile ou... le bonnet rouge! Olivier Mélennec                                         

     O.F. vendredi 28 septembre 2018 : La Bretagne à 5 a rendez-vous à Nantes. Cette fois, une Coordination démocratique de Bretagne a vu le jour : le collectif 44=Breizh, l'association Ai'Ta, des associations culturelles bretonnes... "Ce que nous demandons, c'est un référendum dans les cinq départements bretons pour que l'ensemble des habitants puissent choisir le cadre institutionnel dans lequel ils veulent vivre...avec une évolution des collectivités territoriales, une Région et des Départements qui se transformeraient en une Assemblée unique de Bretagne."  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

    O.F. lundi 24 septembre 2018 : "Le Parti breton ne manifestera pas pour la réunification. Nantes sera le rendez-vous, samedi 29, de la traditionnelle manifestation de rentrée pour la réunification, et le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Elle est organisée par le collectif "44=Breizh" qui rassemble une vingtaine d'associations et de mouvements comme l'UDB (l'Union démocratique bretonne). De son côté, le Parti breton a décidé de ne pas y prendre part, préférant soutenir la pétition lancée par Bretagne réunie en faveur du "DROIT d'OPTION" pour la Loire-Atlantique."

Nota : le Parti breton est un mouvement politique créé en 2000 en Loire-Atlantique avec pour objectif de "donner à la Bretagne des institutions dotées de réels pouvoirs de gouvernement et de représentation au niveau européen". Il s'est créé autour d'hommes de sensibilité politique modérée de centre gauche au centre droit. Leur slogan : "Pour une Bretagne émancipée, écologique, solidaire et entreprenante" Aux dernières élections législatives de 2017, le Parti breton fait partie du "Mouvement 100%" qui obtient sur l'ensemble des cinq départements bretons 13 009 voix, soit environ 0,7% des suffrages exprimés.

     O.F. samedi 22 septembre 2018 : " Produit en Bretagne mobilisé pour la réunification." Le réseau, "Produit en Bretagne" (plus de 420 entreprises et 110.000 salariés) rappellera aujourd'hui à Nantes qu'il défend une Bretagne à cinq départements, avec la Loire-Atlantique. Il le fera à partir de midi, place de l'Ecluse. Ce sera l'occasion pour l'association de souligner que 43 de ses membres sont des entreprises installées en Loire-Atlantique. Cette manifestation se veut aussi ludique. Les passants seront invités à dévoiler un slogan sur la Bretagne à cinq départements. A travers cette journée, l'association veut ainsi assumer "pleinement l'appartenance de Nantes à la Bretagne".

     NANTES : ancien pied-à-terre de François de RUGY, devenu Ministre d'Etat à la Transition Ecologique...

"Seule lueur d'espoir pour les partisans de la réunification, les déclarations du (de l'ancien) Président de l'Assemblée Nationale. Il s'est engagé à mettre la question en débat lors de son mandat." Didier GOURIN O.F. 13/01/18 Donc comme toujours, politique = "paroles, paroles!"

      O.F. lundi 13 août 2018 : Anjou et Bretagne en fusion; "Fusion Anjou/Mayenne et Sarthe", "Alsace réunie"

Le président divers droite du Maine-et-Loire, Christian Gillet, pas vraiment macroniste, est convaincu du caractère inéluctable d'une autre fusion, celle de l'Anjou, de la Mayenne et de la Sarthe. Un super département pour faire contrepoids à la métropole nantaise. Cette idée, sans concertation, avait irrité son propre camp. Elle avait, par contre, réjoui tous les Bretons favorables à l'implosion des Pays de la Loire, pour un retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.

     De la science-fiction? C'est probable. Mais chacun pousse ses pions depuis la promesse, par Emmanuel Macron, d'un "pacte girondin" entre l'Etat et les collectivités. Fin juillet, l'association Bretagne réunie a d'ailleurs été reçue par plusieurs députés ligériens. Une initiative signée Nicole Dubré-Chirat, députée LREM... du Maine-et-Loire. Décidément!

     Début août, le premier ministre, Edouard Philippe, a apporté son soutien à un projet de fusion de deux départements, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. L'aboutissement d'un long processus. Benoît Guérin

     O.F. 12/8/18 : "Lorient : les militants de la réunification se font entendre. La coordination démocratique de Bretagne milite pour une Bretagne réunifiée à cinq départements. Le Collectif a profité du festival inter-celtique de Lorient pour faire entendre : retour de Nantes en Bretagne et reconnaissance de la langue bretonne. Au défilé tous reprenaient en choeur la demande d'un référendum : "Comme au Pays de Galles, décidons en Bretagne" Au Pays de Galles l'anglais et le gallois sont langues officielles (600 000 locuteurs en "cymraeg", langue galloise). Ce sera aussi le cas l'année prochaine avec la Galice, prochain pays invité avant la cinquantième édition en 2020.

Nota : Pays de Galles, budget de 19 milliards d'euros, celui de l'Ecosse de 32 milliards d'euros. Celui de la Bretagne (en état jacobin)? 1,4 milliards d'euros....

     O.F. mercredi 18 juillet 2018 : "Douche froide sur le RAPPORT Le Boulanger" : ce rapport a été remis le 11 juin au président de Région Loïc Chesnais-Girard, avant ce discours du Président Macron le 21 juin à Quimper "jetant aux oubliettes le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne". Ce rapport "Perspectives d'une différenciation en Bretagne" était présidé par le Vice-Président de la Région Jean-Michel Le Boulanger et ouvrait des propositions pour un pacte "girondin"!!! cet automne avec un nouvel article 72 de la révision constitutionnelle. Ce rapport parle de la "réunification de la Bretagne qui demeure un objectif largement partagé et en attente de circonstances favorables. Il ne perd pas de vue les enjeux institutionnels que seraient une assemblée de Bretagne ou de nouvelles formes d'organisations permettant une réelle avancée dans l'autonomie de décisions.". Le groupe rappelle le souhait de "voir la France ratifier la charte européenne des langues minoritaires; propose un nouveau service public régional audiovisuel en appui sur un dialogue associant aux pouvoirs publics les équipes de France Télévision, de Radio France, de la presse quotidienne régionale, des télévisions et des radios locales, l'opportunité réelle de pouvoir proposer à l'échelle des cinq départements bretons un nouveau média régional d'information qui donnera bonne place aux langues de Bretagne..." Christian GOUEROU

      REUNIFICATION : article Didier Gourin O.F. vendredi 22 juin 2018 : "Le président a pu faire naître un espoir fugace aux partisans de la Bretagne à cinq départements. Il a, en effet, évoqué une Bretagne qui irait, pour Certains (qui?) - "jusqu'à l'estuaire de la Loire". Avant d'ajouter que ce sujet de la réunification était de toute façon "dépassé". Il préfère des coopérations entre les Régions. Ce fut effectivement très fugace...". Marc Le Fur (LR), député des Côtes d'Armor, formule deux regrets : rien sur un abandon définitif d'une nouvelle écotaxe et pas assez d'avancées sur l'identité bretonne." Le député n'a pas digéré le rejet par Emmanuel Macron de l'idée d'une réunification de la Bretagne avec le retour de la Loire Atlantique : "Il est passé à côté de quelque chose d'essentiel".

Nota : "sous l'estuaire de la Loire" : St  Brévin, Pornic, Machecoul, Clisson... En mai 2000, le Cercle Culturel Celtique de Pornic avait été à l'initiative du nouveau drapeau du Pays de Retz Atlantique, Pays qui fut intégré au royaume de Bretagne au traité d'Angers de 851, siégeant aux Etats de Bretagne jusqu'en 1789. La "croix noire" rappelle la paroisse et la ville de Sainte-Croix, ancien nom de Machecoul, cité fortifiée et capitale historique du Pays de Retz. Cette croix noire repose sur du sable (jaune). Trois autres quartiers avec cinq mouchetures d'hermine précisent l'appartenance à l'évêché de Nantes, ainsi qu'au département de Loire-Atlantique (ex-Loire-Inférieure), l'un des cinq départements historiques de la Bretagne. Ces hermines proviennent des armoiries du duc de Bretagne Pierre de Dreux (1190 - 1250), dit Pierre "Mauclerc" "de Braine" qui, en 1237, devint par mariage seigneur de Machecoul.

     Loire-Atlantique 2018 : présence de 23 Cercles Celtiques! ( Ancenis, Batz-sur-Mer, Basse-Indre, Clisson, Guémené-Penfao, Guérande, Jans, La Baule, Le Loroux-Bottereau, Chapelle et Nort-sur-Erdre, Malville, Nantes, Pannecé, Pontchâteau, Pornic, St Michel-Chef-Chef, St Nazaire, La Turballe, La Chapelle-des-Marais, Le Croisic, Saint-André-des-eaux,Vertou) et nombreux bagadoù... Territoire culturel breton incontestable malgré le non-enseignement de l'Histoire régionale dans les écoles primaires, tout comme dans les autres départements de l'actuelle Région Bretagne. Parlons de"Différenciation territoriale" avec délimitation arbitraire de 1941 que l'Etat jacobin (et girondin) n'a jamais solutionné, malgré l'ébauche non aboutie de la bonne "Carte Balladur".

     "61ème finale de la Saint-Loup de Guingamp : clin d'oeil à la Bretagne à cinq? ce dimanche 19 août 2018,  le Cercle Celtique de Trescalan-La Turballe ,"Strollad an tour Iliz", a remporté le titre de champion de Bretagne, seul Cercle de Haute-Bretagne (et de Loire-Atlantique) parmi les 7 finalistes. Les hommes portaient leur immense chapeau paludier, équivalent de la coiffe bigoudène (37 cm haut). La Turballe allie les terroirs paludiers, agricoles et marins...

     "A Quimper ce 21 juin, Emmanuel Macron a bien lu la "Lettre ouverte des élus bretons". Il a apporté des réponses : lancement des études pour une nouvelle ligne entre Rennes et Redon, moderniser les liaisons vers Nantes, gagner du temps entre Rennes jusqu'à Quimper, travaux de modernisation des lignes Rennes/Châteaubriant, Dol/Lamballe; fin du chantier Centre-Bretagne RN 164 et haut-débit à tous les Bretons avant 2022; transfert de terrains de l'état à Rennes pour agrandir l'aéroport.... Le Président "voudrait faire de la Bretagne un laboratoire avec une décentralisation de projets. Un pacte girondin, un pacte breton. Pour réaliser cette mutation, il faudra modifier l'article 72 de la constitution lors de la révision prévue cet été (évoquée pour la Corse) avec un principe de "différenciation territoriale". Le député LREM du Finistère Richard Ferrand a été désigné pour mener cette réforme. Jean-Michel Le Boulanger, vice-Président de la Région, y travaille déjà... Cette nouvelle décentralisation comprendrait la délégation de compétences vers les Régions : dans le domaine maritime, renforcement de la conférence mer et littoral, guichet économique unique pour accompagner les entreprises, guichet unique pour le cinéma et le livre... " Christian Gouerou.

     Venue d'Emmanuel MACRON mercredi 20 juin 2018 dans le 22 et le 29 :

rappel du discours du 19 avril 2017, avant élections présidentielles : "Apprentissage de la langue et de la culture locale dès l'école facilitée... ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires"; du 23 mars 2017 : "améliorer le système à la marge mais sans réforme", du 17 janvier 2017 : "salue Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la LOIRE-ATLANTIQUE. Bonjour la Bretagne! Il faut préserver votre identité. Les langues de Bretagne sont une formidable richesse." François de Rugy, Président à l'Assemblée nationale :"ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne...qui dans la revue "Bretons" avait annoncé : "je proposerai la réunification de la Bretagne". Promesses de politiciens : Léon Blum "l'avenir ne se laisse pas enfermer dans un programme", Charles Pasqua :"les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent" et Edouard Balladur: "je ne fais jamais de promesses, mais d'habitude je les tiens". Lettre envoyée mardi 19 juin 2018 par des élus bretons au Président décentralisateur girondin : "poursuite du développement des aéroports de Rennes, Dinard, Brest, Quimper et Lorient; achèvement de l'axe Centre-Bretagne, coup de pouce pour le déploiement de la fibre optique; chantiers ferroviaires Rennes/Nantes et Brest/Quimper vers Paris", "La Bretagne a été pionnière en matière de de coopération intercommunale et de décentralisation. O.F. 19/6/18. 

     O.F. 4/8/18 : Yann Tiersen, à la question : "la reconnaissance des langues régionales est un sujet qui vous tient à coeur" : "La langue du bout de terre où l'on vit est très importante. Ce que fait l'état français par rapport à ça, c'est de l'ignorance, de la bêtise, du massacre. C'est la honte : la France est l'un des seuls pays au monde qui ne voit pas la richesse qu'il a entre les mains. Le reste du monde va complètement dans l'autre sens : les pays reconnaissent la richesse qu'il y a dans les langues. C'est comme s'il y avait un oiseau rare et que tout le monde tirait dessus sans raison." Charlotte Boniteau, Ouessant (Eusa)

     O.F. mardi 5 juin 2018 : "Ecotaxe : les inquiétudes de la Sénatrice (I&V.) UDI Françoise GATEL : j'ai eu l'occasion de réagir en présence d'Elisabeth BORNE, ministre des Transports, sur des amendements proposant l'instauration d'une écotaxe et de rappeler ses conséquences catastrophiques et inacceptables pour la Bretagne. La Bretagne ne peut supporter un handicap économique supplémentaire. Sa position péninsulaire, éloignée du reste de la France et de l'Europe, la pénalise déjà fortement. Notre agriculture, bien répartie sur tout le territoire breton et qui nourrit la France, la présence indispensable d'industries agroalimentaires génératrices d'emplois, notamment dans la fragile Bretagne centrale, impliquent inévitablement un trafic routier important et essentiel.

     La Bretagne, excentrée, déjà pénalisée par l'abandon du projet d'aéroport de ND des Landes, doit être considérée comme un territoire économique singulier, comme la Corse et les territoires ultramarins, qui bénéficient de mesures spécifiques."

      O.F. mardi 29 mai 2018 : "Un plaidoyer pour une Bretagne à cinq". Dans un ouvrage collectif, Yvon OLLIVIER, Yves LEBAHY, Fanch GAUME (Football Bretagne Association) et Paul LORET défendent la pertinence d'une Bretagne à cinq départements "impérieuse nécessité" et espèrent pouvoir susciter le débat :"Le livre blanc de l'unité bretonne", éditions Yoran Embanner 14 euros. 

     Rendez-vous manqué en 2015 avec la réforme territoriale en passant de 22 à 13 régions. L'espoir de retrouver la Loire-Atlantique était immense "mais les élus bretons inféodés n'ont pas eu de courage" juge Yoran EMBANNER "LE DRIAN, alors ministre de la Défense, aurait dû mettre sa démission dans la balance. Il ne l'a pas fait." Ce rendez-vous manqué ne doit selon eux rien au hasard. Il serait le résultat d'une stratégie politique ancienne et réfléchie visant à "débretonniser la région". La création en 1955 des Pays de la Loire "appelée à disparaître" correspondrait à une "politique publique de déshumanisation qui a consisté à imposer en Loire-Atlantique une culture (ligérienne) qui n'existait pas".

     "Nous réclamons un référendum sur l'idée de la Bretagne à cinq, à organiser le même jour dans les cinq départements".

"Jamais le peuple n'a été consulté sur la question. C'est un déni de démocratie."L'exemple catalan, une mondialisation qui suscite une soif d'identité et plus largement un Etat français qui ferait un peu plus la preuve de son délitement rendent crédible cette idée.

    O.F. jeudi 22 février 2018 : "BRETAGNE à 5 :  faire voter les assemblées" Pas besoin de référendum, il suffit d'un vote des conseils régionaux et des élus de Loire-Atlantique" selon Bernard POIGNANT, ancien député-maire PS de Quimper."La modification des limites territoriales est autorisée par la loi du 16 janvier 2015. Je m'étonne que cette ouverture n'ait pas été saisie rapidement. Il est donc temps de passer à l'acte et de sortir des voeux pieux car cette possibilité s'éteint au 1er mars 2019." L'homme précise : " un département et deux régions contigûes peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées, adoptées à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région limitrophe." Mission impossible....

Quelle est donc la motivation de Bernard Poignant à reparler de ce texte de loi? En novembre 2014, au moment où les députés l'avaient élaboré (O.F. 23/11/2014), nous expliquions comment ces élus avaient "enterré" la possibilité d'une réunification de la Bretagne historique en refusant un "assouplissement du droit d'option". S'il faut l'accord des deux conseils régionaux concernés, à une majorité des 3/5è, c'est mission impossible. Ce que certains députés PS, comme Jean-Jacques Urvoas reconnaissaient. Le législateur savait donc bien ce qu'il faisait. C'est pour cette raison que personne ne passe à l'acte... Christian GOUEROU

     O.F. samedi 17 février 2018 : "La Région Bretagne veut faire entendre "ses" différences. Le conseil régional de Bretagne va installer un groupe de travail sur la "différenciation". Il veut ainsi profiter des possibilités ouvertes par le discours prononcé par Emmanuel Macron lors de sa récente visite en Corse. "Ce discours apparaît comme une opportunité pour la Bretagne," estime ainsi la majorité du conseil régional (sauf le Front national attaché à un "Etat protecteur") : demande de nouvelles "compétences" dans des domaines où elle estime que l'action régionale serait plus efficace que celle de l'Etat, comme pour ce qui concerne déjà la gestion de l'eau...

      Ouest-France samedi 13 janvier 2018 : "Question 4 La Bretagne sera-t-elle réunifiée (en 2018) avec la Loire-Atlantique? Non. Seule lueur d'espoir pour les partisans de la réunification et de la Bretagne à cinq départements, les déclarations de François de Rugy (La République en marche), le président de l'Assemblée nationale, par ailleurs député de Loire-Atlantique. Il s'est engagé à mettre la question en débat lors de son mandat." Didier Gourin page "Bretagne"

     O.F. jeudi 18 janvier 2018 : Abandon aéroport N.D. des Landes "Christian TROADEC, maire de Carhaix : il est plus que temps de penser à un vrai aménagement du territoire de la Bretagne à cinq départements pour réduire la fracture territoriale Est/Ouest. Que de temps perdu! Quel désaveu pour celles et ceux qui défendaient ce projet, dont Jean-Yves Le Drian et Richard Ferrand."

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La Réunification de la Bretagne Historique : revue de presse "Ouest-France" (et divers articles) - Avril/mai 2017 Présidentielles : "Supprimer les Régions de Bretagne, Alsace, Corse, etc....." (.../...) Lire également : www.agencebretagnepresse.bzh - https://abp.bzh/ média indépendant

       "BREIZH 5/5, qui milite pour une Bretagne à cinq départements, et "Bretagne Prospective" organisent à Pontivy, vendredi 17 novembre 2017, un salon (gratuit) permettant à chacun de présenter ses projets et trois ateliers : "Animation territoriale", Marketing territorial", "Ecosystème numérique". Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

      O.F. samedi 18 novembre 2017 : "Ce n'est pas de Paris que viendra la solution à leur revendication du retour à une Bretagne historique...Il existe aussi une Bretagne populaire, entrepreneuriale, associative, juridique, numérique, culturelle et touristique, qui trouve des solutions sans rien demander à personne,"résume Bertrand Nicolas, Président de Breizh 5/5. Depuis juin 2015, plus de 150 panneaux Breizh 5/5 sont affichés par une quarantaine de communes. L'image d'une Bretagne dynamique, qui ose la différence est un vrai booster pour les produits bretons : Produit en Bretagne (400 entreprises adhérentes, 4000 produits siglés sur les cinq départements); mais aussi les 722 marques portant le mot Breizh sur le site de l'Institut national de propriété industrielle, l'extension .bzh qui va fêter ses trois ans et qui compte près de 7 000 abonnés... Des choses d'en-bas préférables aux incantations."

   O.F. mercredi 15 novembre 2017 :   Lancement de la "Breizh Marketing Akademi" , page Linkedin... Produit en Bretagne (Loïc Hénaff) et Crédit Mutuel de Bretagne (via Nathalie Lavirotte) : trois RDV annuels, un réseau digital et des rencontres : "chercher des solutions pour le collectif afin de valoriser le territoire et éviter les départs professionnels vers Paris."

     O.F. 12/12/12 : "Régions : l'état doit clarifier leurs missions. Selon un rapport de la Cour des comptes l'exercice des compétences de l'état est demeuré trop confus et ne tire pas toutes les conséquences de la décentralisation avec de plus en plus de compétences aux collectivités. Pour elle l'état persiste à vouloir conserver une présence et un rôle dans des domaines comme le RESEAU ROUTIER, le LOGEMENT ou le TOURISME."

      CA BOUGE à nouveau : O.F. Mercredi 20 septembre 2017 :

Réunification : une manifestation et un débat. On marchera à nouveau dans les rues de Nantes le samedi 30 septembre pour le retour de la Loire-Atlantique au sein de la Bretagne historique à cinq départements. RDV fixé à 15h place de la Petite Hollande. Le matin, la fédération culturelle "Kendalc'h"(maintien, continuité en breton) organisera une table ronde : "La réunification de la Bretagne, A quoi ça va servir?" de 10h à 12h30 à la maison des syndicats, place de la gare de l'Etat (J.Michel Le Boulanger Conseil Régional Bretagne, Paul Molac député LREM, Rozenn Milin, Jean Ollivro, ...) Manifestation annulée par "Bretagne Réunie" suite à divers échanges écrits violents de groupes extrêmes qui ont la vive intention de scander des slogans racistes et xénophobes ou s'exprimant contre un système politique et économique. Cependant "44=Breizh" (Démocratie pour la Bretagne) appelle à se réunir au "Miroir d'eau" à 15H face au château des Ducs de Bretagne.

Ils étaient 200 à défiler dans le calme, portant haut les drapeaux bretons, mais aussi basques, catalans... les dissensions ont réduit les forces. "Il n'est pas question que le réunification déserte la rue" prévient Gaël Roblin, de "Breizhistance". "Notre combat pour l'unité territoriale de la Bretagne est une conquête démocratique" poursuit un porte-parole de 44=Breizh. Forcément le référendum en Catalogne inspire ces militants bretons qui réclament l'"autodétermination".

Ouf! de l'espoir? dans le dernier mensuel "Bretons" l'actuel président de l'Assemblée nationale, le nantais François de Rugy, annonce : "Je proposerai la réunification de la Bretagne"....

Lire en revue de presse ci-dessous "Entretien avec Romain Pasquier" (O.F. 28/09/17)

       I - GENERALITES                    II - REVUE DE PRESSE

      I - GENERALITES : Province, Départements, Régions économiques, Renouveau Culturel identitaire

                       Pour rappel : 1789/90 , l'Assemblée nationale issue de la Révolution française ordonne la division du royaume en 83 départements. L'objectif était de se rendre de n'importe quel village au chef-lieu en une seule journée de cheval. Le 26 février 1790 la Bretagne est divisée en cinq départements : Côtes-du-Nord (devenues Côtes-d'Armor en 1990), Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure (rattachée en 1956 aux Pays de la Loire et devenue Loire-Atlantique en 1957), et Morbihan.

     Le 30 juin 1941 un décret du gouvernement de Vichy créa des "régions économiques". On regroupe alors Nantes avec Angers. Un pouvoir fort à Nantes ainsi qu'à Rennes fut privilégié.

    " Certains" diront qu'une région incluant Rennes et Nantes aurait renoué avec l'ancienne province royaliste bretonne. D'autre part, les liens amicaux entre rennais et nantais furent réels en janvier 1789 aux Etats-généraux: l'école de droit de Rennes, à la tête de laquelle était Moreau (natif de Morlaix, ami de collège de Chateaubriand), avait envoyé quérir quatre cents jeunes étudiants de Nantes (pour rosser les aristocrates et " faire couler les premières gouttes de sang que la Révolution devait répandre...")... Alerte 04/10/17 La Cour d'appel de Rennes sera-t-elle amputée? Le député LR Marc Le Fur s'inquiète des informations concordantes et inquiétantes émanant de la conférence des bâtonniers. Un redécoupage de la carte judiciaire aurait pour conséquence d'amputer le territoire de la cour d'appel de Rennes en retirant Nantes et la Loire-Atlantique. Aucun gouvernement ne s'était, jusqu'ici, permis de s'attaquer à cette constante de l'histoire bretonne. Après avoir refusé la réunification aux Bretons lors du dernier redécoupage régional, le pouvoir central s'acharne donc à faire disparaitre toute trace administrative de la Bretagne historique."... Des réflexions sont actuellement menées....

Le "particularisme breton" devait aussi inquiéter, comme en 1870....

     "D'autres" ajouteront que ce fut une décision prise dans un grand "désordre" dans une période particulière (comme le 2 juin 2014 avec l'épisode Jean-Marc AYRAULT! lire l'article ci-dessous)

     Ces "régions économiques" furent dissoutes en 1945. Dix ans plus tard, en 1955, furent créées 22 régions dont les "Pays de la Loire" incluant Nantes.

     Avec le "RENOUVEAU de l'IDENTITE BRETONNE" dans les années 1960/70 le désir de retour de la Loire-Atlantique en région "Bretagne" s'affirme de plus en plus. Les sondages sont favorables à cette idée avec 68% des habitants de Loire-Atlantique en 1999, 75% en 2001 et 77% en juin 2014.... Et les noms de lieux-dits, les évocations historiques, les collectages photographiques, les coutumes, les chants, les musiques et les danses des "Pays" du Croisic à Clisson sont autant de témoignages culturels et humains intégralement liés au passé de la Bretagne et à prendre en considération sans tarder à l'infini.....Pendant 1400 ans on a parlé breton dans le pays de Guérande. Puis 8 pluviose An II, une loi de la République exige que l'on nomme des instituteurs de langue française dans toute la Basse-Bretagne. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour compter les derniers locuteurs bretons....

     L'espoir fut la carte "Balladur" de 2009 qui proposait une Bretagne à 5 départements, Val de Loire/Centre, Poitou/Aquitaine, Auvergne/Limousin, ...

                   Supprimer à nouveau les "Régions"?  Il convient de lire l'article O.F. du 4 janvier 2017 (ci-dessous) pour savoir qu'un parti politique (25% des intentions de vote) annonce son "désir de faire disparaître les Régions au profit des seuls départements" Exit Bretagne, Alsace,Bourgogne, Corse, Normandie, Picardie, Poitou-Charentes, ... Quelques lignes qui ne font actuellement aucun bruit dans les réseaux sociaux et la presse.

                   Bretons de Paris et LGV Rennes (01/07/2017) Aller à Paris pour la journée : 1H29mn lundi au samedi 7H35/9H04 ou +! (arrêts) du lundi au vendredi 5H36/7H47 - du lundi au samedi 6H52/8H47 et retour 20H56/22H24 ou 22H14/0H24 -  Maison de la Bretagne 8, rue de l'Arrivée Montparnasse 01 53 63 11 50 9H30/18H00 et Bretons du monde Roissy? du lundi au vendredi 6H26/9H12 et autres  - Toutes infos : www.voyages-scnf.(com horaires ou billet-train, train, lgv..)

                    O.F. lundi 28 août 2017: " Paris, caillou dans la chaussure d'En Marche! Pendant toute la campagne, le candidat (Macron) n'a eu de cesse de vanter les territoires en mouvement, de vouloir résoudre les "fractures territoriales". S'il a réalisé de tels scores en Bretagne, c'est précisément que sa campagne était teintée d'espoir girondin, faisait clairement confiance à l'Europe et rappelait que la France est riche de sa variété territoriale. En opposition à un FN obsédé par une échelle nationale unique et finalement de repli Macron a tenu un discours de la modernité.

                    Le 16 janvier à Quimper, il salue joyeusement la Loire-Atlantique comme étant bretonne, sans faire pour autant de promesses à ce sujet.... (facile!).... La machine parisienne semble aujourd'hui prendre le dessus (défense de la candidature française aux Jeux Olympiques de 2024. Pourquoi pas.... Il faut accélérer "le Grand Paris" (25 milliards). 63% des français les plus riches vivent à Paris et ont vu leurs revenus augmenter de 40% en 5 ans.La France reste un des deux ou trois pays organisés de la façon la plus inéquitable au monde. 70% des journalistes français, toutes les entreprises du CAC 40 y ont leurs sièges, 96% des opérations boursières y sont localisées, 70% du budget de fonctionnement du ministère de la Culture est alloué à la gestion de dix monuments, tous parisiens. E. Macron est piégé par l'héritage centraliste et devient un président normal et parisien comme les autres. Il ne faut pas aller beaucoup plus loin pour expliquer l'effondrement très soudain de sa cote de popularité (chute de 14 points à 40% d'opinions positives en août contre 54% en juillet). Point de vue par Jean Ollivro, géographe, université de Rennes 2

                   Eté 2017: dixit Emmanuel MACRON 19/04/17 "Apprentissage de la langue et de la culture locale dès l'école facilitée..." "Ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires" (même discours sans effet des prédécesseurs) . 23/03/17 : "améliorer le système à la marge mais sans réforme" 17/01/17 : "salue Quimper, le Finistère, L'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes d'Armor, la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne.Il faut préserver votre identité. Les Langues de Bretagne sont une formidable richesse." François de Rugy : "ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne..."

     O.F. dimanche 29 octobre 2017: "La Corse invitée d'honneur du Festival du Livre en Bretagne sur fond de crise Catalane. Le président d'honneur Jean-Guy TALAMONI, juriste de formation : "à tous les professeurs de droit constitutionnel qui font valoir que l'indépendance est illégale, nous répondons qu'il faut changer le droit à chaque fois qu'il s'oppose à la dignité des peuples". Il a aussi plaidé pour la "co-officialité des langues régionales" : "Paris ne veut pas en entendre parler, mais nous remettrons cette question sur la table inlassablement, parle que notre langue, c'est une partie de nous-même!". Yann PELLIET, organisateur de l'événement, a fait applaudir le petit Fanch de Rosporden, présent dans la salle, dont les parents ont essuyé un refus du tribunal de Quimper pour ajouter un tildé sur le "n" de son prénom. Christian TROADEC, maire de Carhaix, a clôturé l'inauguration en "dénonçant" une centralisation comme on n'en a jamais vu depuis trente ans contre l'Europe des peuples, celle qu'il appelle de ses voeux." Tony Le Pennec

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II - REVUE DE PRESSE  "Réunification de la Bretagne historique" et articles divers:

     MACRON : Girondin ou Jacobin? O.F. vendredi 29 septembre 2017 : "Les Régions en fronde contre le gouvernement : en septembre 2016 Manuel Valls avait annoncé la disparition de la DGF au profit d'un taux de TVA, plus sécurisée, au 1er janvier 2018, et l'attribution de 450 millions d'euros dès 2017. Douche froide au congrès 2018 à Orléans : Edouard Philippe confirme la TVA garantie pour les cinq ans à venir, que les Régions qui n'ont reçu que 200 des 450 millions promis pour 2017, recevront bien le solde en 2018. Mais c'est tout. "C'est un tour de passe-passe." s'est insurgé Loig Chesnais-Girard.

     O.F. 25/10/17 : Les députés bretons amenés à s'unir: L'Alliance fédéraliste bretonne (AFB-EKB) et son président Jean-François Le Bihan appellent à l'union dans un courrier adressé à sept députés; avec la réunification de la Bretagne et la constitution d'un groupement des députés...

     O.F. jeudi 28 septembre 2017 : "Bretagne: "Temps très durs pour la réunification" Une manifestation de "Bretagne Réunie" prévue à Nantes samedi est annulée. Des militants d'extrême droite et d'extrême gauche menaçaient d'en découdre. Entretien avec Romain Pasquier (Sciences Po Rennes) : Ils sont fous ces Bretons?: Le mouvement régionaliste nationaliste breton a toujours connu des tensions... Bretagne Réunie, à l'origine de la manifestation annulée, représente le mouvement breton de centre droit. Ses leaders sont des notables nantais, assez âgés. Ils ont été dépassés par des organisations plus radicales et plus créatives. Mais qui sont aux antipodes.... C'est un mouvement qui ne va pas bien. La question de la réunification n'est pas du tout en haut de l'agenda politique. En 2014/15, on a assisté à une crête de mobilisation avec la possibilité de voir une nouvelle carte régionale. C'est tombé à l'eau. On est à un creux et c'est à ce moment-là qu'éclatent les divisions. On voit des groupes plus jeunes, plus radicaux, plus mobilisés, capables d'aller à l'affrontement, de faire des coups, déborder "Bretagne Réunie" (le mouvement 44=Breizh, classé à gauche, a appelé à une autre manifestation, samedi, à 15H). Quand il y a de l'espoir, les guéguerres passent au second plan.... C'est une galaxie de petits groupes qui ne représentent pas grand chose.... C'est ce qui s'est passé dans le mouvement breton au début des années 1960. Il était dirigé par la droite. Il a été débordé par l'extrême gauche. Cela a abouti à la naissance de l'Union Démocratique Bretonne en 1964.... Le poids actuel de l'extrême droite chez les militants de la réunification? est-ce qu'ils sont plus nombreux qu'il y a dix ou quinze ans? Pas sûr. Avec les réseaux sociaux, on peut avoir l'impression d'une présence médiatique. Mais sur le plan électoral ils ne représentent absolument rien. Ca reste une nébuleuse militante assez informelle, peu structurée et peu aguerrie." recueilli par Thomas HENG

O.F. lundi 23 octobre 2017 : "Courrier des lecteurs : Bretagne Réunie : des sympathisants de tous bords.... il est faux de donner une quelconque orientation politique à Bretagne réunie, sauf peut-être l'absence d'extrémistes et de casseurs. De même il n'y a pas que des "notables nantais ou des personnes assez âgées". L'immense majorité des personnes attendues étaient des Bretons et des amis de la Bretagne qui manifestaient pour la réunification administrative. Ce sont des personnes représentant toutes les couches sociales et également beaucoup de jeunes (voir les précédentes manifestations) qui viennent pour une revendication précise : obtenir la réunification de la Bretagne comme la NORMANDIE l'a obtenue, ce qui pourrait permettre la création d'une vraie région VAL DE LOIRE. La décision d'annuler la manifestation a été prise à regret par les dirigeants de Bretagne Réunie. Bien sûr, elle ne fait pas l'unanimité des sympathisants" M. Daniel Coëtmeur, lecteur d'Ille-et-Vilaine.

        OF. Dimanche 10 septembre 2017 : La réunification de la Bretagne, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne historique, avec ses cinq départements? Ca va, ça vient...Ses partisans ont pu se réjouir cet été, lorsque les organisateurs du Tro Breizh, le pèlerinage dont le parcours relie les villes des sept saints fondateurs de la Bretagne, au rythme d'une étape chaque année, ont annoncé que le prochain s'achèvera à Nantes. Il leur faudra faire preuve de patience. Ce sera en 2025... Didier GOURIN 

       O.F. Mardi 4 juillet 2017 : "Allocution du Président Macron face au Congrès réuni hier à Versailles : Conférence des territoires. Elle sera organisée "bientôt" afin de conclure avec nos territoires de vrais pactes girondins de décentralisation. Droit de pétition élargi pour mieux prendre en compte l'expression directe des Français. Il n'est pas opposé à un recours au référendum pour valider ces réformes des institutions."

      O.F. Dimanche 2 juillet 2017 : "Jacques Maire, un député LREM parisien Hauts de Seine...breton", membre de la commission des affaires étrangères (proche de JY Le Drian ?...): "...Jacques Maire sera attentif aux conséquences du Brexit sur l'agriculture et la pêche, et totalement engagé dans la défense des langues et des cultures régionales...." Il parle même "encore un peu breton...". "La Bretagne est une région faiblement exportatrice, dont les créations ont une faible valeur ajoutée à l'international, estime-t-il. La Région bénéficie d'un terreau très volontariste, d'une forte capacité à travailler ensemble, avec de très belles initiatives, comme Produit en Bretagne, mais cela ne suffit pas pour être performant. C'est un sujet majeur pour l'emploi, que l'on peut améliorer." Jacques Maire est le fils du syndicaliste CFDT Edmond Maire, marié avec une finistérienne, fille de l'ancien maire de Saint-Nicolas-de-Redon. Il aura exercé une vie politique de 1995 à 2004 sur le secteur de Brest pour devenir Diplomate puis cadre international d'assurances.

     O.F. Mardi 4 juillet : Les entreprises bretonnes misent sur l'Europe. 5ème Open de "Bretagne commerce international" à Saint-Brieuc : 70% des exportations s'effectuent en Europe (7,16 milliards d'euros) dont Allemagne (1,2), Espagne (0,984 ) et Royaume-uni (0,852); sinon Etats-Unis, Chine...avec 35% dans l'agroalimentaire. 3725 entreprises bretonnes concernées avec seulement 4% ayant entre 250 et 5000 salariés, plus de 50% moins de 10 salariés. "Nous voulons faire valoir nos compétences en cybersécurité", se projette LoIg Chesnais-Girard, président du Conseil Régional.

     O.F. Mercredi 28 juin 2017: "...François de Rugy ou l'ascencion vers le perchoir : le député de Nantes vient d'être élu président de l'Assemblée nationale. Il n'a que 43 ans. Mais l'ex-écolo n'a rien du p'tit bleu si cher à l'épopée d'En Marche. C'est un politicien aguerri, un vrai pro qui assume son ambition et pilote sa carrière sans avoir peur de prendre des risques et des coups.... Amoureux d'Ouessant, l'île austère de ses vacances d'enfance.... Habitant Orvault, sur sa petite Volkswagen hybride, il a collé le "44-Breizh" à la place du logo des Pays-de-la-Loire. Une vieille fidélité bretonne qu'il affiche toujours. Mais on le voit surtout rouler en scooter ou à vélo, forcément. Adjoint de Nantes en 2001, "De Rugy c'était le lobby vélo".

      O.F. vendredi 23 juin 2017: "Région : Loïg Chesnais-Girard, président annoncé : être au plus proche des citoyens,... de l'audace et de la création dans la culture comme dans l'économie (Jean-Michel Le Boulanger devient le 1er Vice-Président, toujours chargé de la culture, mais en plus de la démocratie régionale) et enfin le "dépassement" pour ne plus subir une géographie qui éloigne la Bretagne des grands bassins de l'économie européenne  (nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse, diffusion du très haut-débit)."

     O.F. jeudi 22 juin 2017:

               -  "Premier village Breizh 5 sur 5 en Loire Atlantique : L'association milite pour une Bretagne à 5 départements. "36 communes y adhèrent, reconnaissables aux 120 panneaux installés sur tout le territoire", explique Bertrand Nicolas, président venu de Perros-Guirec (22) à FAY-de-BRETAGNE (44). Yvon Ollivier habite le village de la Gandonnais. Il a été le premier à apposer une pancarte Breizh 5 sur 5 sur son habitation. Le bouche-à-oreille faisant, c'est tout le village qui l'a suivi..."

              - Loïg Chesnais-Girard à la barre de la Région : une vocation précoce à Liffré (35) au début des années 1990 avec une association de jeunes. Juin 1995 : les deux listes lui proposent une place. Il choisit la liste de gauche. Maire en 2008, directeur de campagne aux régionales de 2015, il devient à 40 ans le plus jeune président en France d'une Région : "mon horizon est européen, décentralisateur et progressiste, en phase avec Emmanuel Macron, de gauche mais pas de gauche et de droite."

O.F.samedi 13 mai 2017 : "Les réformes marquantes du quinquennat Hollande : Le redécoupage des régions pour passer de 22 à 13 le 1er janvier 2016. La suppression des départements, annoncée par Manuel Valls en avril 2014, a toutefois été abandonnée. Les compétences des régions ont été renforcées par la loi NOTRe, au détriment des départements, mais les transferts ont été moins nombreux que prévus. Le processus prévoit une réforme des conseils départementaux en 2020 : maintien des départements en zone rurale, fusion avec la métropole ou fédération d'intercommunalités."

Loi NOTRe Nouvelle Organisation Territoriale de la République (7/8/15) permet de substituer à la clause de compétence générale des compétences précises confiées par la loi à un niveau de collectivité.

O.F. jeudi 11 mai 2017: "L'UDB avec Oui la Bretagne : elle entend contribuer à mettre la question territoriale au coeur de la campagne des législatives. Ses candidats seront membres de la plate-forme "Oui la Bretagne", un mouvement lancé en 2015, lors des élections régionales, avec la liste conduite par Christian Troadec qui a recueilli 6,71% des voix au premier tour. Oui la Bretagne présente dans les cinq départements de la Bretagne historique (37 circonscriptions) défendra "l'autonomie locale au service de la démocratie et de la transition écologique, l'égalité des territoires dans la répartition des services publics et des investissements, le respect et la reconnaissance de toutes les cultures, la construction d'une économie plus solidaire."

O.F. mardi 25 avril 2017 : "L'Union démocratique Bretonne , l'Anti-fédéralisme : aujourd'hui, la menace qui pèse sur la démocratie même, commande de faire barrage à Marine Le Pen qui est aussi la candidate de l'anti-fédéralisme, donc la candidate de l'anti-Bretagne." 

O.F. mercredi 19 avril 2017 : "Langues régionales : trois candidats se prononcent. Emmanuel MACRON (En Marche) précise que "les moyens de l'expression des identités régionales seront accrus et l'apprentissage de la langue et de la CULTURE LOCALE dès l'ECOLE facilitée"; Philippe POUTOU (NPA) réaffirme "le droit des peuples et des travailleurs des régions de France à préserver leurs langues"; Benoit HAMON (PS-EELV) et Emmanuel MACRON (En Marche)s'engagent à faire ratifier par la France la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires..."

O.F. jeudi 23 mars : "les avocats du triptyque Europe/régions/intercommunalité: Macron, Fillon, Hamon. Ils souhaitent améliorer le système à la marge (Réunification de la Bretagne?), mais sans réforme. De l'autre le triptyque nation/département/commune. Eux abrogent les lois territoriales (et les Régions) et les traités européens..." Les positions sont désormais clairement annoncées.

 et "Référendum imaginaire" de sortie de l'Europe : O.F. du 25 février 2017 : la Constitution ne prévoit pas de recueillir l'avis des français pour se soustraire à un engagement international. Il faudrait que l'Assemblée et le Sénat votent la mise en oeuvre de l'article 50 du traité sur l'Union européenne... "O.F. samedi 4 mars 2017 : ....le projet de l'extrême droite : il est désastreux pour la France car sortir de l'euro, c'est sortir de l'Union européenne et la tuer du même coup. Le franc nouvelle manière correspondrait à une dévaluation de 25% disent les experts, soit 25% de perte pour les économies des Français. Bonjour la déception et la colère!" Editorial par François-Régis Hutin.

                            "Revoir le périmètre de l'Etat?" O.F. mercredi 1er mars 2017 : "Il faut réduire les dépenses publiques!.... Une nouvelle phase de décentralisation?.... Transférer au secteur privé certaines fonctions assurées par les collectivités publiques. On demanderait moins aux contribuables et plus aux consommateurs... Le moment n'est-il pas venu de recomposer l'Etat et de la rendre plus efficace, en entamant une nouvelle phase de DECENTRALISATION de bon nombre de ses fonctions au profit des REGIONS?" Point de vue éditorial par Yves MORVAN, Professeur émérite des universités.

                        "Le Petit livre des Régions" : (O.F. mercredi 15 février 2017) il propose une carte avec 16 régions comprenant une Bretagne à cinq départements. Juste 24 pages pour seulement 3 euros. Le géographe Jacques Lescoat livre ses réflexions pour dire que la récente réforme territoriale n'a pas respecté la géographie de la France, son histoire, ou tout simplement le bon sens. "Une absence de culture, voire une ignorance coupable, a produit un tel découpage" éditions FinisterrE, disponible près de l'auteur :                  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

                                                        Nouvelles Manifestations à CARHAIX Samedi 24 OCTOBRE 2015 deompdei.bzh ,puis nouvelle grande manifestation à NANTES Samedi 24 SEPTEMBRE 2016 (avant les élections présidentielles), faisant suite à celle des 40.000 manifestants de 2014.Info: www.bretagnereunie.bzh 06.82.67.19.46 3, rue Harrouys BP 49032 44090 NANTES/NAONED cédex - Pétition actuelle à signer: 100.000 pour représenter 10% des électeurs de Loire-Atlantique, demander le "droit d'option" et permettre au département de changer de région. Janvier 2017 : déjà 20.000 signatures.....

                               REVUE DE PRESSE OUEST-FRANCE (et autres..)

                                O.F. lundi 20 février 2017 : "Des candidats 100% Bretagne" : Législatives. Ils seront en lice dans la Bretagne historique en espérant dépasser le classique duel droite/gauche. "100% la force éco-citoyenne" c'est la Fédération, au plan national, de 28 mouvements et partis politiques (le Parti lorrain, l'Alliance écologiste indépendante, le Parti des citoyens républicains,...) A l'échelon Région historique des candidats se présenteront avec l'étiquette "100% Bretagne" : le Parti breton, l'Alliance fédéraliste bretonne, la section bretonne du Parti fédéraliste européen, la plate-forme "En-Avant Bretagne"...avec "la Bretagne à cinq départements, une gestion directe par les Régions des fonds européens, une régionalisation innovante du système éducatif, ...).

                         O.F. jeudi 2 février 2017 : "Breizh 5/5 passe à la vitesse supérieure: l'association milite pour une Bretagne à cinq départements. Les 29 communes bénéficieront de tarifs préférentiels via "Produit en Bretagne".... Ses panneaux routiers sont déjà apposés dans 29 communes (deux en Ille-et-Vilaine : Guipel et Langouët). "Devant l'échec constaté lors de la dernière réforme des régions, nous avons souhaité aller de l'avant avec pragmatisme" explique Bertrand Nicolas Président de Breizh 5/5." www.breizh-5sur5.bzh 

                        O.F. mardi 17 janvier 2017 : "3 500 personnes pour Macron à Quimper" : Le "Troisième homme" de la présidentielle monte à la tribune quimpéroise, accompagné d'un couple de sonneurs, biniou et bombarde. C'est un Emmanuel Macron plus girondin que jamais qui salue "Quimper, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan, les Côtes-d'Armor, la Loire-Atlantique. Bonjour la Bretagne". "Il faut préserver votre identité. Un Breton, c'est un enraciné. Les Langues de Bretagne sont une formidable richesse. Leur enseignement doit être encouragé et accompagné... Kemper, cela veut dire confluent en breton. Et nous sommes un mouvement de confluent..."

                               "François de Rugy : "vous proposez de ratifier la charte des langues régionales. Clin d'oeil aux partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne? ..."(Thierry Richard) : "C'est un tout, ça va de la régionalisation de la politique de l'emploi à la réunification de la Bretagne, en passant par le transfert de compétences des universités aux Régions. Je crois aux Régions. On peut s'appuyer sur un sentiment d'appartenance pour avoir des projets de territoire forts, de la solidarité et de la proximité, donc de la démocratie. C'est le Conseil départemental qui me semble devoir disparaître au profit des intercommunalités et des régions."

                                O.F. dimanche 8 janvier 2017 : "Les priorités du nouveau Président du Conseil Culturel de Bretagne Bernez Rouz: intensifier les échanges culturels entre la Bretagne administrative et la Loire-Atlantique. Une "réunification culturelle", à défaut d'une réunification territoriale; autre enjeu, le numérique pour la culture. L'exception culturelle de la Bretagne en France (quantité de festivals, multitude d'associations dont certaines fédèrent des milliers de membres, défense farouche de ses langues et traditions, ouverture aux cultures du monde qui apporte d'inégalables rencontres, ...) fait qu'elle est la seule Région métropolitaine à avoir installé, en 2009, un Conseil culturel, assemblée consultative du conseil régional : spectacle vivant, musées, danse, art contemporain, patrimoine maritime, recherche universitaire ou audiovisuel.... Le Conseil va prochainement rendre un travail sur le poids économique de la culture en Bretagne..."

                               O.F. mercredi 4 janvier 2017: "La Bretagne en bref : Régions : Christian Troadec contre le Front national. "Supprimer la Région"! en tant qu'échelon administratif, c'est l'une des propositions de Marine Le Pen, candidate à la Présidentielle. "L'hostilité de Marine Le Pen à l'égard des langues et cultures régionales était connue. Elle vient d'ajouter une nouvelle saillie à l'arsenal délirant de son programme en préconisant purement et simplement la fin des Régions! exit donc la Bretagne, le Pays Basque, la Corse, la Savoie, l'Alsace" dit ainsi Christian Troadec, répétant que l'échelon régional reste, pour lui "le plus pertinent pour bien gérer les territoires." suite... O.F. samedi 7 janvier 2017 (visite dans l'Eure) :"La présidente du Front national a redit l'importance des communes et des départements et sa volonté de supprimer les Régions."

                                  O.F. dimanche 11 décembre 2016 : "L'AJONC" devient la plante emblème de la Bretagne : sa fleur à cinq pétales, une par départements bretons", "Lumineux au soleil, résistant aux éléments et attaché solidement au sol. Symbole de la tenacité des Bretons, mais aussi de leur sensibilité", qui s'y frotte s'y pique!", "Coeur d'or et épine d'acier de la Bretagne" (Anjela Duval)...Tous les pays celtiques ont leur plante emblème : trèfle en Irlande, fuschia à l'île de Man, l'ajonc en Cornouailles, le chardon en Ecosse et le cennin (mot désignant à la fois le poireau et la jonquille) au Pays de Galles. La Bretagne était reconnue par une figure du monde animal, l'hermine. L'Institut Culturel de Bretagne a voulu combler ce manque en proposant aux Bretons de se choisir un végétal. 800 internautes ont proposé ajonc (207 voix), bruyère (96), genêt (74), hortensia (74), blé noir (24)... Trois variétés d'ajonc (ulex en latin) sur 20 recensées sont présentes en Bretagne : l'ajonc d'Europe, l'ajonc nain (ulex minor) et l'ajonc de Gall (Ulex galli en latin, lann vrezhonek en breton). L'ajonc de Gall doit son nom au botaniste morbihannais Nicolas Joseph Le Gall (1787 - 1860) qui l'avait identifié. C'est le plus facile à styliser pour représenter graphiquement le nouveau symbole de la Bretagne... Différent de Cornouailles! L'ICB songe déjà à solliciter des artistes et à organiser un concours de photos pour populariser l'ajonc-emblème.

                                 O.F. vendredi 18 novembre 2016 : "La primaire de la droite et du centre : le redécoupage des régions : "Il a été fait de manière "ahurissante", accuse NKM. Elle souhaite "plus d'initiatives locales" sur l'organisation et se dit favorable à des référendums locaux, par exemple sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne." Alain Juppé revendique lui aussi le "droit à l'expérimentation." Nicolas Sarkozy interrogera les grandes régions pour "savoir si elles veulent continuer ensemble ou se séparer."

                                O.F. dimanche 25 septembre 2016 : "Breizh manif" : moins nombreux mais déterminés. De 3 000 à 10 000 personnes à Nantes. A l'entrée de la place, des containers remplis de pancartes. Au choix : "Bretagne réunifiée = développement économique" "Vivre, décider, travailler en Bretagne réunifiée", "Bretagne, pays d'Europe", ... Depuis, la réforme territoriale est passée par là. La Bretagne n'a pas disparu de la carte, mais elle demeure "amputée de la Loire-Atlantique". C'est dans ce contexte que les militants se sont réunis pour "interpeller, cette fois, les élus et les candidats aux futures élections législatives et présidentielles". Nettement moins nombreux, mais toujours aussi déterminés "Ce qu'une loi a changé, une autre loi peut le faire." PETITION POUR UN REFERENDUM : les prises de paroles se succèdent pour dénoncer "le déni de démocratie du gouvernement" et demander l'organisation d'un référendum sur la réunification de la Bretagne. Et, plus précisément, un assouplissement du droit d'option, permettant à un département de rejoindre une région voisine. A la suite de Jean-François Le Bihan, président de Bretagne réunie, de nombreux élus ont réaffirmé cette volonté."

                                "L'UDB dénonce les "fascistes". L'Union Démocratique Bretonne a quitté la manifestation pour "marquer son refus d'accepter l'extrême droite dans le rassemblement et appelle Bretagne Réunie à se démarquer clairement de ce groupe provocateur"." Une petite centaine de manifestants extrémistes ont crié des slogans racistes, certains en faisant des saluts nazis!"

                              O.F. jeudi 22 septembre 2016 : "Réunification : une Breizh manif samedi : les partisans du rattachement de la Loire-Atlantique à la Région Bretagne manifesteront à Nantes, samedi. En 2014, ils étaient des milliers dans les rues de Nantes pour "empêcher la disparition de la Bretagne dans une "région Ouest" comme a disparu l'Alsace dans une "région Grand Est". A l'appel de "Bretagne Réunie" les partisans du rattachement à la Loire-Atlantique, "un département qui affirme son caractère breton dans toutes ses dimensions", à la Région Bretagne, manifesteront à nouveau à Nantes samedi. Une PETITION a été lancée. "Depuis le 1er janvier 2016 la loi autorise un département à changer de région dans le cadre du droit d'adoption. Afin d'obliger le conseil départemental à organiser une consultation des électeurs de Loire-Atlantique sur ce droit d'adoption, nous devons réunir 100.000 signatures.", explique "Bretagne Réunie. Manifestation samedi 24 septembre, à 15H, place de la Petite-Hollande, à Nantes. Co-voiturages et bus. La Confédération des cercles celtiques Kendalc'h, qui appelle également à la mobilisation, annonce le déploiement d'un gwenn-ha-du géant"

                           O.F. mardi 20 septembre 2016 : "NANTES - RENNES" : bientôt une coopération touristique : Nathalie Appéré, maire de Rennes, Emmanuel Couet, président de Rennes métropole, et Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes métropole, se sont retrouvés vendredi dernier à Nantes pour des coopérations d'expositions, des partenariats entre théâtres, musées ou archives, des projets artistiques en lien avec l'axe Nantes-Rennes. Egalement travail commun en matière touristique en direction des clientèles étrangères. Création d'un parcours touristique intégrant les deux métropoles, mais également Saint-Malo et le Mont Saint-Michel...." Et si la "réunification" renaissait à partir de la Culture et du Tourisme?

En attendant , à ce jour sur le quotidien, pas un mot de la manifestation du samedi 24 septembre à Nantes.......

suites....temps maussade et question ambiguë: réponses des 2 maires O.F. samedi 22 octobre 2016 : "La grande région Bretagne-Loire, vous la croyez encore possible? N. Appéré : la question du périmètre des régions est derrière nous. L'essentiel ce sont les coopérations que nous sommes capables de nouer entre nos entreprises, nos universités, nos métropoles...Nos ambitions doivent être européennes. J. Rolland : J'étais favorable à la fusion de nos deux régions. Maintenant, il ne faut pas attendre les décisions venues de Paris pour créer les conditions de rapprochements sur le terrain."

                         O.F. vendredi 8 juillet 2016 : "Osons l'émancipation des régions" : le modèle jacobin nie ce qui fait les particularités de nos régions, ce qui constitue leur identité, comme leurs cultures, leurs langues, leurs façons de concevoir la vie en société, leur histoire, leurs traditions et leurs façons d'innover, de s'insérer dans l'Europe et de regarder le monde...il faut libérer les énergies dont nos peuples et nos régions sont capables. A cet égard la candidature à la présidentielle de Christian TROADEC tombe à pic pour enfin sortir de l'immobilisme qui prévaut à Paris...Jean-Yves Le Drian n'avait-il pas dit : "Pourquoi le Président du conseil régional ne plaiderait-il pas un statut spécifique adapté à des régions très identifiées comme la Bretagne?" et Jean-Jacques Urvoas : "le renforcement du poids politique de notre région Bretagne se révèle absolument fondamental" , page "Réflexion"

                       O.F. samedi 15 mars 2016 : "Produit en Bretagne" : Les réponses de Le Drian : sur la Bretagne à cinq départements : "Je n'ai pas changé d'avis, je suis pour. Lors de la réforme territoriale, certains étaient pour le grand ouest mou, pas moi. Et la Bretagne a gardé son nom... La mondialisation? C'est une chance pour la Bretagne. C'est notre différence qui fera la différence." Forte de 360 entreprises qui emploient près de 110.000 salariés en Bretagne et en Loire-Atlantique, l'Association est devenue une référence en France et en Europe. Le président sortant - Jakez Bernard a insisté sur l'importance de la culture..."C'est elle, et l'image de la Bretagne qu'elle véhicule, qui porte les produits et les services de nos entreprises." On l'annonce prochainement dans l'entourage proche du président du Festival interceltique de Lorient. Loïc Hénaff, 44 ans, leader français de pâtés en conserve, et seul candidat, a été élu hier Président de Produit en Bretagne dans une salle comble au Quartz de Brest avec près de 1.100 personnes.

                      O.F. samedi 27 février 2016 : "La Bretagne en bref : un groupe de travail sur la réunification.

    Un groupe de travail va se mettre en place au conseil régional. Il travaillera sur la réunification, le retour au sein de la Bretagne de la Loire-Atlantique. C'est ISABELLE LE BAL, élue CENTRISTE de QUIMPER, qui en a fait la proposition lors de la session de l'assemblée régionale sur les orientations budgétaires. "Il s'agit de construire la Bretagne contemporaine" a-t-elle insisté, profitant aussi de ce début de mandat de la nouvelle assemblée pour relancer ce débat sur la réunification."

                     O.F. jeudi 18 février 2016 : "Deux référendums pour le prix d'un. C'est ce que propose l'UDB, l'Union Démocratique Bretonne. Elle suggère que l'organisation d'un référendum (ou consultation) sur le projet du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes soit aussi l'occasion d'en organiser un second sur la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. "Cette question reste présente dans le débat public et dans les mobilisations populaires depuis un demi-siècle. Elle est tout aussi légitime...."

                  Le fameux article à lire :  O.F. mercredi 25 novembre 2015 : "Le projet de réforme des collectivités territoriales suggéré par Edouard BALLADUR, en 2008, avait suscité un vif espoir chez les défenseurs d'une Bretagne retrouvant ses limites historiques.Mais la loi réformant les collectivités territoriales, votée le 16 décembre 2010, écartera toute évolution.Le texte rendait politiquement impossible une adhésion du département de la Loire-Atlantique à la Bretagne administrative puisque ce "droit d'option" était subordonné à l'accord du conseil régional des Pays-de-Loire. La loi repasse en 2014, sous François HOLLANDE avec deux ministres de poids l'ex-président de Région Jean-Yves LE DRIAN et Marylise LEBRANCHU, précisément en charge de la réforme territoriale... Le 2 juin 2014, à 17H30, la BRETAGNE EST REUNIE! Mais à 18H30, à la suite d'une intervention attribuée à l'ex-Premier ministre Jean-Marc AYRAULT, Bretagne et Pays de la Loire fusionnent. Un scénario dit du "pire" que Jean-Yves LE DRIAN parviendra à faire écarter, sans toutefois obtenir la réunification qu'il appelait depuis longtemps dans ses voeux.....Tous les sondages réalisés depuis une vingtaine d'années penchent pour une Bretagne à cinq départements, quelle que soit la région ou le département d'appartenance des personnes interrogées. Dernière enquête fin juin 2014 : 67% favorables au rattachement et 77% en Loire-Atlantique. Refus obstiné des politiques de droite comme de gauche pour une consultation directe des populations concernées....."

     O.F. mardi 24 novembre 2015 : René LOUAIL, liste Europe Ecologie-les Verts : "Nous sommes indignés du récent rejet de la Charte des langues régionales au Sénat, qui montre que la droite comme la gauche n'ont pas la volonté de reconnaître les cultures régionales."

            Elections Régionales 2015 : au programme de la liste marclefur2015 .bzh :...".le gouvernement socialiste nous a refusé la Bretagne à 5 avec Nantes et la Loire-Atlantique, condition incontournable pour le dynamisme économique de la région, la vocation européenne et internationale de la Bretagne." Le programme : "priorité N°8 : réunifier la Bretagne", région alors de taille européenne avec un poids économique suffisant pour attirer les sièges sociaux, des emplois et garder une plus grande part de nos jeunes diplômés. Chaque candidat s'y est personnellement engagé."  Voeu pieux? sachant que le Sénat majoritaire de droite bloque tout?                             

            O.F. vendredi 30 octobre 2015: "La charte des Langues rejetée" : Déni de démocratie". estime Kevre Breizh, la Fédération des associations culturelles de Bretagne, à la suite du rejet, par le Sénat, de la Charte européenne des langues régionales. "Un rejet aujourd'hui porté par une majorité de droite, mais aussi, une ratification que la gauche a esquivée lorsqu'elle était majoritaire au Sénat.", rappelle la Fédération, notant que seuls quatre sénateurs issus des départements de la Bretagne historique ont enterré la charte, contre quinze qui y étaient favorables. Pour Kevre Breizh, ce débat "révèle un profond clivage entre, d'une part, les tenants d'une république archaïque, jacobine et communautariste, repliée sur sa langue unique et ses frontières nationales, sous l'emprise croissante des thèses de l'extrême droite, et, d'autre part, ceux qui défendent une vision pluraliste, ouverte sur la diversité de ses territoires, de ses langues, de ses cultures, comme sur l'Europe et le monde, dans le respect des droits humains fondamentaux de ses citoyens."

             O.F. dimanche 25 octobre 2015 "Identité bretonne : 2000 manifestants à Carhaix". Cinq meetings étaient organisés, hier, dans l'Hexagone pour réclamer une reconnaissance des langues et cultures régionales (Metz, Ajaccio, Montpellier, Bayonne). Les Bretons y ont ajouté la question de la réunification.
            "Le mépris, ça suffit! Nantes en Bretagne! ou encore, élus, arrêtez de trahir!" scandaient, hier, à Carhaix, un cortège d'environ 2000 personnes, accompagné de sonneurs et de choeurs bretons. "Un statut pour nos pays, un statut pour nos langues et nos cultures". La banderole "Nantes en Bretagne" était celle derrière laquelle s'étaient rangées les personnalités politiques présentes, dont Marc LE FUR, René LOUAIL et Christian TROADEC, têtes de listes aux élections régionales. "En Loire-Atlantique, on a beaucoup de cercles bretons. Cette culture, elle vit chez nous."

     O.F. samedi 24 octobre 2015 : le sondage BVA : La Bretagne n'a pas fusionné avec les Pays de Loire : 59% des Bretons apprécient. Pour autant le sondage n'évoque pas la réunification et la Bretagne à cinq départements avec la Loire Atlantique dont les partisans restent sur leur faim....

    O.F vendredi 23 octobre 2015 : sondage BVA : 1er tour 37% n'ont pas exprimé d'intention de vote!  Républicains/UDI/Modem 30%, PS Radicaux de Gauche 26%, "Oui, la Bretagne" Christian TROADEC 9%, Breizhistance 1%, "Notre chance, l'indépendance" 1%

O.F. jeudi 3 septembre 2015 : Une affiche électorale qui incite à cliquer sur le site "Oui-la-Bretagne.bzh" présentée par Daniel CUEFF, le maire de Langouët, au nord de Rennes. Il explique à Guipry qu'il s'agit de rassembler les témoignages et les idées de tous ceux qui souhaitent que la Bretagne prenne davantage son avenir en main et soit plus attentive à ses richesses et à ses territoires. Lire "La Bretagne un horizon démocratique pour notre République" édité par Le Temps Editeur. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

   le combat continue avant les "Elections Régionales"

1 - La Réunification de la Loire Atlantique à la Bretagne et la manifestation du samedi 27 septembre 2014 à Nantes.Et désormais les suites... Revue de presse "Ouest-France" -  

Régionales décembre 2015 :

1 - La réunification de la Loire-Atlantique à la Bretagne Historique.
     Le décret de Pétain en juin 1941 a servi de précédent pour séparer la Loire-Atlantique de la Bretagne. Malgré les promesses de réparation dès 1945, rien ne change. La création des circonscriptions d'action régionale (1955) puis celle des régions actuelles (1972) maintiennent l'amputation malgré les protestations des élus. Aujourd'hui plus des 2/3 des habitants de la Loire-Atlantique et du reste de la Bretagne sont favorables à la réunification. La Loire-Atlantique est un département breton de façon indiscutable au titre de l'Histoire et au titre de l'identité culturelle.

     Bretagne à 5 : "En 1986, un sondage, réalisé à la demande de FR3, révèle la permanence de la revendication pour la réunification. La majorité des personnes interrogées, en Loire-Atlantique, plutôt ou tout à fait favorable au rattachement (63%). Le plus fort pourcentage est obtenu dans le sud du département (67%), ce qui laisse penser que la démarcation entre Bretagne et Vendée au niveau de l'identité régionale n'est pas la Loire, mais coïncide bien avec la limite départementale.... La représentation d'une Bretagne à cinq départements émerge également du référendum de 1993 sur le Traité de Maastricht : l'homogénéité du vote breton, Loire-Atlantique comprise (60% de "oui"), est à comparer au vote hétérogène et différent des Pays-de-la-Loire." Ar Men" janvier 1998. En 2015, force est de constater que la vitalité identitaire bretonne s'exprime avec jeunesse et vigueur de Saint-Nazaire à Guérande, Le Croisic et Batz-sur-mer...même si on prend plaisir en pays de veuzes à faire cohabiter le "Branle de Noirmoutier" ou les ronds de "Yeu" avec les "maraîchines" et "bals paludiers"...

     "La Charte Culturelle Bretonne"signée par la France de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 admet bien la Loire-Atlantique en Bretagne. La charte implique d'assurer à la langue bretonne et au parler gallo les moyens nécessaires à leur développement, de promouvoir la vie culturelle locale.

     D'autre part, parmi les "Promesses oubliées"à mi mandat par François HOLLANDE : "la Ratification de la charte européenne des langues régionales ou minoritaires".

  En cas d'accord la Bretagne réunifiée se classerait au 4ème rang des régions françaises pour la population (4,4 millions d'habitants), la Normandie (3,3), le Val de Loire (4,2) et le Poitou-Charentes (2,4). contact@bretagne-réunie.org  www.bretagne-reunie.org 0682671946. O.F. mardi 18 novembre :" La carte des inégalités : le budget du Pays de Galles est de 19 milliards d'euros, celui de l'Ecosse de 32 milliards. Celui de la Bretagne? 1,4 milliards d'euros" A lire dans l' Atlas des mondes celtiques" Coop Breizh

Articles de presse"Ouest-France" : 

élections départementales 22/29 mars et à venir ... régionales. 

O.F. mercredi 8 juillet Christian Troadec fédère les régionalistes. Un petit pupître devant la gare d'Auray' un discours deja rodé et un slogan 'Oui' la Bretagne' Breizh evel just' 'Vivre decider et travailler au pays'C'est de la que partira le 10 juillet une marche vers Saint Brieuc. Appel large aux électeurs qui ont deja choisi l abstention ou le vote extrême. Ses premiers boulets rouges sont adresses a la droite et au PS qui porte l'entière responsabilité de la non réunification de la Bretagne et du non retour de Nantes dans la Bretagne administrative. Un affaiblissement scandaleux du potentiel économique de la Bretagne voulu par Paris.

O.F. dimanche 28 juin : Le Parti Breton avec Troadec : "En 2010, le Parti Breton "classé comme un parti indépendantiste modéré" était allié à Christian Troadec. Mais cette fois le rassemblement se veut plus large : sur la Bretagne à 5 ou la langue, nous pouvons nous retrouver autour d'un programme porteur d'idées neuves, en matière de décentralisation notamment.

O.F. dimanche 21 juin: "Panneaux pour la Bretagne à 5" Le premier panneau finistérien pour une Bretagne réunifiée sera posé en entrée de ville à Guipavas, le 29 juin. Suivront : Langouët (35), Blain (44), Trévou-Tréguignec (22) et la Chapelle-Caro (56).

O.F. jeudi 11 juin : Jean-marie BAYLET Président du Parti radical de gauche : "...Nous n'aurions pas mené la réforme des régions comme elle l'a été. Pourquoi une Bretagne à 4 départements et Languedoc-Midi-Pyrénées avec 13 départements?.... La décentralisation reste inachevée.... Il y a encore beaucoup trop d'énarques à prendre des décisions éloignées des réalités locales."

O.F. mardi 2 juin : "Les régionalistes rêvent d'un accord historique. L'Union démocratique bretonne (UDB) pourrait rejoindre la liste "Bretagne nous te ferons" de Christian TROADEC aux élections de décembre. Si les régionalistes partent unis, ce sera du jamais vu depuis 50 ans.L'exemple d'unité des nationalistes écossais de centre gauche autour du Scottish National Party (SNP) en fait rêver plus d'un. Rejoignent la liste : Breizh europa de Caroline OLLIVRO, le Parti Breton présidé par Yves PELLE et le Mouvement Bretagne et Progrès (MBP) de Christian TROADEC, le conseiller sortant Daniel CUEFF (Bretagne Ecologie). Les militants UDB votaient pour ou contre ce week-end. On attend les résultats officiels.Le 8 mai près des deux tiers des militants UDB, les plus jeunes surtout, ont déjà voté pour une liste qui fédère les régionalistes.

"Votations citoyennes" O.F. dimanche 3 mai 2015 : "L'association Dibab-Décidez la Bretagne" organise des consultations locales concernant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne et la fusion des conseils départementaux et régionaux. Elle lance une nouvelle opération, dans huit communes,. Le 7 juin, Nozay et Rougé (44), Chevaigné (35), Plounévez-Moëdec (22), Riantec (56), Commana et le Cloître-Saint-Thégonnec (29).Les habitants du Petit-Auverné (44) voteront le 14 juin.

I - O.F. vendredi 24 avril 2015 : "Présidentielle : l'UDB évoque un candidat régionaliste" Une candidature régionaliste et fédéraliste, qui serait soutenue par les partis régionalistes, regroupés au sein de la fédération "Région et Peuples Solidaires". "Après une réforme territoriale complètement déconnectée des aspirations populaires et de leur expression démocratique, il devient essentiel de faire entendre une voix plus juste et plus respectueuse des populations que celle du centralisme qui prévaut depuis la monarchie", dit l'UDB.

II - O.F. vendredi 10 avril 2015 : "ChristianTroadec, candidat à la présidentielle 2017", le maire de Carhaix, leader des Bonnets rouges en 2013, se lance dans un tour de France (Alsace, région sacrifiée dans le cadre de la réforme territoriale, Catalogne, Pays Basque, Corse, Occitanie, ...). Il lui faut 500 signatures d'élus venant de 30 départements différents. "Il faut que le poids des régions pèse sur la prochaine présidentielle et engage la France sur la voie d'une véritable régionalisation. L'Etat français, centralisé, au contraire de toutes les grandes nations européennes, est aujourd'hui sclérosé, replié sur lui-même et a peur de toutes les initiatives qui ne viennent pas de Paris."Christian GOUEROU

III - O.F. vendredi 10 avril 2015 : "Union européenne : pour l'eurodéputé "Verts" Yannick Jadot se qualifiant de"souverainiste europééen", "l'idée européenne doit continuer à nous faire rêver. Il faut trouver le bon niveau. Peut-être l'Europe des régions?"

IV- O.F. jeudi 9 avril 2015 : "Réunifier la Bretagne?" C'est le titre de l'ouvrage piloté par l'Association "Géographes de Bretagne". Il porte aussi ce sous-titre : "Région contre métropoles". L'ouvrage rassemble ainsi plusieurs contributions d'universitaires et d'enseignants. Ils évoquent l'immense gâchis, à leurs yeux, de la réforme territoriale. Et leur espérance déçue de la réunification de la Bretagne.. Mais aujourd'hui, c'est aussi la question des métropoles et de leur complémentarité avec la collectivité régionale qui les préoccupe (Skol Vreizh, 159 pages, 13 Euros).

 V- O.F. jeudi 2 avril 2015 : "Régionales : le Parti breton pour une "large alliance". Au lendemain des élections départementales, Emile GRANVILLE salue comme un "exemple montrant la voie" l'élection de binômes régionalistes dans le Finistère et le Morbihan. "Les régionales, par leur mode de scrutin proportionnel, permettant d'espérer une participation au pouvoir régional", estime Emile GRANVILLE, appelant à "une large alliance des forces démocratiques bretonnes dans une liste autonome bretonne". Pour le Parti breton, "nous ne pouvons plus nous permettre la division et perdre six ans de plus. L'UDB a toute sa place dans cette alliance," écrit-il.

VI- O.F. samedi 28 mars : Châteaugiron "Voeu de rattachement de la Loire-atlantique à la Bretagne par le conseil municipal". "

     "il est important que les conseillers municipaux se prononcent à l'aube d'élections régionales. Lors du découpage effectué par le Parlement en 2014, l'occasion a été manquée de réunifier la Bretagne qui aurait permis ainsi de répondre à l'ambition d'une région forte à l'échelle européenne. Une Bretagne à cinq départements se hisserait au 22è rang des régions européennes. Renforcée sur le plan démographique et économique, la Bretagne deviendrait ainsi la première région agroalimentaire d'Europe, disposant de six pôles de compétitivité", a souligné Françoise GATEL.

                VII - O.F. jeudi 5 mars : Manuel Valls : le Parti breton parle d'une visite "folklorique". Emile Granville, porte-parole du Parti breton, constate que la venue de Manuel Valls n'a vu "aucune annonce fracassante pour la Bretagne. Dans la panoplie des valeurs républicaines, la disparition de la Bretagne par la fusion avec la région des Pays de loire demeure toujours en bonne place, farouchement défendue par la très grande majorité du PS breton. La Bretagne, pour eux, c'est folklore et compagnie"

  VIII - Alan Stivell tacle Manuel Valls en catalan

Le premier ministre était à Betton pour soutenir les candidats du PS engagés pour les élections départementales. Alan Stivell, qui habite la commune, n'a pas voulu rater l'occasion pour lui adresser un message en catalan, la Catalogne étant le berceau de Manuel Valls. Alan Stivell évoque, bien sûr, la réforme territoriale qui n'a pas abouti à la réunification avec le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne.

  "Vous avez refusé aux Bretons (Nantais compris ) la liberté de décider de notre réunification. Vous allez perdre beaucoup de voix ici. Vive la Bretagne malgré vous!" a donc écrit Alan Stivell à l''intention du premier ministre.

   IX - jeudi 12 février 2015 : "Breizh Europa" veut la supression des départements.

Caroline OLLIVRO soutient, pour les élections départementales, les listes "Nous te ferons Bretagne", attachées à la disparition du département au profit d'une Région bretagne réunifiée, et disposant de plus grands pouvoirs. "Breizh Europa" sait que seules ces listes sont à même de rationaliser une administration territoriale d'un autre siècle. Le département est un effet une pièce du mille-feuille administratif, lourde et coûteuse, véritable frein au dynamisme économique de la Région.

     Dans les cantons où les listes "Nous te ferons Bretagne" ne sont pas présentes, "Breizh Europa" appelle en priorité à faire barrage au Front National et à sanctionner tous les ennemis de la réunification bretonne, d'une manière générale."

     X - Les nominés des prix "Blanche Hermine" et "Duguesclin"

O.F samedi 21 février : "Ce samedi à Nantes, c'est la romancière Irène FRAIN qui annoncera les premiers lauréats des prix de la société civile. Il s'agit de distinguer des Bretons qui ont, d'une part servi les intérêts de la Bretagne, et de l'autre joué contre le camp breton.

     Pour cette première édition, la "réunification de la Bretagne" a été le fil conducteur. Sans surprise apparaissent les noms des députés Paul MOLAC, François de RUGY, Marc LE FUR et Thierry BENOIT pour le prix "Blanche Hermine". Le public a ajouté le nom de Corinne NICOLE, déléguée du personnel chez Tilly-Sabco, leader des "Bonnets Rouges".

     Pour le prix Duguesclin sont en compétition Jean-Marc AYRAULT, les ministres Jean-Yves LE DRIAN et Marylise LE BRANCHU, ainsi que le député Jean-Jacques URVOAS.

     "Régionales" : l'incertitude Jean-yves LE DRIAN.

Certains le trouvent "moins déterminé". Le député finistérien Jean-Jacques URVOAS veut bien admettre que "personne n'est irremplaçable". Pour le cas où... Il n'en voit que deux. Claudy LEBRETON, Président du conseil général des Côtes-d'Armor, qui s'apprête à quitter l'assemblée départementale et la Morlaisienne Marylise LEBRANCHU, ministre de la fonction publique et de la réforme territoriale, dont le projet de loi sur la nouvelle organisation territoriale de la République arrive à son terme."

résultats : "Blanche Hermine" Paul MOLAC

                "Duguesclin" Marylise LEBRANCHU

    1°)  OF vendredi 26 décembre 2014 : "Des centristes pour une Bretagne à cinq" - "Give me Five" -  Mercredi, cinq parlementaires centristes (UDI) Thierry BENOIT, député d'Ille-et-Vilaine, et quatre sénateurs Françoise GATEL (Ille-et-vilaine), Joël GUERRIAU (Loire-Atlantique), Olivier CADIC (Français à l'étranger) et Michel CANEVET (Finistère) ont lancé l'opération "Give Me five" (Donne m'en cinq).

     Il s'agit d'un plaidoyer en faveur d'une Bretagne à cinq départements par le rattachement de la Loire-Atlantique, plus puissante économiquement mais aussi une façade maritime qui "doit peser à l'échelle européennne et internationale".

     "Même si le texte a été adopté, il y aura des temps forts en 2015, comme les élections départementales et régionales. La question de la Bretagne à cinq départements, que nous défendons, doit être évoquée à ce moment-là."

     "La Bretagne est isolée des territoires décisionnels. Pour assurer son développement économique, il faut une autre configuration qu'une Bretagne à quatre. On ne se résigne pas. Mais nous ne sommes ni des rebelles, ni des autonomistes", assure la sénatrice

     2°) .OF vendredi 19 décembre 2014 : "Marc LE FUR, député UMP des Côtes-d'Armor a commenté le déplacement du Premier ministre en Bretagne :" la réforme territoriale est venue d'en haut, sans consulter les élus locaux. C'est bien la preuve que la gauche retrouve ses réflexes jacobins. Elle n'aime pas les régions à forte identité comme la Bretagne."

     3°) O.F. mercredi 10 décembre : "Régions : la double déception bretonne. La réforme territoriale laissera bien les élus bretons sur leur faim. Le droit d'un département à changer de région reste inopérant. A une déception s'en ajoute une autre. Déjà les parlementaires bretons qui avaient réclamé la réunification, le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, n'ont pas eu gain de cause.Il leur restait le droit d'option, la possibilité offerte à un département de changer de région. Seulement, tel qu'il est proposé, ce droit d'option rend illusoire le changement. En effet il faudrait pour cela un vote au 3/5è des deux conseils régionaux, et du département....

     Lors d'une des dernières étapes du débat parlementaire, avant encore une discussion au sénat et un vote final à l'Assemblée nationale prévu le 17 décembre, les élus bretons, toutes couleurs politiques confondues, ont encore essayé hier d'assouplir ce droit d'option à une majorité simple de 50%.
     Un amendement en ce sens, défendu par Paul MOLAC député du Morbihan, n'a été repoussé que de peu :27 voix contre 23 :  "Cela aurait permis d'introduire un peu de respiration dans les territoires au lieu d'un droit d'option qui fait office de véritable leurre." Tandis que Thierry BENOIT, député UDI d'Ille- et- Vilaine dénonce aussi "un droit d'option illusoire qui, par le véto suspensif des 3/5è de la région d'appartenance, rendra pratiquement impossible tout projet de réunification de la Bretagne."

     4°) Jeudi 11 décembre 2014 : "Réforme territoriale : "Que redoute donc le gouvernement?" Le gouvernement a décidé d'engager la procédure accélérée, c'est-à-dire de limiter à une seule lecture par chambre l'examen du texte. Françoise GATEL et Dominique de LEGGE, sénateurs UDI et UMP d'Ille-et-Vilaine, tiennent cette décision pour une "altération du processus législatif".... "Cette démarche n'est pas de bon augure pour examiner un texte aussi important, estiment-ils. Après les annonces contradictoires sur l'existence même des départements, les missions des régions, le devenir des communes et leur lien avec les intercommunalités, nous avons besoin de sérénité et non de précipitation et d'improvisation.
     Que redoute donc le gouvernement pour vouloir à ce point limiter le travail parlementaire alors que le Premier ministre déclarait, il y a encore un mois, vouloir permettre un débat ouvert?"

     5°) Breizh Europa se prépare pour les élections. Le parti né en 2013 revendique 7% des suffrages bretons lors des dernières échéances électorales et il compte une centaine d'adhérents. Souhaitant une autonomie totale des régions dans une Europe fédérale, ils militent pour la réunification de la Bretagne à cinq départements. "On pense aux élections de 2015, déclare Caroline OLLIVRO, présidente de Breizh Europa. Nous aurons des candidats aux élections départementales, même si nous sommes pour la disparition des départements. Nous préparons aussi une liste pour les élections régionales et nous souhaitons qu'elle soit ouverte à des personnnalités libres", déclare-t-elle sans citer ni exclure Christian TROADEC.  

     6°) O.F lundi 1er décembre 2014 : "point de vue" : La promesse des territoires par Thierry BENOIT, député UDI d'Ille-et-Vilaine :

     "Pétri de contradictions, le discours gouvernemental manque cruellement de clarté sur ce qui devait s'imposer comme l'une des réformes majeures... Oubliée la mise en extinction des conseils généraux, enterré le projet, tant espéré, d'une réunification de la Bretagne à cinq départements.... Parce qu'elles sont les premières à être touchées par le changement, les collectivités devraient disposer d'un droit de regard sur leur propre avenir. C'est pourquoi je revendique un droit à l'expérimentation et à l'innovation! Celui-ci doit se traduire par la mise en place d'un droit d'option simple afin de permettre à un département de rejoindre une région limitrophe. 

     Parfois insoumise mais toujours engagée, la Bretagne est une terre d'expérimentations et de projets. C'est pourquoi notre région doit se positionner à l'avant-garde du renouveau territorial. Au regard de son histoire, la Bretagne a vocation à englober la département de la Loire-Atlantique. Cette réunification n'a que trop tardé et le déni de la république à ce sujet est devenu insupportable.

     Telle une main tendue vers l'horizon, la Bretagne constitue un trait d'union idéal entre l'Europe et le reste du monde. A ce titre elle pourrait devenir une euro-région de premier plan, au centre de l'Arc Atlantique. Ce rôle d'interface doit s'intégrer dans une réforme globale de l'Etat.

     Il est temps de redessiner la France de demain : une France des projets et des territoires! Une France decentralisée, démocratique et respectueuse du principe de subsidiarité.

     7°) O.F. mercredi 26 novembre : Marc LE FUR (UMP) " Les socialistes ont trahi la Bretagne" "Non seulement les socialistes ont raté ce rendez-vous avec l'Histoire en permettant à la Bretagne de se réunifier, mais beaucoup d'entre eux ont trahi leur parole et parfois leurs convictions. Ils ont préféré leur parti à la Bretagne.Il a manqué une dizaine de voix pour faire échouer ce texte renégat. Le pire, c'est que les voix manquantes sont bretonnes. Celles des socialistes bretons."

     Avec 277 voix pour et 253 voix contre, la nouvelle carte territoriale a été adoptée de justesse. Seize socialistes se sont abtenus (dont Gilbert LE BRIS, Jean-Pierre LE ROC'H, Jean-René MARSAC, et Philippe NOGUES) et dix ont voté contre (dont Jean-Luc BLEUVEN, Annie LE HOUEROU). Quatorze écologistes (sur dix-huit) ont voté contre. Heureusement pour le PS, huit radicaux (dont Alain TOURRET, Calvados), sept UMP (certains par erreur) et quatre Front de gauche ont voté pour. Sur trente centristes, on compte vingt-trois contre et cinq abstentions (dont Michel PIRON, Maine-et-Loire).

     8°) O.F. lundi 24 novembre : "Christian TROADEC : Une humiliation des Bretons. Le Parlement a validé, jeudi, le nouveau découpage des régions en France. "Les députés PS et le gouvernement viennent d'infliger une véritable humiliation aux Bretonnes et aux Bretons en refusant de réunifier la Bretagne," estime Christian TROADEC, maire de Carhaix, conseiller général du Finistère et figure des Bonnets Rouges. "Faisant fi des centaines de voeux et motions exprimés par les collectivités territoriales, des manifestations populaires, des sondages,etc...le Parti socialiste a volontairement gâché une occasion historique alors qu'il a l'ensemble des pouvoirs pour le faire. Que le PS et ses dirigeants bretons ne nous racontent pas d'histoires au moment des élections. Le peuple breton a de la mémoire."

     9°) samedi 22 novembre : Réforme territoriale : de nombreuses réactions. Le rejet par le Parlement, jeudi, d'un assouplissement du "droit d'option" permettant à un département de changer de région passe mal en Bretagne.

Paul MOLAC, député (Ap. UDB) du Morbihan dénonce avec force : c'est en faisant des grandes régions que l'on fait des régions puissantes. Si nous avions très peu d'espoir de voir évoluer cette carte technocratique proposant des fusions bloc par bloc, nous comptions pouvoir l'améliorer démocratiquement par le bas en assouplissant un droit d'option alors totalement verrouillé. Ce droit d'option est un véritable leurre."

Jean-Jacques URVOAS, député PS du Finistère "je crois à la nécessité engagée par le gouvernement de redessiner une nouvelle carte des régions, je crois que cette profonde réforme doit demain évoluer hors des murs du Parlement, dans les territoires et au plus près des aspirations des citoyens."

Yves PELLE , président du Parti Breton. " les députés français ont à nouveau refusé la réunification de la Bretagne et ils ont fermé la porte au droit d'option en le rendant inapplicable. Ce déni de démocratie mérite une réponse appropriée des bretons. Face à ce casus belli, nous devons montrer notre détermination et engager avec tous les démocrates bretons aux côtés de Bretagne Réunie un bras de fer avec ce pouvoir autiste."

Nil CAOUSSIN, porte-parole de l'UDB : "Si l'Etat ne souhaite pas donner la parole au peuple, nous le ferons! Malgré la mobilisation des élus et des citoyens, l'"Alsace" est noyée dans un "Grand Est" dénué de sens. Pour les partisans d'une Bretagne réunifiée, un assouplissement du droit d'option aurait pu permettre de rectifier démocratiquement la carte technocratique présentée. Ce processus est un scandale démocratique. Le gouvernement a procédé à une modification des cadres de vie des citoyens sans aucune consultation de la population. Les mobilisations populaires et les interventions des élus locaux ont été ignorées. Si l'Etat ne souhaite pas donner la parole au peuple sur cette question, nous le ferons car les habitants de la Bretagne ont le droit de décider. L'UDB appelle donc les militants de la réunification à s'associer à l'initiative de la plateforme DIBAB, dans le respect de la neutralité politique de cette association, pour continuer le combat."

     10°) O.F. samedi 22 novembre : Rennes en bref : Redécoupage : l'opposition interpelle la maire. Bertrand PLOUVIER (UMP) : "Il est important de souligner l'incohérence politique de la députée-maire de Rennes, Nathalie APPERE. Elle s'est contredite en défendant tour à tour le rapprochement de la Bretagne et des Pays de la Loire avec les maires de Saint-Nazaire, Brest et Nantes, puis en rejetant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne car il ne fallait pas agiter "la question identitaire". La députée-maire a préféré suivre les injonctions politiques venues de Paris et de son camp politique, plutôt que de défendre les intérêts de la Bretagne et des Bretons. Bel exemple d'inconstance politique. Au-delà de ses propres contradictions politiques, son absence lors du vote sur l'amendement Molac est choquante et inacceptable."


     11°) O.F. vendredi 21 novembre : Titre : "Alsace-Lorraine-Champagne : le mariage passe mal" (dessin à l'appui) Pas plus d'émotion concernant notre réunification!"... L'Assemblée a rejeté d'autre part tout assouplissement supplémentaire du "droit d'option", censé permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016, au grand dam des élus bretons. Une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat, le 27 novembre, tentera de mettre au point un texte commun aux deux assemblées."

     12°) O.F. vendredi 21 novembre : La Bretagne en bref : "Régions : l'assouplissement du droit d'option rejeté. "Pour la Bretagne, ce débat sur la délimitation des régions est un échec sur toute la ligne." affirme le député (UMP) Marc LE FUR à l'issue de la deuxième lecture du projet de loi. C'est un échec sur le fond car nous n'avons obtenu ni la modification des limites de la région, ni le droit d'option qui aurait permis à un département de changer de région sans que l'avis de la région d'origine ne soit décisif. C'est aussi un échec sur la forme pour les députés socialistes bretons. Tout est verrouillé. C'est le grand retour des Jacobins."

     13°) O.F. jeudi 20 novembre : La France en bref : L'Assemblée nationale vote la carte à 13 régions. Elle a fini par voter en deuxième lecture, dans la nuit, la carte à 13 régions inscrite dans la réforme territoriale sans changement, au grand dam de certains députés de l'Ouest. Le premier article du texte a encore donné lieu à des débats passionnés pendant environ six heures. Sur la soixantaine d'amendements défendus pour le supprimer ou le réécrire encore, aucun n'a été adopté. Dans l'Ouest, les députés bretons, souhaitant le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, cherchaient à assouplir le "droit d'option", mécanisme prévu pour permettre à un département de changer de région une fois la nouvelle carte en vigueur en 2016."

     14°) O.F. jeudi 20 novembre : "Sarkozy promet de revenir sur la réforme territoriale. s'il revenait au pouvoir. En meeting à Mulhouse, hier : Je conteste la réforme de la carte territoriale qui illustre le mépris que ce gouvernement témoigne à l'histoire de l'Alsace et aux racines alsaciennes... Lorsque nous reviendrons aux responsabilités, nous déferons ce qui a été aussi mal construit."

     15°) O.F. mardi 18 novembre : "La réforme territoriale de retour à l'Assemblée. Le texte est examiné en seconde lecture à partir d'aujourd'hui, et jusqu'au 20 novembre. Le projet de loi vise à délimiter les régions - une carte à 13 grands ensembles - et précise le calendrier des élections départementales et régionales. Le président de la commission des Lois à l'Assemblée, Jean-Jacques URVOAS (PS) entend batailler afin que le droit pour les départements de quitter une région pour une autre soit bien réel. Le gouvernement prévoit une adoption définitive d'ici à Noël."

     16°)O.F. lundi 17 novembre : "A 50 ans, l'UDB toujours déterminée. Bien évidemment, la réunification de la Bretagne, en débat mardi à l'Assemblée nationale, était au coeur des discussions."Il s'agit d'une revendication démocratique, souligne Mona BRAS, On se rend compte que sur les territoires où la régionalisation est déjà en place (Catalogne, Ecosse, ...) il y a davantage de résistance à la crise."
     Et si la Bretagne ne sort pas réunifiée du débat parlementaire "le combat ne sera jamais fini. Car notre déception est à la hauteur des espoirs, entretenus par la candidat Hollande pendant la campagne." "Pour les régionales, on se décidera prochainement pour savoir si on lie, ou pas, des alliances." Pour les départementales, en mars prochain, c'est calé : "Partout où nous le pourrons, nous nous présenterons seuls. Et en Loire-Atlantique, nous ne soutiendrons pas Philippe GROSVALET qui s'est positionné comme un ennemi de la réunification."Pas d'alliance donc avec le PS 44."et pas question de nous faire le coup du chantage à l'union de la gauche"."Le conseil général a sa place au musée Grévin des collectivités".

     17°) O.F. lundi 17 novembre : "Parti Breton : cap sur les régionales" : le parti, né en 2000, était en congrès à Nantes, dimanche."Notre parti soutient bien évidemment la réunification de la Bretagne", insiste Yves PELLE, président du Parti breton. "Nous avons d'ailleurs participé, via plusieurs de nos militants, aux manifestations de Bretagne réunie, samedi matin, devant les permanences de parlementaires. Il serait vraiment inconcevable que la seule question qui se pose de manière récurrente depuis 40 ans, ne soit pas traitée." Se défendant d'un quelconque "communautarisme" Yves PELLE insiste sur la "cohérence d'un tel projet. Qui, dans un contexte de crise actuel, lié notamment au manque de repères, pourrait constituer une solution, apporter une cohérence économique, identitaire, territoriale."
     Et si la réforme ne réunifie pas la Bretagne, comme le Parti breton l'appelle de ses voeux, Yves PELLE est clair quant à la suite : "l'autre camp doit savoir qu'on ne désarmera pas. Il n'y a qu'en France où le pouvoir centralisateur agit ainsi à l'égard des régions. On ne lâchera pas."

     Le Parti breton est né en 2000. Il se place sur l'échiquier politique "entre la social-démocratie et le libéralisme social". Fort de ses 600 adhérents et de ses sept élus locaux le Parti breton a en ligne de mire les élections régionales de 2015. "Nous envisageons de présenter des candidats, en collaboration avec des partenaires. Vraisemblablement avec Christian TROADEC, autour d'un programme commun. Ce que nous avons déjà fait pour les Européennes."

     18°) O.F. dimanche 16 novembre : "Rassemblements pour la réunification de la Bretagne" : Des sympathisants ou adhérents de la Bretagne réunie se sont rassemblés hier, par petits groupes, devant les permanences des députés socialistes bretons, comme à Brest, Quimper, Auray, Saint-Avé, Pont-L'Abbé, Concarneau ou Guingamp... A l'heure du "débat en deuxième lecture sur la réforme territoriale, et concernant en particulier la carte des régions et le droit d'option, les 18, 19 et 20 novembre à l'Assemblée nationale".

     19°) O.F. samedi 15 novembre : Le "collier de l'Hermine" s'invite à Nantes au Château des Ducs de Bretagne le 15 novembre. On y parlera ... réunification. L'ordre de l'Hermine, créé par le duc Jean IV en 1381, puis remis en oeuvre quand Georges LOMBARD succéda à René PLEVEN à la tête du CELIB en 1972, distingue l'engagement d'une personne pour la Bretagne. Cette année, l'Institut culturel de Bretagne propose en matinée "les cahiers de doléances du XXIè" avec l' historien Jean-Jacques MONNIERE et Jean-Pierre LE MAT.. En fin de matinée, elle abordera la question de la réforme territoriale avec des invités tels que le géographe Jean OLLIVRO, les élus Marc LE FUR (UMP), Jean-Michel LE BOULANGER (DVG) et Paul MOLAC (UDB).

     20°)  samedi 15 novembre : "Thierry BENOIT (UDI) partisan d'une Bretagne à 5 ...ou à 6... d'une "mise en sommeil progressive sur 5 à 10 ans" des départements, qu'il voudrait voir disparaître au profit de grandes communautés de communes et de régions renforcées. Il plaide pour un regroupement des communes suivant les périmètres des 21 "Pays" historiques de Bretagne (avec en Ille-et-Vilaine, Rennes, Saint-Malo, Fougères, Vitré, Redon, Montfort-Brocéliande) et pour une Région "à 5 ou 6" départements qui intégrerait la Loire-Atlantique, voire la Mayenne "proche de nous par les Marches de Bretagne".

     21°) O.F.mardi 11 novembre : Le congrès du Parti Breton à Nantes. Réunification, place de la langue bretonne, nouvelle gouvernance pour la Région Bretagne, montée en Europe des pouvoirs régionaux, ce sont quelques-uns des thèmes qui seront débattus lors du prochain congrès du Parti Breton qui aura lieu à Nantes, le dimanche 16 novembre à la Maison des syndicats. Le Parti Breton entend représenter des sensibilités allant "de la social-démocratie au libéralisme social" et s'assigne comme objectif "une Bretagne réunifiée dotée d'institutions politiques propres au sein d'une Europe fédérale". Les militants du Parti Breton évoqueront aussi le récent référendum sur l'indépendance de l'Ecosse et la consultation annoncée en Catalogne. C'est le signe, dit la formation politique, de l'aspiration à une "démocratie plus proche et de l'affirmation de projets de développement mobilisateurs dans les régions à forte identité".

     22°) dimanche 9 novembre : "Bretagne réunie : 300 partisans à Morlaix devant la permanence du député Bui avant de se rendre à la sous-préfecture. "Nous voulons mettre le député, suppléant de la morlaisienne Marylise Lebranchu, ministre de la décentralisation, devant ses contradictions", "Si 70% de la population de la Loire-Atlantique étaient favorables au rattachement à la Bretagne, 55% des Bretons vont dans ce sens", "Restons déterminés et optimistes en étant présents chez les 36 autres députés bretons samedi 15, dès 10H00".

     23°) O.F. mardi 4 novembre : "Cinq sénateurs pour une Bretagne à cinq" Les sénateurs de centre et de droite, Michel CANEVET, Joël GUERRIAU, Françoise GATEL, Philippe PAUL et Olivier CADIC ont déposé des amendements pour une "Bretagne à cinq départements qui serait une véritable région à dimension européenne avec 4,6 millions d'habitants". "Une solution serait de faire émerger deux régions jumelles, équilibrées, avec la même population et le même PIB".
     Il y aurait d'une part la Bretagne, qui incluerait la Loire-Atlantique, et d'autre part le Centre-Val-de-Loire, regroupant la région Centre et d'autres départements.

     "On a l'opportunité d'avoir une région maritime", renchérit Joël GUERRIAU qui fait valoir les atouts de la mer dans les domaines de la santé, de la recherche, du développement durable, de la pêche, des flux internationaux, ..."Le monde bouge, il faut saisir l'occasion de s'adapter." Les rôles de capitales pourraient se partager entre Rennes et Nantes: "La région fonctionne ("déjà!") à cinq départements dans le domaine judiciaire, avec la cour d'appel à Rennes."

     Le débat va revenir à l'Assemblée nationale. "Il faut une mobilisation de la population", estiment les signataires des amendements. Noëlle COUSINIE

     24°) O.F. mardi 4 novembre : "La réunification pour le congrès de l'UDB" : l'Union Démocratique Bretonne tiendra son prochain congrès en Loire-Atlantique les 15 et 16 novembre pour rappeler son exigence d'une Bretagne à cinq départements.C'est aussi celui des 50 ans de la formation politique qui revendique quelque 750 militants, et compte quatre conseillers régionaux, un député apparenté (Paul MOLAC à Ploërmel) et une centaine d'élus municipaux. "Nos espoirs ont été douchés et les promesses non tenues" résume Mona BRAS, porte-parole de l'UDB.

     25°) O.F. mercredi 29 octobre p.6 : "Bretagne à cinq et Grand Val de Loire" : c'est la proposition d'élus de gauche, de Bretagne et de l'actuelle région Centre. Le choix du Gouvernement a été de ne proposer que des fusions bloc par bloc.Dès lors, dans un premier temps, la solution la plus cohérente pour l'aménagement du territoire de l'ensemble de l'Ouest de la France consisterait à fusionner la région Pays de la Loire et la région Centre. Serait ainsi constituée une région cohérente et reconnue autour de l'axe ligérien : la région Centre Val de Loire. Dans un second temps, par le jeu d'un véritable droit d'option, le département de la Loire-Atlantique pourrait demander à être réintégré à la région Bretagne afin de répondre à une revendication légitime des habitants de cette région. Le 21 octobre, la commission spéciale du Sénat a modifié les conditions de changement de région pour un département. La région d'origine doit recueillir trois cinquièmes des suffrages exprimés pour y faire obstacle. La région d'accueil et le département concerné doivent obtenir une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés pour que l'opération soit possible. Parmi les signataires : Paul MOLAC apparenté UDB Morbihan, Jean-Pierre LE ROCH PS Morbihan, François de RUGY Europe Ecologie-les Verts...

Page "Rennes" "Métropoles : Rennes oubliée sur la carte officielle... La loi est promulguée depuis le 27 janvier 2014."Amateurisme du gouvernement. Ce n'est pas sans rappeler la sortie précipitée de la carte des régions il y a quelques mois, suivie ensuite d'un démenti."

Page 5 : face aux sénateurs Manuel Valls : "La carte administrative de la France doit tenir compte des spécificités locales." Il s'engage à adapter la réforme "aux spécificités de leur territoire".

     26°) O.F. mardi 28 octobre : "Réforme territoriale : Valls guetté au coin du Sénat. Son président, Gérard Larcher (UMP) avait demandé qu'il y intervienne. Trop content de ménager la chambre des territoires, repassée à droite, le Premier Ministre va tenter d'éclairer une réforme confuse. "Personne n'y comprend plus rien" déplorent en choeur la droite, la gauche et l'épicier du coin. Au début on parlait d'"acte III" de la décentralisation. Comme il n'y a jamais eu de véritable acte II, après les lois Deferre de 1982, c'est devenu la "réforme territoriale". On devait supprimer le département; il y en aura finalement de trois types. La compétence générale, supprimée, puis rétablie, est à nouveau abandonnée...De 22 régions on passe arbitrairement à 13. Seconde lecture, à partir d'aujourd'hui, et seconde mouture, à 15 régions : dissocier l'Alsace de la Lorraine et Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, elles, resteraient séparées.

     Enfin le Sénat propose, sous réserve d'une majorité des trois-cinquièmes dans les assemblées concernées, un droit d'option aux départements qui voudraient quitter une région pour une autre ou fusionner."

    

     27°) O.F. dimanche 26 octobre 2014 : "La lettre de Massiot au Président"

Pierrick MASSIOT, le Président de la Région, a rencontré en fin de semaine les responsables de Bretagne réunie qui militent activement pour le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne. Résultat des courses : Pierrick MASSIOT va écrire à François Hollande pour plaider en faveur de la Bretagne à cinq. Il va aussi écrire à tous les parlementaires des cinq départements de la Bretagne historique pour les convaincre d'aller dans le sens de la réunification lors des prochains débats sur la réforme territoriale."

REDON, à cheval sur trois départements bretons, et sa 39 ème Fête de la "Teillouse", lieu idéal pour lancer des initiatives : "Un Gwenn-ha-du à la fenêtre". Pour appuyer le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne, l'association Bretagne Réunie invite les Bretons des cinq départements historiques à placer un drapeau Gwenn-ha-du en évidence, dans leur jardin, sur leur balcon, ou à la fenêtre. L'opération sera lancée aujourd'hui à la "Bogue d'Or" de Redon par l'exposition du plus grand drapeau breton du monde : 300 m2"

     "Une votation pour la réunification bretonne" : "La Bretagne est la région qui s'est le plus mobilisée sur la réorganisation territoriale et c'est l'endroit où rien n'a changé" ajoute Jonathan GUILLAUME, de l'association 44 Breizh et membre de DIBAB. Autre constat : "Il y a eu des manifestations massives pour demander le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Mais les pouvoirs n'écoutent plus ce qui se passe dans la rue." "Une première votation devrait être organisée le 30 novembre, à Saint-Viaud dans le Pays de Retz (Loire-Atlantique). Un test que le collectif DIBAB espère ensuite étendre. Deux parlementaires, un catalan et un écossais, participaient à Rennes hier à un forum débat devant une centaine de personnes."

    28°) O.F. mercredi 22 octobre : "La réforme territoriale en décembre au Sénat. L'examen du texte réformant l'organisation territoriale de la France a été repoussée de novembre à fin décembre, a annoncé le nouveau président du sénat, Gérard Larcher. "Nous aurons le temps de travailler sans excès de lenteur, ni de vitesse", s'est félicité le sénateur UMP.

     29°) O.F. mardi 21 octobre 2014 : Réunification : un FORUM samedi à Rennes.
Plusieurs acteurs du mouvement en faveur de la réunification se sont réunis pour proposer une solution possible et démocratique à la question de l'unité administrative de la Bretagne. Réunis dans la plateforme "DIBAB"- Décidez la Bretagne", il est proposé de mettre en place des votations citoyennes sur la réunification et le projet d'assemblée de Bretagne dans le maximum de communes. Une première votation aura lieu en Loire-Atlantique au mois de novembre. Le forum de lancement de la plateforme se tiendra samedi 25 octobre à 14H à Rennes, à la salle de la Cité. Une conférence-débat permettra d'échanger sur les expériences démocratiques basques, écossaises et catalanes qui font progresser la démocratie pour mettre en place un modèle de votation en Bretagne."

     30°) O.F. 15 octobre 2014 : "Réforme territoriale" : une session extraordinaire sur la réforme territoriale en cours va être organisée par le CESER, le Conseil économique, social et environnemental de Bretagne. Elle aura lieu le 3 novembre."

" Réunification : manifestation à Morlaix. Après Nantes, c'est à Morlaix que Bretagne Réunie donne rendez-vous, le SAMEDI 8 NOVEMBRE, pour une nouvelle manifestation en faveur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne."

     31°) O.F. dimanche 28 septembre : (première page!) :"Une marche historique pour une Bretagne réunie" Quelque 20 000 manifestants ont défilé hier dans les rues de Nantes pour réclamer la Bretagne à cinq..."

Page 12 : "Manif "historique" pour Nantes en Bretagne. "Historique" on peut le dire. C'est énorme, de très loin la plus grosse manifestation pour Nantes en Bretagne" constate Patrick MARESCHAL, ancien Président du conseil général de Loire Atlantique. Il fut l'un des premiers à manifester en 1973. Ils étaient 200. Samedi, à Nantes," Nous sommes entre 35.000 et 40.000", ne craint pas d'annoncer Jean-François LE BIHAN, président de Bretagne-réunie. Certitude, hier à Nantes, cette troisième manifestation pulvérise à nouveau les compteurs made in Breizh. Extrême diversité des manifestants...Le tracteur qui ferme la marche "Elus de Bretagne, arrêtez de trahir!". Si Christian GUILLEMOT, dirigeant d'Ubisoft, a gardé blazer et cravate, Alain GLON est en polo avec d'autres entrepreneurs de Produit en Bretagne. Le spationaute Jean-Loup CHRETIEN arrivera plus tard. "C'est un jour important" constate l'écrivain Yann QUEFFELEC. 

     Quand  Alan STIVELL "la rage au coeur", donne le signal du départ, la manif s'est déjà formée, à l'autre bout de la place de la Petite-Hollande. Une vague de drapeaux bretons a entrepris de remonter vers la place Graslin. Les pancartes demandent une consultation, comme en Ecosse. "Ils vont nous voir" L'association des Bretons du monde a fait de Nantes sa capitale, et les écoles en breton, leur salle de classe. Malgré le soleil, les bonnets rouges se comptent par centaines. Les élus ferment la marche. Ceux du conseil régional de Bretagne sont une douzaine, et six vice-présidents avec Jean-Michel LE BOULANGER porteur d'un message de Pierrick MASSIOT, président de la Bretagne....

     Et alors que le projet de loi de réforme territoriale doit revenir devant le Parlement, on parle déjà d'autres actions. Une "votation citoyenne", et une campagne de drapeaux bretons aux fenêtres... "Ils ne veulent pas nous entendre, ils vont nous voir", lance l'avocat Yann CHOUCQ.  article signé Marc LE DUC

     "Pays de Loire, combien de divisions?" Yann QUEFFELEC, écrivain "il va y avoir du rififi dans le kouing amann si les élus ne savent plus écouter les gens de la rue. Ceux-ci risquent de hausser le ton." Jean-Michel LE BOULANGER "Notre ligne, c'est l'Assemblée de Bretagne à cinq. La question du droit d'option pour la Loire-Atlantique est donc capitale. Il faut que ses habitants puissent choisir. C'est un enjeu majeur." Patrick MARESCHAL "A ceux qui me parlent de la soi-disant unité des Pays de la Loire, je demande, où sont les troupes? Sont-ils capables de réunir seulement le dixième de la manifestation d'aujourd'hui? Les Pays de la Loire, combien de divisions, à part les divisions internes?" Christian GUILLEMOT "La Bretagne à cinq, c'est une région plus forte sur le plan économique, 40% de richesse en plus, et une chance pour, à côté, une grande région Val de Loire qui serait aussi mondialement connue" Jean-François LE BIHAN "Je dénonce la fracture, le décalage entre la société civile et nos élus devenus muets. Ils faut qu'ils se réveillent, et portent notre demande : non à la fusion de la Bretagne avec les Pays de la Loire, oui à la réunification, oui au respect de la démocratie" Christian TROADEC "Combien de fois faudra-t-il manifester pour qu'ils nous entendent à Paris?"

     32°) O.F. samedi 27 septembre 2014 : page accueil : rien! Nota :Septembre 2014 restera un mois exceptionnellement chaud, alors on ne se mouille pas!Et on attend les vents à venir!

page 6 "Bretagne" lire en catimini "La Bretagne en bref "Nantes au rythme de la réunification de la Bretagne" "Le moment est venu d'affirmer encore plus fort que la Bretagne doit retrouver son intégrité territoriale", insiste Europe-Ecologie-Les verts "il faut dire une fois de plus au pouvoir en place l'évidence de la réunification" réclame Mouvement Bretagne Progrès de Christian TROADEC. La Bretagne à cinq est aussi réclamée par l'association Géographes de Bretagne "C'est une région cohérente forte de son identité géographique et humaine." "La Bretagne est bien plus qu'une région administrative", plaide Jean-Michel LE BOULANGER vice-président chargé de la culture, qui voit aussi dans la réunification, "un avenir à construire et une démocratie à revivifier".

     33°) O.F. mercredi 24 septembre 2014 :

Bretagne Réunie : le spectre de l'Ouest. Manifestation à Nantes, samedi. Pour réclamer la réunification et pour écarter une fusion avec les Pays de Loire. Après avoir mobilisé, en avril, près de 10.000 personnes et près de 15.000 en juin, Bretagne Réunie et Kevre Breizh, la coordination des associations culturelles bretonnes, donnent à nouveau rendez-vous, samedi, à Nantes, aux défenseurs d'une Bretagne à cinq départements. Un rassemblement que Jean-François LE BIHAN, président de Bretagne Réunie promet plus important encore que les précédents, en se fondant, notamment, sur le nombre de cars affrêtés au départ des villes bretonnes. "La réunification n'est pas une affaire de nostalgie, mais bien une question d'avenir." Ils rediront pourquoi "Une Bretagne réunifiée sera plus solide, économiquement et culturellement." "Péché originel du régime de Vichy qui en 1941 a privé la Bretagne de la Loire-Atlantique."

     Les députés vont bientôt examiner en seconde lecture le projet de réforme territoriale."En France, la justice n'est jamais rendue au nom de l'Etat, mais au nom du peuple. Qu'on accepte donc enfin de demander son avis au peuple." plaide, en faveur d'un REFERENDUM, l'avocat Yann CHOUCQ au nom de l'association des juristes de Bretagne

     34°) O.F. mardi 23 septembre 2014 :

- "Décentralisation : Pierrick MASSIOT y croit toujours! "En démocratie rien n'est perdu. Quant au fait de ne pas avoir pu proposer le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, c'est pour moi une attente déçue. Mais cela reste une attente. Ce n'est pas un échec..."

- "Produit en Bretagne défend l'économie à cinq" : "La Bretagne est à cinq départements. Nous savons pertinemment que c'est la bonne taille. Il faut respecter l'histoire et la réalité économique, martèle Jakez BERNARD, Président de Produit en Bretagne, une association de plus de 330 entreprises, dont une soixantaine en Loire-Atlantique. Le groupe Pomona : on est basé à Nantes mais on nous appelle Les Bretons. Inter pôle : Quand on demande les disponibilités aux cadres, ils répondent de Nantes à Brest. Le directeur de Produit en Bretagne : Une Bretagne à quatre est ralentie. A cinq c'est une bête de course : la maritimité est retrouvée, les ports sont internationaux. Elle devient la première région agroalimentaire d'Europe.  Les Galettes Bertel: Culturellement, historiquement, c'est une évidence. Economiquement aussi, en résumé : le 44 n'aurait jamais dû nous quitter".

     Jakez Bertrand : "C'est aux populations de donner leur avis avec un référendum, comme en Ecosse. Au moins, il n'y aura plus d'ambiguïté, la situation sera clarifiée." En attendant, Produit en Bretagne sera samedi à la manifestation de Nantes avec une banderole : Produit en Bretagne, cinq départements depuis toujours."

     35°) Article "Ouest-France" samedi 6 sept 2014 : "François BONNEAU, Président (PS) de la Région Centre, plaide pour une fusion de sa Région avec les Pays-de-la-Loire afin de créer une Région "Val-de-Loire". L'UDB salue cette démarche "qui doit permettre d'organiser l'Ouest de la France en trois grandes régions cohérentes et harmonieuses : Normandie, Val-de-Loire, Bretagne. La réunification administrative de la Bretagne en est le complément logique."

Lire d'autre part www.Carte des Régions Commission BALLADUR

    36°)  Le site www.gouelioubreizh.com fédère 50 organisateurs de Fêtes et Festivals axés sur la promotion de la culture bretonne. Parmi les "actualités" disponibles un lien permet d'obtenir www.bretagne-reunie.org et ce 24 juillet 2014 un communiqué de presse d'Henry COLLIOT :

     REFORME TERRITORIALE : L'HEURE DES TRAHISONS et celle du RASSEMBLEMENT

     L'Assemblée Nationale a voté en première lecture le projet de loi relatif au découpage des régions. Les députés socialistes bretons , à l'exception d'un seul, Monsieur LE ROCH, ont adopté un texte approuvant l'amputation de la Bretagne de la Loire Atlantique en dépit de la demande de 77% de la population.

     Pourtant beaucoup se sont fait élire en promettant la réunification! Nous ne les oublierons pas. Ils osent même crier victoire car ils auraient sauvé la Bretagne d'une fusion avec la région voisine. Faux, ce qui a empêché cette fusion pour l'instant, ce sont très certainement les mesures d'opinion (94% d'opposition en Bretagne administrative) et la mobilisation de masse contre cette issue et de plus cette fusion est déjà programmée pour un deuxième temps.

     Nous regrettons que le groupe Ecolo, à l'exception notable de Paul MOLAC (Ploërmel), se soit abstenu sur un texte qui offre un droit pour un département de changer de région à ce point irréalisable qu'il ressemble à une mauvaise plaisanterie. La Loire Atlantique n'est donc pas autorisée par le régime à décider de son retour en Bretagne. Il est impossible que cette situation ubuesque et invraisemblable puisse être maintenue en deuxième lecture.

     Il y aura une deuxième lecture de la loi à l'automne, à moins que le gouvernement ne tente de tricher sur la procédure. C'est l'ultime occasion pour les parlementaires Bretons de respecter les engagements pris devant leurs électeurs en permettant la réunification de la Bretagne et de ne pas commettre l'irréparable.

     C'est encore le moment pour toute la Bretagne de maintenir massivement sa mobilisation.

     La grande manifestation à Nantes le SAMEDI 27 SEPTEMBRE 2014 sera l'occasion de taper du poing sur la table et rappeler à nos élus que la Bretagne et la France ne sont pas leur propriété.

     37°) LH2/Bretagne réunie

- Opinion des Bretons sur le territoire idéal de la Région Bretagne - Juillet 2014 :

François Hollande a annoncé le 3 juin le lancement d'une grande réforme territoriale de la France.Ce projet prévoit le passage de 22 régions métropolitaines à 14, dans le cadre d'une grande réorganisation territoriale. Cette annonce a suscité de nombreuses critiques au niveau de certaines régions qui estiment ne pas avoir été suffisament consultées sur les fusions à venir. C'est notamment le cas de la région Bretagne, pour laquelle le projet de loi prévoit un maintien des frontières actuelles avec les 4 départements des Côtes- d'Armor, du Finistère, de l'Ille-et-Vilaine et du Morbihan.

     C'est dans ce contexte et à l'approche de l'examen du "projet de loi relatif à la délimitation des régions" par l'Assemblée nationale que l'institut LH2, à la demande de l'association "Bretagne Réunie", a interrogé par téléphone un échantillon de 807 Bretons représentatifs de la population de la région Bretagne le 10 juillet 2014, afin de connaître, quel est, selon eux, le territoire idéal pour la future Région Bretagne. Les répondants avaient le choix entre le maintien des frontières actuelles, la fusion avec les Pays de la Loire et le rattachement du département de la Loire-Atlantique aux 4 départements actuels de la Région administrative.

     UNE LARGE MAJORITE DE BRETONS PRIVILEGIENT UNE REGION DE BRETAGNE COMPOSEE DE 5 DEPARTEMENTS DONT LA LOIRE-ATLANTIQUE : 55% des Bretons expriment leur préférence pour un territoire de la Région Bretagne comprenant les 4 départements actuels complétée du département de la Loire-Atlantique, actuellement rattachée aux Pays de la Loire. Ce scénario est largement préféré aux 2 autres hypothèses proposées dans cette étude. En effet, seule une minorité de 35% des Bretons préfèreraient que la région administrative de la Bretagne conserve ses frontières actuelles. La 3è option de la fusion des 4 départements de Bretagne avec les 5 départements des Pays de la Loire ne recueille la préférence de seulement 6% des Bretons interrogés.

     LES HABITANTS DES 4 DEPARTEMENTS SONT TOUS MAJORITAIREMENT EN FAVEUR D'UNE BRETAGNE A 5 DEPARTEMENTS : cette tendance se confirme auprès des habitants des 4 départements. Si les Morbihannais sont les plus grands partisans d'une Bretagne qui retrouverait ses limites historiques, c'est-à-dire avec la Loire-Atlantique (61%), les habitants des 3 autres départements sont également une majorité absolue à considérer que le territoire idéal de la Région Bretagne inclut la Loire-Atlantique (53% dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine et 51% dans les Côtes-d'Armor).

     Concernant les deux autres hypothèses qui recueillent moins d'adhésion, on notera que les Costarmoricains sont les plus en faveur du maintien des frontières actuelles (42%) tandis que les Finistériens sont les plus favorables à la fusion des Régions Bretagne et Pays de la Loire (10%). On observe enfin que les hommes sont plus favorables à la création d'une Bretagne à 5 départements (62%) que les femmes (48%)

Travail en cours...

Humour

 COURS/Conversations de GAL (L)O  Thierry 07 83 38 83 21 un atelier fonctionne à la MJC Servon-sur-Vilaine . Des activités se développent dans plusieurs écoles primaires, des animations lectures "caozons gallo", des projections de films, la venue de conteurs et conteuses, des chants et musiques, ...

  Les Prix du Gallo remis par la Région Bretagne ce vendredi 15 décembre 2023 : depuis 7 ans, ils sont attribués à celles et ceux qui font rayonner le gallo en Bretagne. Le jury présidé par l'élue régionale Kaourinthine Hulaud a désigné  prix de l'avenir du gallo à l'école publique Fulgence-Bienvenüe d'Uzel (Côtes d'Armor) avec une formation d'une enseignante à l'Institut de la langue gallèse. Le prix de la collectivité à été remis à Liffré (35), le prix entreprise ou association à Lionel Buannic pour Galoweb, le prix de l'action culturelle Gallo à l'Espace Bel Air de Saint-Aubin-du-Cormier (35) pour le spectacle "Marmots et gallo, le mnou d'Iou" et le prix du gallophone à Marie Chif'Mine pour ses spectacles. Les prix s'accompagnent de 1 000 euros et un diplôme.

      Samedi 9 mars 2024 : Assemblée consultative Conseil Culturel de Bretagne avec la nomination de Ronan Coignard Président (réseau Patrimoines de Bretagne), Stéphanie Le Cam, universitaire, vice-présidente. Huit autres membres s'ajoutent au bureau sur les 70 du conseil. Commission Langues de Bretagne : Yves-Marie Debré-Salaun (Diwan) président, Anita Rouault (Cac Sud 22) vice-présidente, ...

     "Asteris et le demaine es dieus", film doublé en gallo, sous-titré en français, 2014, réalisé par Alexandre Astier et Louis Clichy. Projection cinéma Le Foyer d'Acigné jeudi 4 avril 2024

     Reportage "Une pépite!" de Michel Lelièvre avec "André de Couëdillan" qui a obtenu le prix de la fiction pour un portrait autour de la transformation d'un ancien cultivateur devenu contou (conteur en gallo) à sa retraite. Le vidéo club de Cesson-Sévigné a organisé sa 76ème soirée court-métrage le 15 mars 2024 avec neuf films réalisés par ses membres. Plusieurs ont été primés à des festivals régionaux et nationaux. www.videoclubcessonnais.fr 

         

     Des cours de gallo sont animés à Montgermont par Rémi Roger, alias José, natif de Dingé, qui a vécu quarante ans à Gahard où sa profession d'ingénieur en agronomie lui a permis de cotoyer le  monde des campagnes. "Jeune, je parlais avec mes frères, le patois, comme on disait à l'époque, sans savoir que nous parlions gallo. A l'école, on ne nous incitait pas à parler local, il fallait parler le bon français. Aujourd'hui les choses ont changé et le gallo est devenu une langue officielle depuis 2014. Son enseignement est préconisé par les instances régionales et départementales. Il a franchi le pas en 2019 en s'inscrivant au cours de gallo à La Bouëxière. Un an plus tard, il a été incité à l'enseigner à son tour. Il est devenu professeur bénévole. Chaque mardi soir, je prodigue des cours à des élèves de tous âges, venant de Chantepie, Betton, Mouazé, Ercé-près-Liffré, Montgermont, ou encore Chartres-de-Bretagne. Rémi Roger base son enseignement à partir de l'ouvrage de Fabien Lécuyer, "Chemine de galo pour le monde venû". "Un  livre richement illustré et pédagogique." "Lorsque l'on parle du  galo, on l'écrit avec un seul l et lorsque l'on fait allusion au gallo en français on l'écrit avec deux l " souligne Jérôme Bouthier de l'Institut du Galo www.institutdugalo.bzh  Cours de gallo mardi à 19H Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 07 63 11 90 04/O.F. 13/1/24

"Ici, il nous restait notre goule pour chanter" récit de Jean-Luc Laquittant, défenseur du gallo.

La transmission du Gallo avec les veillées dans nos hameaux éloignés de tout? C'est le besoin des autres qui nous faisait nous réunir. Il y a 70 ans, c'était courant d'avoir un cheval mais pas de charrue, ou l'inverse. On se prêtait des choses. C'était l'occasion de prendre un café, de parler, puis de demander un service car chacun avait sa fierté. Les battages ou parebattes de fin août, ça finissait forcément par une fête et des chants. Le gallo était la langue du quotidien, du travail. Je me souviens, enfant à Béganne dans les années 1950, avoir accompagné mon père pour les mariages que l'on appelait les paires de noces. Il chantait avec un ami des chansons du pays qui démarraient par "C'est dans dix ans...". Il y avait les chansons d'avant messe et celles d'après et surtout du soir qui parfois égratignait tel ou tel invité ou dans un registre grivois. Le chant était prédominant dans le Pays de Redon car on n'avait pas d'instrument de musique même si l'accordéon ou bouèze est arrivé après guerre. Il nous restait la "goule" pour chanter!

Le déclin de la langue gallo : il y a eu la loi Jules Ferry à la fin du XIXè siècle qui a mis un coup d'arrêt. Mais c'est après  guerre (1939 - 1945) que tout a changé. Quand j'étais gamin - j'ai 84 ans aujourd'hui - à l'école, si on parlait gallo, la bonne soeur nous donnait des coups de règle sur les doigts et des lignes à copier : "je ne parlerai plus le patois". A force d'entendre le recteur, les instituteurs et mes parents me dire qu'il fallait parler français, j'ai mis cette foutue langue à la jaille et je n'ai plus parlé gallo du tout...

A la création de la Bogue d'or en 1975, j'étais plus que sceptique : mettre les vieilles femmes de la campagne devant un micro pour les faire chanter... J'ai cru sincèrement que les gars de R'don se foutaient de moi à travers elles. J'avais peur du folklore. J'étais resté sur l'interdiction ancrée depuis l'enfance, l'idée que le gallo ne valait rien. C'est une fois à la retraite que j'ai renoué avec ma langue, notamment en suivant les travaux d'Henriette Walter, une universitaire de Villejean-Rennes.

Aujourd'hui, la Bogue d'or célèbre aussi le conte, la dierie, la menterie qui sont des manières de dire des balivernes. Le conte, c'est le rêve parce que la vie n'est pas drôle, mais ça l'amène à l'aimer. La menterie, c'est aussi un conte mais là c'est de l'exagération. Plus c'est exagéré, plus ça marche. C'est fait pour rire exclusivement. Alors que dans le conte on peut faire rire, pleurer et il y a toujours une morale à la fin. Dans les contes des grands-mères, il y a une histoire vraie au début. C'est plus difficile de faire un bon conte qu'une menterie. La dierie, c'est les brèves de comptoir, les blagues.

Et maintenant? Si on a autant de chansons, c'est qu'il y a eu de la création. Ce sont les enfants qu'il faut mettre dans le coup, avant dix ans. Il faudrait de l'immersion, que ce soit naturel dans la famille. Il y a des jeunes qui apprennent le gallo, les contes et la musique traditionnelle. Le paradoxe c'est que ça se passe en ville comme à l'institut du gallo à Rennes. C'est étonnant d'imaginer que c'est depuis les villes que l'on tente de maintenir à flot la langue des paysans!" O.F. 26/10/23 par Alexandre Stéphant

 

Quelques textes en Gallo:

Quelques videos en Gallo :

Extrait du spectacle Cont’Meizë. Didier RIALLAND, et Gilles Corré à la guitare

 clic sur : 

 ContMeizë Servon 19H


   Infos dernières : 

  • Une encyclopédie de la Haute-Bretagne est en préparation avec l'historien Pascal Ory.
  • Le Parlement européen étudie la possibilité d'intégrer le catalan, mais aussi le basque et le galicien parmi les langues officielles de l'Union.(le premier ministre espagnol a besoin des régionalistes catalans et basques pour se maintenir au pouvoir!)
  • Mais! O.F. 20/9/2023 : "...Au Conseil, les ministres allemand, croate, français et suédois ont réclamé, pour gagner du temps, une analyse sur les conséquences juridiques et financières d'une telle reconnaissance de trois langues d'un coup. Un prétexte pour la France jacobine qui ne voit jamais d'un bon oeil l'affirmation de langues régionales." Fabien Cazenave
  •  Alerte du Conseil culturel de Bretagne : colère par l'inertie des services de l'Etat pour la mise en oeuvre des mesures prévues par  la Convention spécifique pour la transmission des langues bretonnes. Les services de l'Education nationale ont freiné l'engouement des élus locaux et des familles. De plus, la transmission d'une langue ne se cantonne pas à l'école... C'est un outil social qui a sa place dans les activités périscolaires, le sport, les services publics ou encore la signalétique routière... OF. 26/10/23
  • www.bertegn-galezz.bzh  
  • www.academie-du-gallo.bzh 
  • www.institutdugalo.bzh 
  • www.chubri-galo.bzh 
  • www.qhu-bllanc.com (livres enfants) 
  • www.assemblees-galezes.bzh
  • www.plumfm.net (un peu de gallo sur les ondes) Sérent 56
  • www.laboueze.com (Ferme des Gallets Rennes) 
  • www.lagranjagoul.fr maison du Patrimoine oral Pays de Fougères
  • www.obree.fr (chanteur du "Pays Gallo")
  • www.ubapar.bzh  (Union BZH des Pays Ruraux)  
  • www.cacsud22.com  (Pays de Loudia, Prix Gallo 2022 Région Bretagne) 
  • https://niverel.brezhoneg.bzh portail langue bretonne
  • www.axl.cefan.ulaval.ca Aménagement linguistique dans le Monde Université Laval Québec,accord de l'auteur Jacques Leclerc 

   I- Langues de Bretagne: Place du Gallo,

  • Cours de Gallo, Panneaux et drapeaux, Galloweb, Institut du Galo, Ar REDADEG, Office public de la Langue bretonne,
  • Loi  Molac,  Rozenn Milin "Transmission des langues"  

II - GALO, GALLO : le"Patois",  17 Pays de Bretagne

Charte européenne des Langues et ratification,Chants, contes et musiques, Météo bretonne,

Traditions populaires en Haute Bretagne : pansoux, guérisseurs, sourciers, Saints de glace,

Expressions populaires, Appellations des habitants par commune


I - Langues de Bretagne : Place du Gallo, Cours de Gallo,

Vitrë/Gwitreg! Liffré, Lifrë, "Livereg", Panneaux et drapeaux, Galloweb,Institut du Galo, Ar REDADEG, Office public de la Langue bretonne, Loi Molac, Rozenn Milin "Transmission langues"

Place du GALLO : "La langue de la Haute-Bretagne, en Ille-et-Vilaine et à l'est du Morbihan et des Côtes d'Armor, c'est le GALLO. Officiellement, le breton n'a jamais été parlé ici, ce n'est pas la langue du territoire. Un manifeste dénonce une partie d'une convention signée en mars entre l'Etat et la région Bretagne avec "une iniquité de traitement regrettable entre le breton et le gallo concernant leur visibilité dans l'espace public". Dominique Deffain, professeur retraité de gallo UHB2 Rennes indique : "si personne ne voit du gallo, la langue n'est pas reconnue. A Rennes, il y a écrit Roazhon (en breton) mais pas Rene (en gallo). On voudrait que le gallo soit à côté du breton, pas à sa place".Une enquête sociolinguistique de 2018 sur les langues de Bretagne compte 191 000 locuteurs de gallo et 207 000 en breton O.F. 25/10/22 Martin BOISSEREAU.

Un rassemblement en faveur d'une plus grande place accordée à la langue gallèse dans les médias publics ce samedi 19/11/2022, devant les locaux de France 3 puis ceux de France Bleu Armorique : "En Bretagne, nous sommes 200 000 locuteurs du gallo, rappelle un militant. Pour autant, nous n'avons aucune place dans les médias publics qui se sont engagés à promouvoir les langues régionales. Le breton est promu, mais à faible dose, et le gallo n'a encore aucune place."


Cinq Prix du Gallo 2022 : la région Bretagne distingue Anita Rouault, gallophone de l'année, bénévole à l'Institut de la langue gallèse, salariée Asso Cllâssiers et présidente www.cacsud22.com Pays de Loudéac (Radio/cours du soir); Kanna Bordier, avenir du gallo, bandes dessinées; la commune de Romagné, prix de la communauté, accompagnement des écoles, signalétique; Rue des scribes, maison d'édition à Rennes; la Compagnie Sentimentale foule, prix de l'action culturelle, par Jean Ventouillac O.F.


Que dire des panneaux d'entrées/sorties de Villes ? un exemple : un panneau Cesson-Sévigné, dessous Saozon-Sevigneg, dessous Rennes (barré) et dessous Roazhon (barré). Si panneaux en gallo se rajoutant nous aurons ainsi ?? panneaux superposés (Entrées/Sorties)!!! Pollution visuelle, coûts, non-sens. Ou alors redevenons raisonnables avec un seul panneau d'entrée ou sortie de ville comprenant le nom en français et celui d'usage historique de la langue parlée : "Rennes - Rene".En pays gallo, les toponymes (noms de lieux) en langue bretonne sont pour beaucoup d'invention récente et n'ont pas d'ancrage historique : Acigné (nom d'origine romaine) est traduit en "Egineg" avec "aucune traduction devinée"...et "Acignaë" Payz de Renne (Académie du Gallo)

Entre Basse et Haute-Bretagne, le tracé d'arrivées et de maintien de peuplades bretonnes et armoricaines - se confondant progressivement avec les anciens habitants - a évolué au fil des siècles. Il en va de même des évolutions des chants, des musiques et des danses traditionnelles qui reflètent les influences passées, présentes et les partages à venir.La démultiplication des possibilités contemporaines d'implantations durables ou pas sur un "Pays" d'accueil complexifie l'antériorité de la présence forte et se renforce de l'apport d'autres cultures. Assis sur un socle à forte identité constituée, les Pays de Bretagne en sortent renforcés et revigorés.

     Le seul élément manquant du socle est cette partie bretonne de Loire-Atlantique qui aspire à se réunifier depuis le découpage de 1941 sous l'occupation allemande.A nouveau comprenons le socle et l'enracinement à travers l'aspect culturel : on note la présence de 23 Cercles Celtiques bretons disséminés du "Pays de Retz" au "Pays de Clisson", le groupe Tri Yann, le duo Blain/Leyzour, ...

Malgré le non-enseignement de l'histoire "armoricaine" dans les classes primaires et au Collège, le culturel ancestral perdure.

Et quand on va à La Baule ou au Pouliguen, la Bernerie-en-Retz, on parle d'aller en Bretagne. Les professionnels du tourisme se font une joie de le rappeler dans leurs communications!

Cependant, on assiste à des situations équivoques avec un certain esprit jacobin comme à Saint-Nazaire où le drapeau breton est retiré du fronton de la mairie. D'autres maires n'en placent plus, évitant ainsi d'y mettre le breton près de l'européen et du français. Ce dernier n'étant alors arboré qu'aux fêtes 14/18, 1945, ... les mairies devenant des bâtiments administratifs et de gestion locale. Plus d'âmes, plus de culture.


   VITRë (35) et GWITREG : "Qui en veut aux panneaux en breton Vitré - Gwitreg?" Installés depuis début 2023, ils affichaient aux entrées de ville le nom de Vitré en langue bretonne. Une initiative menée dans le cadre de la signature de la charte Y'a d'ar Brezhoneg, engageant la municipalité à plusieurs actions de promotion du breton. Mais, ce week-end du 4 au 5 mars, six panneaux Gwitreg ont disparu. Ils ont été volés assure la mairie qui dénonce un préjudice d'un montant supérieur à 1 000 euros. "devons-nous faire le lien avec le courrier que je viens de recevoir qui "réclame" la pose de panneaux d'entrée de ville en gallo?" s'interroge la maire.

    L'installation de ces panneaux avait en effet suscité des railleries et de la colère, notamment sur les réseaux sociaux. Un agacement partagé par Guillaume Gérard, Vitréen et président de la Granjagoul, une association de promotion de la culture gallèse de Haute-Bretagne. "J'ai l'impression qu'on veut faire ça pour faire plaisir aux touristes, on se croirait à Disneyland Bretagne... Sauf qu'on est plus dans les stéréotypes qu'autre chose", regrette-t-il. "Dans le pays de Vitré, comme dans le reste de l'Ille-et-Vilaine, c'est bien le gallo que l'on parle depuis le Moyen-Age". Une langue dont il a appris les rudiments à l'adolescence, avec sa grand-mère, avant de se perfectionner à l'âge adulte. "Comme beaucoup, je ne l'ai pas appris par mes parents car ils avaient intériorisé la honte de le parler". L'école française est passée par là, de même que la mondialisation. La proximité entre les deux langues n'a pas aidé, donnant l'impression d'un patois ou d'un français déformé. "Pourtant, le gallo est bien une langue qui est aujourd'hui en danger" alerte Guillaume Gérard.C'est aux élus, quand il y a une culture de territoire qui est invisibilisée, de faire en sorte qu'il y ait un rattrapage", estime-t-il. Avec Nicolas Rozé, président de La Bouèze, autre association de promotion du gallo, ils sollicitent la mairie de Vitré depuis l'été 2022 pour que  "le gallo ne soit pas oublié", "On n'oppose pas les langues! il y a plusieurs Bretagne et c'est une richesse. mais que le breton soit la première décision à Vitré est surprenant."regrette Guillaume Gérard. D'autant qu'une charte similaire existe pour le gallo. "Elle touche à l'affichage public, à la formation... Plusieurs villes l'ont déjà signée, comme Fougères, Liffré ou Saint-Brieuc... On aimerait que ce soit également le cas à Vitré", espère-il. D'après une enquête socio-linguistique datant de 2018, le gallo serait encore parlé par 8% des habitants du Pays de Vitré : "c'est une langue vivante : 60% des locuteurs du gallo ont moins de 60 ans".

     La mairie de Vitré confirme "que les échanges s'engagent avec les promoteurs de la langue gallèse et estime que leur demande est légitime. Nous comptons faire la promotion des deux langues. L'office public de la langue bretonne nous a contacté dès 2020. Ce type d'engagement prend du temps." souligne Isabelle Le Callennec. "J'espère que notre volonté de poursuivre nos échanges avec les promoteurs du gallo sera de nature à la restitution du mobilier urbain disparu", conclut la maire. O.F. 9/3/2023 par Laura Daniel

                           infos + sites www.lagranjagoul.fr et www.laboueze.com 

 

          Pour nos drapeaux des balcons de mairies : Européen, Français et Breton .Le drapeau breton offre l'avantage de réunir par 5 bandes noires : la Haute Bretagne représentant Dol, Nantes, Rennes, Saint-Brieuc et Saint-Malo et la Basse Bretagne 4 bandes blanches : Cornouaille, Léon, Trégor, Vannetais.

     Un article O.F. du 11/5/2023 interroge "Faut-il rendre le drapeau européen obligatoire?" Assemblée nationale, un débat houleux soulevé par les élus macronistes à la Journée de l'Europe, avec l'hostilité des élus de la France insoumise ("C'est une mesure symbolique, d'ailleurs de nombreuses mairies le font déjà...") et le Rassemblement national. Localement, la majorité municipale y serait plutôt favorable. La maire PS de Rennes, Nathalie Appéré, ne cache pas que "faire des candidatures uniques aux prochaines européennes n'aurait pas de sens pour un scrutin proportionnel". Elle plaide pour un "socialisme écologique", une alliance "qui fait ses preuves à Rennes". Bruno Alvarez - 

 

"Mystère levé autour du vol des panneaux en breton": la Brigade Albert Poulain, un collectif de défense du gallo, revendique le vol. Elles sont réapparues dimanche, devant la mairie de Carhaix. Six Gwitreg, Vitré en breton, aux côtés de dix autres panneaux Roazhon, Rennes, et Gwern ar Sech, Vern-sur-Seiche. Une revendication a été envoyée à l'hebdomadaire "LE POHER", signée par la Brigade Albert Poulain. "Rappelons que le gallo est la langue de Haute-Bretagne et est prioritaire à tout affichage bilingue préalable", affirment-ils, précisant que les panneaux "proviennent tous d'affichages bilingues non-conformes de Haute-Bretagne".

     Les brigadiers attendent deux impératifs de Christian Troadec, maire de Carhaix et vice-président à la région Bretagne en charge des langues de Bretagne et des Bretons du monde. Le premier : "Que les recommandations internationales sur les minorités culturelles deviennent la norme du pouvoir politique breton". Le second : "Que cesse l'escroquerie de l'office public de la langue bretonne et qu'il se mette en conformité avec la législation française lors de tous ses démarchages auprès des collectivités territoriales." Le maire de Carhaix a réagi :"En Europe, en Italie, en Espagne, par exemple, la signalétique bilingue, voire trilingue majoritairement, existe et ça ne pose pas problème." Pose de panneaux gallo à Vitré (après ceux en breton) :"J'avais mis un préalable à la restitution des panneaux. C'est fait. Nous allons pouvoir avancer." assure Isabelle Le Callennec qui a récemment rencontré à la mairie de Vitré des responsables de l'Institut du Galo afin d'évoquer une signature de la charte de la langue gallèse, comprenant notamment la pose de panneaux en gallo. O.F. 11/4/23 par Laura Daniel et Victoria Geffard

      Les élus du conseil régional de Bretagne inquiets pour les classes bilingues : ils viennent de signer un courrier (excepté le rassemblement national qui n'a pas été sollicité et le groupe communiste qui n'a pas voulu parapher) envoyé à la première ministre Elisabeth Borne. Il y a un an l'Etat et la Région ont fixé un objectif : passer d'ici à 2027 de 20 000 à 30 000 élèves dans les filières français-breton. Cela suppose de former 400 enseignants. Les Corses ont réussi, pourquoi les Bretons n'y arriveraient pas?" O.F. 11/4/23 par Laeticia Jacq-Galdeano

Liffré, Lifrë, Liverieg : Six panneaux en gallo ont disparu dans la nuit de dimanche à lundi. En 2015, la ville s'est engagée à mettre en place des actions lui permettant d'accéder au niveau 1 de la charte de l'institut du Galo, "Du Galo, dam yan, dam ver" (du galo, oui bien sûr) qui consiste à promouvoir la gallo dans la vie éonomique, sociale et culturelle en Bretagne. Aux entrées et sorties de la ville, des panneaux "Lifrë", nom gallo de Liffré, ont donc été installés en plus des panneaux en français et en breton.

 Sans qu'un lien ne soit établi entre les événements, des panneaux en breton avaient déjà été dérobés dans plusieurs communes. Un collectif de défense du gallo avait revendiqué les vols et restitué les panneaux le 10 avril. "Rappelons qu'un panneau coûte plus de 1 000 euros, la collectivité de Liffré a la volonté de poursuivre la dynamique des langues régionales... ces six panneaux ne seront pas changés immédiatement, en souhaitant qu'ils nous soient restitués." De son côté l'association Gallo-Tonic s'interroge sur cette disparition. O.F. 26/4/23

Nota : en résumé toutes ces promenades de panneaux alimentent aussi l'information aux langues régionales et font le buzz!  

          Cours de Gallo à la Caravane MJC Servon-sur-Vilaine (avec des adhérents "Moulinet" d'Acigné); également Cours de Breton, salle Goscinny d'Acigné le mardi 18H00 Contact Thierry 07 83 38 83 21

         GALOWEB, une plateforme de vidéos en Gallo. Objectifs soutenus par la Région Bretagne : proposer des programmes pour tous les âges. GALICHON s'inscrit dans l'idée de "favoriser la transmission du Gallo" à travers des comptines,des chansons ou des rimadell (petite poésie bretonne). www.galoweb.bzh  Mai 2022

    INSTITUT DU GALO : Assises du Gallo en 2016: l'Institut du galo "pendant" de l'Office public de la langue bretonne en février 2017.

 Président Raphaël Gouablin, directeur Jérom Bouthier, Ferme des gallets à Rennes (qui accueille également "La Bouèze") www.institutdugalo.bzh Cinq missions : enseignement/formation (notamment instituteurs, animateurs...), Charte "Du galo, dam yan, dam vèr", médias, terminologie/traduction, observatoire.

 L'Institut est soutenu par le Conseil régional et les départements 22 et 35.

 

Leur définition du Galo : c'est, comme le français, une variété de la langue d'oïl appartenant au groupe gallo-roman. En ajoutant : le breton est une langue celtique du groupe brittonique, arrivée en Bretagne avec les migrations des Bretons en provenance de l'actuelle Grande-Bretagne.Ces deux langues sont classées par l'Unesco comme "sérieusement en danger".

     Signature mercredi 16/11/2022 d'une charte "du Galo, dam Yan, dam Vèr!" pour promouvoir le gallo avec l'Université Rennes 2. "La Bretagne est riche de ses diversités, notamment de ses langues". Quelques communes et villes signataires :Argentré-du-Plessis, Bazouges-La-Pérouse, Bain-de-Bretagne, Beaucé, Chavagne, Ercé-près-Liffré, Fougères,  Iffendic, La Bouëxière, Lanrigan, Liffré, Monterfil, Parcé, Saint-Senoux, ... voir carte/site.

 

  Depuis janvier, un centre d'étude des langues, territoires et identités culturelles - Bretagne et langues minoritaires (Celtic-Blm) : formation, cours spécifiques ainsi que des événements culturels en langue gallèse.


  AR REDADEG, 14 ème édition copiée sur les Basques.

La course en relais pour les langues de Bretagne, avec 2 000 km entre Vitré 20 mai et Vannes 28 mai 2022 avec cette année un projet en Gallo :

"c'ét le premier espectacl en galo qi méleyera la poupine de bouéz, la musiqe e le parlement." 

   O.F. 31/10/22 REDADEG : 155 000 euros répartis sur 12 projets pour la promotion de la culture et LA langue bretonne. Le plus grand moment, un chèque de 77 500 euros, revient au réseau Diwan d'enseignement immersif français et breton, qui a été remis, ce week-end, lors du festival du livre en Bretagne à Carhaix.

La Redadeg sillonne tous les deux ans la Bretagne et base sa collecte de fonds sur l'achat symbolique de kilomètres. Cette année, près de 500 asociations et 200 entreprises y ont participé. Les autres lauréats 2022 portent des actions qui encouragent l'usage du breton en famille, à l'école ou lors de temps de loisirs : Podcast de fiction de l'univers fantasy, chaîne You Tube pour apprendre à jouer en breton (Seizh Kalon), vidéos d'humour en breton (chaîne Lors jereg), Paddle e brezhoneg, livre lexique pour des mots de vocabulaire féministe et inclusif, ..." 

   Mot envoyé : le "Moulinet d'Acigné" donne des cours/conversations de breton depuis peu; pour le gallo, des adhérents vont à la MJC de Servon-sur-Vilaine, créent des spectacles destinés au grand public et en écoles primaires. Notre activité principale est le cours danses BZH loisirs avec 80 adhérents. Pour cette récente Redadeg nous avons envoyé chèque de 100 euros. Le fait qu'il avait été dit (par le "réseau"!) qu'une petite partie des sommes serait donnée à la culture gallèse nous avait influencé. Il serait bien de clarifier l'objectif de la Redadeg : course soutien langue bretonne ou langues de Bretagne (donc avec le gallo). L'étude linguistitique de 2018 indique que le nombre de locuteurs est quasi aussi important en breton et en gallo... Bonne continuation pour la Redadeg 2024".

   Réponse de la Directrice www.ar-redadeg.bzh : "Je suis bien d'accord avec vous et c'est bien dommage qu'il ne soit pas précisé notre soutien au gallo! Mais lors de la fête nous avons acté les récompenses, notamment celle de CAC SUD 22 pour le théâtre en gallo.Nous avons bien soutenu la langue gallèse cette année encore et continuerons dans le même sens".

 

CACSUD22 Loudéac : "Assises de l'édition en langue gallèse",

samedi 5 novembre, à Guerlédan. Pour Anita Rouault, présidente CACSUD22 l'objectif de ces assises est de trouver des solutions et des outils permettant de communiquer et de diffuser plus efficacement", afin de permettre aux ouvrages édités en gallo de trouver leur public. "Depuis quelques années le GALLO prend un nouveau souffle en Bretagne, notamment suite à la création de l'INSTITUT de la LANGUE GALLèSE" en 2017. Cette journée de travail donnera lieu à la rédaction d'un cahier des charges qui sera présenté au Conseil régional. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 02 96 28 93 53

-CAUSERIES NORMANDES : UN DIPLôME D'ETUDES NORMANDES à CAEN à partir de février 2023. L'Université de Caen proposera une nouvelle formation sur la culture et le patrimoine régionaux. Ce diplôme sera ouvert à tous, en formation initiale ou continue. D'une durée de 80 heures, il se compose de quatre unités d'enseignement : dialectologie normande, institutions et droit de la Normandie, Histoire de la Normandie, sources et méthodes.


         O.F. 7/5/22 : Kristian GOYONVARC'H, conseiller régional Union Démocratique Bretonne et les Législatives des 12 et 19 juin :" l'UDB présentera au moins 25 candidats sur les 37 circonscriptions que compte la Bretagne. Le 8 avril, 75 conseillers régionaux, sans le rassemblement national, ont voté un voeu pour une Bretagne autonome et réunifiée. Cela veut dire une ASSEMBLEE REGIONALE avec des compétences législatives, un pouvoir fiscal. Et Jean-Luc Mélenchon avec son accord entre les écologistes EELV et la France Insoumise (LFI) ? Tous les députés LFI ont voté contre la loi Molac. Mélenchon n'a pas changé. C'est lui qui, quand Jack Lang, ministre de Lionel Jospin, oeuvrait pour l'accord d'intégration de Diwan dans le public, est intervenu pour casser l'accord." par Christian Gouérou

   O.F. 27/4/2022  Réponse d'Emmanuel Macron à propos des langues régionales : "le nouveau Conseil national des langues et cultures régionales formulera des propositions. Nous réétudierons la possibilité de ratifier la Charte européenne des langues régionales."

     et Présidentielles, Romain Pasquier, politologue : "E. Macron l'emporte avec plus de 66% des voix en Bretagne, région la plus macroniste de France après l'Ile-de-France. Pour les Législatives, Insoumis, écologistes et socialistes ne sont pas d'accord sur les questions culturelles, linguistiques ou de décentralisation, assez majeures en Bretagne." Olivier Mélennec

  • O.F. 7/4/2022 : "A la Région, le breton et le gallo sont traduits en direct", une première en France les conseillers régionaux pourront s'exprimer en breton ou en gallo lors des discours de politique générale ou des questions orales, avec une traduction directe ou simultanée. Cette traduction sera également assurée sur le site internet et les réseaux sociaux.   Autre engagement : signe d'ouverture très claire vis-à-vis du groupe "Breizh a gleiz", un voeu sur l'AUTONOMIE sera proposé au vote "aucune comparaison possible avec la situation dramatique qui se joue en Corse. La nécessaire autonomie que nous demandons est liée à la République", insiste Loïg Chesnais-Girard "notre pays a besoin de comprendre qu'il faut laisser faire les territoires. C'est un piège de donner la main sans les moyens. Soit le gouvernement considère qu'on est ringards et hors du temps, soit on nous donne les moyens de mener nos politiques sur notre territoire.Il nous faut plus de capacités à agir. Sinon, on désespère les gens et on nourrit une forme de nationalisme et extrémisme" par Christel Marteel
  • O.F. 26/1/2022 : Une école va porter le nom de François Pinault, l'homme d'affaires : le maire de Tréverien (entre Saint-Malo et Rennes) explique ce choix décidé après consultation d'habitants, élèves et enseignants : "C'est un enfant du pays, qui a été élève dans cette école. Il garde un souvenir très ému de l'enseignement de ses instituteurs qui lui ont appris à parler le français. Car, à l'époque, il ne parlait que le GALLO".Attaché aux valeurs de l'éducation républicaine, il a soutenu les actions de l'école publique avec des dotations d'équipements informatiques, des tablettes ou des projecteurs vidéos...des voyages et sorties scolaires au musée des Beaux-Arts ou au centre des congrès à Rennes.
  • En Octobre 2021 la région a proposé un pojet de convention ambitieuse. Le RECTORAT a enfin fait part de sa contribution à cette proposition  le 21 décembre dernier   en censurant tout simplement la quasi-totalité de la partie consacrée à l'enseignement. En particulier l'article 7 de la loi Molac (en vigueur) : "Sans préjudice de l'article L 312-11-1 , dans le cadre de conventions entre l'Etat et les régions, la collectivité de Corse, la collectivité européenne d'Alsace ou les collectivités territoriales  régies par l'article 73 de la Constitution, la langue régionale est une matière enseignée dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires, des collèges et des lycées sur tout ou parties des territoires concernés, dans le but de proposer l'enseignement de la langue régionale à tous les élèves. La convention doit être débattue à la session du conseil régional de février prochain. 

     Accord trouvé pour les Langues de Bretagne : O.F. 05/2/2022 : "je pense que nous sommes arrivés à un équilibre qui devrait satisfaire la majorité, accord assez ambitieux.", estime Paul Molac, président de l'Office public de la langue bretonne. Le projet de convention Etat-Région quasiment finalisé pour être transmis pour avis au Conseil culturel de Bretagne et au Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), ensuite soumis au vote des élus régionaux mi-février.Avancées avec le rectorat d'académie : recrutement des enseignants du premier degré bilingue d'ici six ans. Prépa concours après le bac au lycée de l'Iroise, à Brest.Licence bilingue en sciences de l'éducation, trois années d'études, avec au besoin une année supplémentaire pour l'apprentissage du breton. 25 places avec l'idée de monter à 50. Autre avancée : enseignement du breton comme langue optionnelle dans les ECOLES et collèges. 30 collèges concernés, contre 4 actuellement. Objectif : passer de moins de 20 000 élèves étudiant le breton actuellement à 30 000 d'ici six ans. Enfin, des remplacements de panneaux encore monolingues, encourager les mairies à distribuer des livrets de famille biligues. Par Olivier Mélennec

Langues régionales : Gal (l)o, Breton, ... réseau ESKOLIM

  • Le BRETON : le rapport ministériel sur les pratiques pédagogiques du réseau Diwan : suite à l'étude de deux inspecteurs, en juin 2021 on pouvait y lire que "les élèves de Diwan devancent sensiblement les autres élèves des sections bilingues avec de bonnes évaluations en français et mathématiques. Les élèves obtiennent des résultats meilleurs que la moyenne française au brevet des collèges et au baccalauréat.". D'où la demande de classes bilingues immersives, qui ont déjà été acceptées à titre expérimental au Pays basque. Mais il faudrait aussi modifier la Constitution! En Corse, Scola Corsa se lance dans l'immersion et Bastia va ouvrir sa propre école.
  • Le réseau ESKOLIM fédère basques, bretons, alsaciens, catalans et occitans,  Alan Ar Gal/ Fabiana Giovannini 
  • O.F. 31/8/2021 : "Des associations bretonnes contre le contrat d'engagement républicain institué par la loi "Séparatisme". Il est en contradiction avec la défense des langues et cultures régionales. Signer ce contrat en l'état nous place dans l'impossibilité de dire notre opposition au dogme de l'unicité du peuple français, lequel nie l'existence de nos peuples minoritaires, et, bien sûr, de notre peuple breton. écrivent ces associations (dont Bretagne Réunie et l'Institut culturel de Bretagne) réunies au sein du collectif Bretagne majeure. Parmi ses nombreuses dispositions, la loi, publiée mercredi au Journal officiel, prévoit que toute association sollicitant une subvention publique doit signer ce contrat.             

 "Une Marée bretonne pour les langues régionales" O.F. 30/05/2021, 6 à 10 000 manifestants se sont rassemblés à Guingamp après l'appel de dizaines de réseaux d'enseignement, associations, collectifs, syndicats et partis politiques. Des dizaines de manifestations analogues ont eu lieu en Corse, Occitanie, Alsace, au Pays Basque... Pour le député Paul Molac, à l'origine de la loi, "le Conseil constitutionnel considère que l'école Diwan et son enseignement immersif sont illégaux. Je ne vois pas d'autre solution que de compléter cet article de la Constitution en y ajoutant une mention sur les langues régionales"... "qui, selon la page Facebook d'Emmanuel Macron, "sont un trésor national qui ne cessent d'enrichir notre culture française".Antonin Gendry

     La loi Molac promulguée après le coup de massue du Conseil constitutionnel  

          O.F. 24/5/2021 : Le Président de la République a promulgué, sans attendre, le texte amputé de ses articles 4 et 9, qui portaient sur l'enseignement immersif des langues régionales - c'est-à-dire effectué dans cette langue pour la plus grande partie du temps scolaire - et sur les signes diacritiques (tildé).

      Nota AG : Les articles avaient été approuvés par 247 députés contre 76 opposants!

     Le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a affirmé que "Diwan n'est pas menacé dans son existence". Cela ne rassure pas le Président du réseau associatif, Yann Uguen, qui estime qu'on veut obliger Diwan à adopter un enseignement bilingue avec une parité horaire entre le français et le breton..

      Paul Molac estime que le combat est d'aboutir à la révision de la Constitution avec un projet de loi qui vienne du gouvernement. Le président du Conseil régional de Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a adressé un courrier à Emmanuel Macron pour solliciter l'activation de l'article 10 alinéa 2 de la Constitution afin d'obtenir une nouvelle délibération. En vain.Rassemblement pour manifester le 29 mai à Guingamp... par Anthony Rio et Olivier Mélennec

  LE VOTE HISTORIQUE DES DEPUTES POUR LES LANGUES REGIONALES O.F. Vendredi 9 avril 2021

     La loi va pouvoir être promulguée sans délai et ses dispositions devenir effectives. Elles concernent des langues parlées en métropole (BRETON, GALLO, OCCITAN, ALSACIEN, BASQUE, CATALAN, CORSE, FLAMAND, PICARD, ...) mais aussi les Outre-mer. "C'est un jour historique, souligne le député breton Paul MOLAC. C'est la première fois qu'une loi sur les langues régionales est votée en France." La possibilité de dispenser un enseignement immersif des langues régionales dans l'enseignement public constitue une avancée majeure, alors que le nombre de locuteurs diminue inexorablement. "Il n'y a plus de transmission familiale des langues régionales, souligne Paul MOLAC. L'école doit prendre le relais." Les communes de résidence des élèves verseront un forfait scolaire aux établissements d'accueil avec possibilité de passer des conventions entre l'Etat et les régions, dans le cadre de l'horaire normal des écoles maternelles et élémentaires, des collèges et des lycées, tout en restant FACULTATIF. Disposition également de signes diacritiques tels que le "tilde". Vote favorable massif des députés de tous bords, excepté La France insoumise.

     Un débat passionné sur les langues régionales. Le sujet des langues régionales ne laisse personne indifférent. Le débat qui a eu lieu hier à l'Assemblée nationale sur la proposition de loi du député du Morbihan PAUL MOLAC en témoigne. Il a été passionné. Dans un pays jacobin comme la France, la question de la place à accorder aux langues régionales croise forcément celles des cultures et des identités. Erwan Balanant, le député Modem du Finistère, a évoqué son père, dont le breton est la langue maternelle, et sa fille, élève de l'école en langue bretonne Diwan. "L'immersion est la meilleure méthode d'apprendre une langue. Elle ne nuit pas à la langue d'origine." L'enjeu est aujourd'hui de préserver une richesse immatérielle bien souvent en grand danger. "Mon père ne parle plus breton avec grand monde", constate Erwan Balanant.En Bretagne, on compte encore 207 000 locuteurs du breton. Mais leur moyenne d'âge est de 70 ans.

     Le mot qui fâche : "Je suis député de la nation française mais je me sens breton", a affirmé de son côté Thierry Benoit, le député UDI d'Ille-et-Vilaine. "Notre diversité n'est pas un problème, c'est une chance" a souligné Marc Le Fur, le député LR des Côtes d'Armor, régionaliste convaincu.

     Face à ces témoignages, le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer, s'est voulu le défenseur intransigeant de la République. OUI aux LANGUES REGIONALES. Mais pas question de porter atteinte au rôle prééminent de la langue française. Le mot "séparatisme", lâché lors du débat sur l'enseignement immersif, a failli mettre le feu aux poudres. Le communiste Hubert Wulfranc s'est aussi inquiété d'un "régionalisme identitaire qui peut légitimement préoccuper". Evoquant un "TRISTE JOUR", Bastien Lachaud, député LA FRANCE INSOUMISE de Seine-Saint-Denis, a pour sa part, fustigé l'instauration d'un forfait scolaire obligatoire en faveur des écoles associatives. Il a rappelé le vieux principe des défenseurs de l'enseignement public en vertu duquel "l'argent public doit aller à l'école publique".

     "NOUS AVONS BIEN TRAVAILLE" Au final, la voix des régions l'a emporté. "Nous avons bien travaillé" a estimé Marc Le Fur. Des députés LREM comme le costarmoricain Yannick Kergolot ou le finistérien Didier Le Gac ont apporté leur pierre à l'édifice. Ils avaient déposé des amendements favorables au rétablissement du FORFAIT SCOLAIRE en faveur des écoles associatives, disposition qui avait été supprimée lors du passage en commission. Le sentiment de l'URGENCE a guidé beaucoup de députés. Certains d'entre eux ont aussi fait remarquer que la langue française est aujourd'hui bien davantage menacée par l'hégémonie de l'anglais que par les langues régionales.

     Le vote a été sans appel. Le groupe majoritaire LREM avait donné pour consigne de voter CONTRE le texte défendu par Paul MOLAC. Elle n'a manifestement pas été suivie. 247 députés se sont prononcés en faveur de la proposition de loi relative à la PROTECTION PATRIMONIALE DES LANGUES REGIONALES ET A LEUR PROMOTION. Seuls 76 ont voté contre... Olivier Mélennec 

     

    Et si Emmanuel MACRON se réjouissait aussi du vote? C'était en 2018, à Quimper. Le président de la République avait, dans son discours, DEFENDU les LANGUES REGIONALES. "La langue française n'est plus menacée par les langues régionales qui ont un VRAI ROLE à jouer", avait-il déclaré. Emmanuel Macron souhaitait "qu'à travers le réseau d'éducation nous puissions accompagner les différents réseaux comme l'école publique ou Diwan. Nous serons présents au rendez-vous." avait-il ajouté. Parmi les derniers mots du discours, les Bretons se souviennent du "Bevet Breizh" (Vive la Bretagne"), prononcé par le Président en guise d'au-revoir à Quimper. Trois ans plus tard, ce jeudi, le chef de l'Etat dans son propos liminaire qui ouvre traditionnellement le conseil des ministres, aurait invité son gouvernement à jouer L'OUVERTURE sur la question des LANGUES REGIONALES en débat à l'Assemblée nationale. Selon nos informations, le président de la République serait même allé jusqu'à regretter une attitude trop fermée du gouvernement depuis quatre ans, n'hésitant pas à illustrer son propos par la place occupée par les écoles Diwan en Bretagne. De là à dire qu'Emmanuel Macron se réjouit de l'adoption de la loi MOLAC il n'y a qu'un pas que l'envie d'être en conformité avec son discours de Quimper permet de franchir!

     En tout cas, il y a au moins un membre du gouvernement qui n'a pas caché son bonheur hier de voir la loi MOLAC adoptée, c'est Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères et de l'Europe. D'autant qu'il avait lui même échoué en 2000 quand Jack Lang était ministre de l'Education nationale, à rassembler et convaincre autour d'une loi similaire à celle qui vient d'être adoptée. Contacté, il s'est dit "très heureux de cette avancée historique". Christel Marteel

          

            O.F. 23/4/2021 : "Plus de soixante députés ont déposé, hier, un recours devant le Conseil constitutionnel contre la loi sur les langues régionales, adoptée le 8 avril. "Mais de quoi peuvent-ils avoir bien peur?", s'interrogeait le député du Morbihan Paul Molac, à l'origine de la proposition de loi. (76 députés avaient voté contre/247 pour).

Rappel décembre 1870 : on a stationné 50.000 soldats de l'Armée des "Forces de Bretagne" qui croupissent dans la boue au Camp de "Conlie", près du Mans, la plupart sans armes ou munitions. Les Prussiens sont alors aux portes de Paris. Le préfet répond au maire de Rennes : "Que voulez-vous, on a eu le tort de faire une armée de bretons. A Tours (nouveau siège du Gouvernement, avec le jeune ministre de la Guerre Léon Gambetta), ces messieurs craignent que ce soit une armée de chouans." Importance de la compréhension de la langue : Passant en revue des "bretonnants" dans cette "KERFANK" (ville de boue) : "D'AR GER, ma general!", lequel général ne comprit pas que cela signifiait "A la maison! et pas "à la guerre".

     Rozenn MILIN, "Transmission langues". Article O.F. 13/11/2022 par Serge Poirot

 

. Thèse de sociologie en 1 400 pages UHB2 Rennes "Du sabot au crâne de singe. Histoire, modalités et conséquences de l'imposition d'une langue dominante. Bretagne, Sénégal et autres territoires."Comprendre comment la langue bretonne, parlée par plus d'un million de personnes dans les années 1950 a cessé d'être transmise. Le nombre de locuteurs, de nos jours, est estimé autour de 200 000, dont la majorité a plus de 70 ans. A partir de la période de la Terreur, pendant la Révolution, les révolutionnaires ont commencé par traduire les textes, comme la Déclaration des droits de l'Homme, dans les différentes langues. Mais ensuite, ils ont changé de doctrine et décidé de forcer tout le monde à parler le français. L'école obligatoire, à partir de 1882, a permis de concrétiser cette volonté.

 Il y a eu une volonté d'éradiquer les langues régionales et l'école a été cet outil, à travers des punitions, des humiliations ou des méthodes comme le "symbole".

 Ce n'était pas généralisé, ça dépendait des écoles, des instituteurs. Le premier enfant qui était pris à parler breton, dans la cour de l'école, devait porter autour du cou, ou dans sa poche, un objet, un sabot, un morceau de bois...Il devait espionner ses camarades pour le refiler à un autre qu'il surprenait à parler breton. Le dernier qui l'avait, en fin de journée ou de fin de semaine, était puni : retenues après la classe, devoirs supplémentaires, nettoyage des toilettes, ... Des rapports d'inspecteurs le recommandent aux instituteurs.D'autres témoignages existent en Alsace, Pays Basque, Occitanie, ... d'autres pays d'Europe et en Afrique subsaharienne où le symbole a été exporté par les colonisateurs, comme au Sénégal avec un os d'animal, un crâne de singe, un péroné de chèvre. Des punitions pouvaient aussi être violentes, des coups de bâton ou de chicotte. Les Bretons auraient pu apprendre le français et continuer à parler breton. La majorité de la population mondiale parle plusieurs langues. Ce qu'on a imprimé dans l'esprit des gens, c'est que parler breton c'était être un plouc, un arriéré. Les Bretons de la campagne et des classes populaires, parce qu'ils ne parlaient pas français, étaient déconsidérés. Ils ont fini par intégrer qu'ils étaient inférieurs et que, s'ils voulaient s'en sortir, il fallait qu'ils ressemblent à ceux qui étaient au-dessus.Ils ont aussi rejeté leur langue. Avec cette humiliation permanente, ils comprenaient qu'il fallait se débarrasser de cette partie de leur identité : un "suicide linguistique".

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II - GALLO/ GALO: le "Patois", 17 "Pays de Bretagne", Charte européenne des langues et ratification,Chants, contes et musiques,Météo bretonne, Traditions populaires en Haute-Bretagne, Pansoux, guérisseurs, sourciers, Saints de glace, Expressions populaires, Appellations des habitants par commune...

  D'après La Borderie (1883), le mot "GALLO" apparut dès le XIVè siècle pour désigner le non-bretonnant (1). Le terme "PATOIS", vers 1885, est un dérivé de "patte" qui a reçu le suffixe que l'on trouvait à l'époque dans la langue en "François", qui se prononçait "françoué", devenu "Français"; et "patois" (patoué) s'est appelé "patoua". Le mot "patte" exprimait à l'époque la grossièreté supposée des gens qui parlaient ce langage! Le terme "patois" serait issu de l'ancien français "Patoier" pour "gesticuler". Henriette Walter aura signifié que "le français n'est qu'un patois qui a réussi"! De nos jours, on parle de "langues régionales" plutôt que de patois ou dialectes (différences selon notion de grandeur de territoires). Des 35 "idiomes" de l'almanach de 1792 on en recense deux siècles plus tard 75, Outre-Mer compris, dont 13 "pouvant être enseignés" à l'école... EN 1951, la loi Deixonne permet l'enseignement en secondaire du basque, du breton, du catalan et l'occitan. Puis seront autorisés le corse en 1974, le tahitien en 1981, les langues d'Alsace en 1988, des pays mosellans en 1991, le Mélanésien en 1992 et le créole en 2002. L'article 2 de la Constitution de 1958 indique que "La langue de la république est le français; et l'article 75-1 "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France". La loi Molac du 21 mai 2021 sur les langues régionales fut censurée dans deux articles par le Conseil constitutionnel. Les manifestations auront permis d'obtenir l'enseignement immersif. 
On aime aussi le féminin "Gallèse" et le joli nom de la Fête de la "Gallésie" qui se tient à Monterfil en juin.

     Les Hauts-Bretons : on les dit méfiants et rusés, parfois jusqu'à la finasserie, mais on convient qu'ils sont honnêtes et justes et toujours loyaux dans leurs contrats. On leur reproche d'être lents, difficiles à remuer mais, après avoir déploré leur esprit de routine, on constate que de Vitré à Loudéac, comme sur la côte, leur agriculture est en constant progrès, car ils sont patients et persévérants. (Dans cette guerre des tranchées 1914-18, le breton, majoritairement rural et paysan,  est réputé excellent dans la défensive car il est tenace et n'a pas peur, "rapports militaires").

     On affirme qu'ils ne manifestent pas de sentiments très vifs, qu'ils manquent d'enthousiasme, qu'ils ne sont pas gais, mais on leur reproche aussi d'avoir une gaîté un peu rabelaisienne et d'aimer les plaisanteries gauloises. Ils aiment aussi la bolée, mais ce vice-là est venu de Normandie avec les pommes. Ils sont âpres au gain mais ils sont économes et ils sont charitables : les pauvres des campagnes savent tous qu'ils peuvent compter sur l'aide de leurs voisins en cas de trop grande détresse. Mme de Sévigné s'extasiait : "Je trouve des âmes plus droites que des lignes, aimant la vertu comme naturellement les chevaux trottent."

     (1) Le député de Vitré, catholique et monarchiste, Arthur de La Borderie, est aussi historien membre fondateur de la Société Archéologique et Historique d'Ille-et-Vilaine. Il participe à la reconstruction de l'"Association Bretonne" en 1873. Elle avait été fondée en 1843 et dissoute par Napoléon III en 1859. Sa mission : "développement des progrès agricoles de la Bretagne et former un centre d'études et de relations" Citons quelques noms sur plusieurs époques : Théodore de La Villemarqué, Louis Tiercelin, Anatole Lebras dit Le Braz, Théodore Botrel, les bardes Abhervé et François Jaffrenou dit Taldir, Joseph-Guy Ropartz, Charles de Lorgeril... De nos jours elle organise des colloques avec pour support le site www.associationbretonne.bzh  Une autre association bretonne oeuvrait auparavant à la contre-révolution de 1792 avec le Marquis de La Rouërie. L'"Académie Celtique" : encouragés par le Consulat, 400 intellectuels et notables se regroupent en 1804 pour donner des références historiques à la nouvelle nation, après ces terribles années révolutionnaires. Plus tard, Napoléon III soutiendra le "Celtisme". Personnage : Charlez a Vro C'hall/Barz bro C'hall, Charles de Gaulle (1837/1880), l'oncle de l'ancien Président! écrivain passionné du celtisme, locuteur breton et gallois qui lança une pétition pour la protection des langues régionales. Ouvrage en 1864: "Appel aux représentants actuels de la race (sens différent à l'époque, également employé par le barde "Taldir") celtique".

       LE PATOIS : Le français et le gallo sont issus du même latin populaire du Bas-empire romain. Le Gallo est l'aboutissement progressif d'une adaptation entre une langue gauloise d'origine celtique et l'apport du latin. On usa d' inventivités locales pour créer une nouvelle langue circulant dans chaque "paiz". Le patois de Haute Bretagne ou Gallo est proche parent de l'Avranchin, du Bas-Maine ou du Poitevin. Il présente, nous dit Dottin, une réelle unité, mais on observe naturellement des différences parfois importantes entre les parlers de chaque canton et même de chaque paroisse. Rien qu'en écoutant les gens, on savait d'où ils venaient et parce que les habitants de Tinténiac mettaient des "â" partout, on les surnommait les "culs plats", tandis que ceux de Hédé avec leur prononciation en "é" étaient appelés les "culs p'lés".

     La langue est riche et on y crée très facilement de nouveaux mots. Les sons qui frappent le plus proviennent de l'évolution de certaines voyelles romanes. Ainsi l'"é roman" a souvent donné "ey" (beyre/boire) ou "ay" (fay/fois) ou le "a" (ma/moi) ou (ha/haie) ou "ai" (doumaige/dommage). L'"e" a donné "eu" (pyeu/pied), l'"o" s'est résolu en "ou" (goule/gueule). L'élision des voyelles est constante (c'mode pour commode, nour'ture pour nourriture); même au début des mots on est frappé par "core" pour "encore". On élide aussi les consonnes, (anuit/aujourd'hui; conille/corneille). A la fin des mots "l, z et c" ne se maintiennent pas (jva/cheval, mé/mer, bé/bec). A l'intérieur des mots l'inversion de l'"r" est fréquente (beurbi/brebis, gueurnouilles/grenouilles). On peut rajouter un "eu" euphonique (keuroué/croix). Le vieux pronom "cestui" est resté dans "çti-là". On remplace toujours "nous" par "je". Enfin dans les verbes il faut noter l'affection pour le son  "i" du passé défini qui a gagné toutes les conjugaisons.

        Voir rubrique "Terroirs de Haute-Bretagne" pour compléments sur la langue gallèse.

        Le PATOIS : en 1863, le ministère de l'Instruction publique classait les départements selon leur caractère francophone ou non. L'Ille-et-Vilaine hérita du qualificatif de "douteux!"; en effet le patois dominait largement dans les campagnes, avec des variantes d'une commune à l'autre. Au XVIIIème siècle, la formation des ELITES retint seule l'attention, même chez les propagandistes des "Lumières", à l'exception de Diderot, Turgot ou certains membres du bas-clergé. La Chalotais, procureur du Parlement de Bretagne en 1762, soutenait que "le bien de la Société demande que les connaissances du peuple ne s'étendent pas plus loin que ses occupations". VOLTAIRE l'en félicita par courrier : "Je vous remercie de proscrire l'étude chez les laboureurs." ROUSSEAU émit un jugement similaire : "N'instruisez pas l'enfant du villageois car il ne lui convient pas d'être instruit."

       Le Projet "GIRONDIN" du Président MACRON" présenté lors de son discours de juin 2018, à Quimper : il arrive avec le projet de loi "4D" (décentralisation, différenciation, déconcentration et décomplexification)... O.F. 26/2/2021 

 17 PAYS de BRETAGNE avec le livre "les Pays de Bretagne. Racines de notre futur, Bretagne Prospective . Diawel éditions.  Bretagne = Pays de Pays, historiques comme la Cornouaille, le Léon, le Trégor, le Vannetais... avec les plus récents, comme Lorient. Et les "sous-Pays", Dardoup, Fisel, Bigouden ou Penn-Sardin. Ils furent évincés avec les départements à la Révolution française, puis avec les communautés de communes et les métropoles. L'ouvrage justifie l'historique à travers 17 Pays de Bretagne en insistant sur l'angle économique et le fait que "80% de la vie des gens s'effectue dans un périmètre de 20 minutes autour de leur habitation, justifiant une envie de proximité et la notion de Pays où l'on veut "Vivre, Travailler et Décider au Pays"!. 

      Constitution française : article 75-1,juillet 2008, les langues régionales deviennent "patrimoine de la République" à l'initiative du député costarmoricain Marc Le Fur (LR).

      Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (minorité éthnique importante implantée dans un pays). La France a signé (intention) la Charte en mai 1999 (tout comme l'Italie) mais ces deux pays n'ont jamais "ratifié"(obligation juridique d'un Etat). 9 pays de la Communauté européenne et du Conseil de l'Europe n'ont ni signé ni ratifié (Belgique, Bulgarie, Estonie, Grèce, Irlande, Lettonie, Lituanie, Malte, Portugal). Les promesses de ratification d'avant-élections présidentielles à Quimper de Jacques Chirac (1996) ou Emmanuel Macron (2017) n'ont pas abouti. Par un Traité européen de 1992 sous l'égide du Conseil de l'Europe les états signataires, ayant ratifié la Charte, doivent s'engager sur au moins 35 actions (Activités et équipements culturels, Autorités administratives et services publics, Echanges transfrontaliers, Enseignement, Justice, Médias, Vie économique et sociale).

     Ainsi, le Royaume Uni mène des actions pour 7 langues : Cornique, Ecossais, Ecossais d'Ulster (IRL Nord), Gaëlique d'Ecosse et Ile de Man, Gallois, Irlandais (du Nord). La Roumanie pour 20 langues sur son sol. La Pologne pour 14 langues minoritaires et une langue régionale. Pour la France, n'ayant pas ratifié, il faut noter la Nouvelle Calédonie qui a recensé 28 langues kanak!


       METEO BRETONNE : Le tonnerre du matin signifie vent, celui de midi pluie; Quand il pleut à la Saint-Médard (8 juin) il pleut quarante jours plus tard (vers le 18 juillet). A moins que Saint-Barnabé (11 juin) ne lui coupe l'herbe sous le pied; un halo ou un cercle jaunâtre autour de la lune indique une pluie prochaine; si, à son quatrième jour, on la voit se détacher sur le ciel avec un croissant nettement dessiné, il est probable que le temps sera beau pendant le reste de son cours; Quand le ciel est rouge au coucher du soleil, c'est signe de vent pour le lendemain; Si les poules et les pigeons ne se mettent pas à l'abri mais étendent leurs ailes à la première pluie, le mauvais temps ne durera pas; L'hirondelle qui vole haut annonce le beau temps, si elle rase la terre elle annonce la pluie; Lorsque le chat est occupé à faire sa toilette, s'il ne se frotte pas le nez c'est signe de beau temps, mais s'il passe la patte par-dessus l'oreille c'est signe de pluie.


CHANTS, CONTES et MUSIQUES : des fêtes du "Pays Gallo"

  •   le "Kan Ar Bobl" (chant du peuple) à Pontivy fin avril/début mai
  •   la "Bogue d'Or" et "Fête du Marron" à Redon en octobre
  •  la "Fête de la Gallésie" à Monterfil en juin
  •  la "Fête du Chant" de Bovel en avril 
  •  les assemblées galèzes de Brocéliande en juillet

Des noms : Marie-Brigitte Bertrand/Jean-Luc Oger "Tradior", Bruno Chemin, Marie Chiff'Mine, Eugène Cogrel,Thérèse Dufour, Eugénie Duval,Michel Franger,Fred et Roger,Jocelyn Garric, Francis Guilard,Marie-Jo Joulaud,Jean-Pierre Mathias,Albert Poulain, Daniel Robert,Jacky Sourdrille, ...

 

 Dimanche 23 octobre 2022 : "47ème Bogue d'Or de Redon", Conte William LANDIN (Or), Jean-Marc DEROUEN et Jacky SOURDILLE (argent ex aequo) - Menterie Réjane DELUCO (Or), François BURET (Argent), Marie-Jo LE PEN (Bronze) - Dierie Gaël ROLLAND (Or), Gérard GORRé (Argent), Janine NOURY (Bronze) - Chant Manaig LE GUEVEL et Yvette BEILLON (Or), Yves LAZENNEC (Argent), Yohann ANDRé et Léandre MANDART (Bronze), enfant : Sillian L'HOPITEAU, prix jury Kalann CARO, Ville de Redon Pierre PABOEUF

 Musiques et jeux buissonniers : Pierrick et Jean-Yves BARDOUL

             

                          TRADITIONS POPULAIRES EN HAUTE-BRETAGNE

     "Pansoux" ayant un don : les personnes venues au monde,  les pieds les premiers, guérissaient les foulures et les entorses ou faisaient mourir les vers (en Ille-et-Vilaine et vers Saint-Brieuc) ou les eczémas et les impétigos (à Quintin). Toutes celles nées et baptisées le 25 janvier, jour de la conversion de Saint-Paul, "pansaient le v'lin", c'est-à-dire guérissaient les piqûres de bêtes venimeuses (abeilles, frelons, araignées, serpents, ...) et aussi les dartes, les furoncles, les tumeurs de toutes sortes. Quand elles prenaient un crapaud dans leur main, il devenait tout plat ou bien il éclatait. Elles pouvaient toucher les salamandres sans inconvénient et jouer avec les vipères sans être piquées. A Questembert, elles étaient "crachouses" : elles guérissaient avec leur salive. A Saint-Dolay, les personnes nées le 1er février, entre onze heures et minuit, jouissaient des pouvoirs octroyés ailleurs le 25 janvier. A Larré et Saint-Congard, on pansait le "v'lin" quand on était né le "jour de Saint-Pierre" (29 juin).

     "Guérisseurs"  : ils se contentaient d'exécuter quelques gestes et de prononcer un certain nombre de mots qui leur avaient été révélés par une autre personne. Le "pansou" par dévolution, ayant reçu d'autrui son secret, devait, lui aussi, le transmettre mais seulement quand il se sentait à toute extrémité. S'il était un homme, il choisissait ordinairement une femme pour lui succéder. S'il y avait exception, c'était en faveur de membres de la famille. Le secret était gardé religieusement : ceux qui le dévoilaient perdaient aussitôt leur don. Notons un texte vers Guipry : Feu du ciel, éteins ta chaleur, Comm' Judas perdit sa couleur, En trahissant Notre-Seigneur!

     Les "Pansous de feu", qui supprimaient l'effet des brûlures, naissaient le 10 août, jour de Saint-Laurent. A Malestroit, les "touchoux de v'lin" et à Larré les "touchous de guernes" (furoncles) venaient au monde le 31 décembre, jour de Saint-Sylvestre.

     Deux saints populaires en Haute-Bretagne ont maudit le genêt : Saint-Melaine, parce qu'il avait été fouetté avec par sa mère; Saint-Quay, après avoir été battu avec des bâtons de genêt. Aussi il n'en pousse plus ni à Brain, ni à Saint-Quay. (Guillotin de Corson)

     Le coudrier (noisetier) : Si on prend une baguette de coudrier en forme de fourche, et qu'on la tourne du côté où l'on a sa bonne amie ou son bon ami, si on en est aimé, elle baisse d'elle-même vers la terre.

     Les "sourciers" : ou gens qui ont le don de découvrir les sources, vont dans les champs couper une baguette de coudrier, la placent sur le bout de leur petit doigt et la balancent; à l'endroit où elle tombe, il y a une source.

     Les "mieilliers" savent arrêter les mouches à miel. C'est un don qui se transmet de père en fils; mais l'aîné de la famille peut seul le posséder. Le mieillier dit une oraison particulière, tient son chapeau derrière son épaule gauche et a l'oeil fixé sur le milieu de l'essaim où se trouve la mère, qui ne tarde pas à venir se poser sur sa main... Les sorciers, pour faire réformer les conscrits, leur font piquer les testicules par des abeilles... Après la Saint-Laurent (10 août), jour des pansous de feu, les abeilles n'essaiment plus...

     Le houx est consulté pour savoir si on se mariera ou non. On dit en touchant chacun des piquants "Fille, femme, veuve, religieuse". C'est le dernier piquant qui donne la réponse. Moins piquant, on procède de même avec la marguerite...

     Le sureau fait s'en aller les verrues en les frottant avec des graines.

Soupe d'orties : faire revenir dans une casserole un peu d'huile,un petit oignon et 2 gousses d'ail émincées. Ajouter 1,5 l d'eau et 350 gr de pommes de terre coupées en dés. Laisser cuire 15 minutes. Ajouter 150 gr de jeunes feuilles d'orties pour 2 minutes supplémentaires. Mélanger, saler et poivrer...

     Les "Saints de glace" :paysans et jardiniers se basent sur les dates fêtant des Saints pour prévoir la baisse des températures et la fin du gel (phénomène de lune rousse) sur leurs cultures. Selon les particularités climatiques dans nos provinces et régions, la période des "Saints Cavaliers ou chevaliers" (régions méridionales) va du 23/25 avril au 6 mai, alors que la période de la "lune rousse" couvre le 5 avril au 6 mai.En ce qui concerne les "Saints de glace", en 1582, on passe du calendrier "Julien" au calendrier "Grégorien" : cela provoque un léger "glissement" de dates de références.

     Les trois Saints au sang de navet, Mamert, Pancrace et Servais, "Aux saints de glace, celui qui porte la barbe ne la rase pas pendant trois jours" :

      - du 11 mai , Saint Mamert, l'Archevêque de Vienne dans la Gaule du Vème siècle, a demandé trois jours de prières contre les calamités, dites les Rogations, avant l'Ascencion :  "Attention, le premier Saint de glace, souvent tu en gardes la trace!"; remplacé de nos jours par Sainte Estelle

     - du 12 mai, Saint Pancrace souvent apporte la glace, remplacé par Saint Achille et 13 mai, Saint-Servais, Evêque de Tongres en Belgique au 4ème siècle : "Avant Saint Servais point d'été, après Saint Servais plus de gelée", "Quand il pleut à la Saint Servais, pour le blé signe mauvais"; "Saint Servais quand il est beau, tire saint Médard (8 juin) de l'eau" ; remplacé par Sainte Rolande

- glissement au 16 mai Saint Honoré, 17 mai Saint Pascal et 18 mai Saint Eric.

En Bretagne, le patron Saint-Yves, célébré le 19 mai, est ainsi devenu le "dernier Saint de glace"; "Craignez le petit Yvonnet! C'est le pire de tous quand il s'y met".

     De nos jours, on s'accorde généralement sur la mi-mai pour planter en extérieur les plantes "gélives" ou "frileuses" comme les tomates et les courgettes, ... 

   Des expressions : Les bons comptes font les bons amis, Il faut boire le vin quand il est tiré, A qui veut mal, le mal arrive, Quand la poule chante plus haut que le coq il faut lui rabattre le caquet, Il n'est si petit pot qui ne trouve son couvercle, Il vaut mieux dormir dans de mauvais draps que dans des draps pris, Abondance de biens ne nuit pas, Loin des yeux loin du coeur, Il faut saisir la balle au bond, A bon chat bon rat, Chaque jour amène son pain, Ventre affamé n'a pas d'oreilles, Un bienfait n'est jamais perdu, Pas de rose sans épine pas de plaisir sans peine, Un homme averti en vaut deux, La nuit porte conseil, A quelque chose malheur est bon, A sotte demande point de réponse, Payer ses dettes c'est s'enrichir, Ne faites pas à autri ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fît, Les bons maîtres font les bons valets, Il est plus beau de donner que de recevoir, Petite pluie abat grand vent, Qui ne doute de rien ne sait rien, Petits ruisseaux font grandes rivières, Selon ta bourse gouverne ta bouche, L'homme propose Dieu dispose, Avec la volonté on vient à bout de tout, Tout vient à point à qui sait attendre, Qui prouve trop ne prouve rien, Chat échaudé craint l'eau froide, Bouche de miel main de fiel, Ce que femme veut Dieu le veut, La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure, Ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire le jour même, Nécessité est mère de l'invention,Nécessité n'a pas de loi,  Qui veut tuer son chien dit qu'il est enragé, Les gros poissons mangent les petits, Jeu de main jeu de vilain, A tout seigneur tout honneur, Qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son, Un malheureux n'a pas souvent d'amis, Vouloir c'est pouvoir, Homme sourd et femme aveugle feront toujours bon ménage, Bon sang ne peut mentir, On ne peut manger à deux râteliers à la fois, On est bien venu quand on apporte, Fais ce que tu dois advienne que pourra, De trop près qui se chauffe se brûle, Les bêtes nous apprennent à vivre, L'art perfectionne la nature, Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés, Tout nouveau tout beau, Chaque chose à son temps, L'occasion fait le larron, L'oisiveté est mère de tous les vices, Bon ouvrier sait se servir d'un mauvais outil, Tout chemin mène à Rome, Parler est bien agir vaut mieux, Qui a bu boira qui a joué jouera, Petit à petit l'oiseau fait son nid, Nul n'est prophète en son pays, Quand on n'avance pas on recule, Les yeux sont les miroirs de l'âme, Jamais long nez n'a gâté beau visage, A l'impossible nul n'est tenu, Il faut garder une poire pour la soif, A bon vin point d'enseigne, N'éveillez pas le chat qui dort, Deux yeux voient mieux qu'un, Tel rit le vendredi qui pleurera dimanche, Les railleurs sont souvent raillés, Après la pluie vient le beau temps, Qui mal veut mal lui arrive, Il ne faut jurer de rien,  Chose promise chose due, Le remède est parfois pis que le mal, Qui casse les verres les paye, Flattez un chien il vous caressera, L'exception confirme la règle, Il n'y a pas de feu sans fumée, Mieux vaut aller au moulin qu'au médecin, Après le repas le feu ou le pas, Toute vérité n'est pas bonne à dire, Qui se ressemblent se rassemblent, Quatre yeux voient mieux que deux, L'appétit vient en mangeant, Une hirondelle ne fait pas le printemps, Pierre qui roule n'amasse pas la mousse, On n'est jamais sali que par la boue, Qui prend femme prend maître, Qui voit ses veines voit ses peines, Qui dort dîne, Qui ne dit mot consent, La nuit tous les chats sont gris, Qui ne se mêle de rien a toujours la paix, A l'oeuvre on connaît l'ouvrier, Besogne commencée est à moitié faite, Toute médaille à son revers, Il faut semer pour recueillir, Les petits cadeaux entretiennent l'amitié, Froides mains chaudes amours, Tout ce qui luit n'est pas or, Clé d'argent ouvre toute porte, A père avare enfant prodigue, La faim fait sortir le loup du bois, Le temps est le meilleur des médecins, Nul ne peut servir deux maîtres, Quand on est bien il faut s'y tenir, Coeur qui soupire n'a pas ce qu'il désire, Comparaison n'est pas raison,  La critique est aisée et l'art est difficile, Ce qui est différé n'est pas perdu, Gros gagneur gros dépenseur, Est assez riche qui ne doit rien, Les mots s'envolent les écrits restent, Chaque oiseau trouve son nid beau, Il n'y a que le premier pas qui coûte, Aide-toi le ciel t'aidera, Tout ce qui branle ne tombe pas, Il n'est personne qui ne se trompe,  Mieux vaut faire envie que pitié, Menteur comme un arracheur de dents,  La prudence est mère de sûreté, Dans un vieux pot on fait de bonne soupe, Le plus grand saint pèche sept fois par jour, Rira bien qui rira le dernier, Plus on est de fous plus on rit, Les honneurs changent les moeurs,  Il faut avoir plusieurs cordes à son arc, Qui embrasse trop mal étreint, Assez y a si trop y a, Année de vin point d'avoine, Le miel n'est pas fait pour la gueule de l'âne, Quand le puits est sec on sait le prix de l'eau, L'enfer est pavé de bonnes intentions, Il faut que tout le monde vive, Comme on fait son lit on se couche, A beau mentir qui vient de loin, La sauce fait manger le poisson, Il ne faut pas dire fontaine je ne boirai pas de ton eau, Laissons passer les plus pressés, Curiosité n'est pas vice, Cherchez et vous trouverez, Bienheureux les pauvres d'esprit, Promettre et tenir sont deux, Qui se fait mouton le loup le mange, Je ne me chauffe pas de ce bois-là, A trop tirer la corde casse, Petit poisson deviendra grand, Ce n'est pas l'enseigne qui fait la maison, Où il y a gêne il n'y a pas de plaisir, Il ne faut pas jouer avec le feu, Qui veut aller loin ménage sa monture,  Il n'est pire eau que l'eau qui dort, Ce n'est pas tous les jours fête, Il faut être de son temps, Il est un dieu pour les ivrognes, En forgeant qu'on devient forgeron, Chaque chose a son agrément, Il faut hurler avec les loups, Bien perdu ne profite à personne, Il faut en prendre et en laisser, A trompeur trompeur et demi, Ce qui abonde ne nuit pas,  Chacun pour soi Dieu pour tous, La belle plume fait le bel oiseau, Ne mettez pas la pièce à côté du trou, Le lièvre revient toujours à son gîte, Qui perd gagne souvent, Quand la poire est mûre elle tombe, Qui donne mal ne donne rien, Toute chose n'a qu'un temps, L'occasion perdue ne se retrouve pas, Qui va lent va bien qui va bien va loin, Qui veut battre son chien trouve toujours des bâtons, Quand on ne peut mordre il ne faut pas aboyer, Il n'y a que les sots qui se vantent, De deux maux il faut choisir le moindre, A chacun sa marotte, Où l'on est bien il faut savoir se tenir, La maladie vient à cheval et s'en retourne à pied, Il n'y a que le premier pas qui coûte, Voleur qui en vole un autre le diable en rit, Qui ne nourrit le chat nourrit le rat, Mieux vaut être marteau qu'enclume, Chacun cherche son semblable, Donner aux pauvres ne ruine jamais, Le bonheur dépend toujours de soi, Des femmes et des chevaux il n'en est pas sans défauts, Quand le diable se fait vieux il se fait ermite,  Tel père tel fils, Charité bien ordonnée commence par soi-même, Chacun son métier et les vaches seront bien gardées, A tout péché miséricorde, Il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, Ne méprise pas ce que tu ignores, Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu, Bon coq est fort sur son fumier, Gardez-vous de qui n'a rien à perdre, Au pied du mur on voit le maçon, Le papier supporte tout!       


                       APPELLATIONS CITEES vers 1950 

Généralités :

  •   Bas-Bretons Berzonet (-ette), Berzonec (-èqe), Maho, Nigousse
  •   les Chouans : peuvent être synonyme de "blanc" ou "légitimiste"; on dit parfois qu'il a de la "plume aux pattes". En  1877, un paysan demande s'il "y avait beaucoup de plume dans l'urne"!, voulant ainsi désigner un légitimiste.
  •   Bleus, Citoyens ou Patauds Républicains, une République ...
  •  les Pelots (Pierre) chant repris par Tri Yann avec Hennebont "Ma chère maman je vous écris..." ( idem Avessac, Betton, Bréhand, Guignen, Grée St Laurent, Guer, La Noë-Blanche, Ruca, Saint-Malon-sur-Mel, Saint-Péran, Saint-Thurial,...)   
  • Les "Etourneaux" sont des oiseaux formant des vagues mouvantes, comme les bancs de poissons, pour empêcher le   rapace de voir une proie. réf. qui "piaillent" en groupe, nuisances sonores et olfactives.
  •  "Glorieux" idem sens "Lorieuz" et "Paons"
  •  Monde animal : Chats, Chevriers, Carnassiers, Cheval, Coucous,Crapauds,Hannetons, Loups, Margattes, Orbiches,Ours,Poulains,Poux, Sangliers,Sauterelles, Vaches,...
  •  des expressions : Bedas, Chiens sans queue, Equignettes,  Mal-berouessés, Hannes pâtouses, Haoutains, Teignoux, ... mais aussi les Bons gars ou les gros penards! 
  •  "Ventres jaunes" : les habitants de marais avaient le teint jaunâtre (climat malsain); ou ceinture en toile entourant le ventre et contenant des pièces jaunes (pratique Est de la France)

    


  •    - Acigné "Acigneu, Acignéen, 1985 Acignolais, les Rouchous de naches ou de coues (queues de vaches)
  •    - Amanlis "Amanli" les Chouans
  •    - Argentré du Plessis les Juliots ou les Poulains
  •    - Avessac Avessa, les Pelots
  •    - Batz-sur-Mer Bâ, les Sorciérs
  •    - Baguer-Morvan Baghè, les Chouans
  •    - Bain-de-Bretagne Bouin, les Boueniaos
  •    - Bais Bée, les Viaos
  •    - Balazé Balazë, les Jeliaos
  •    - Baulon Baolon, les Bourdons
  •    - Bazouges-La-Pérouse Bâzouje, les Hobe-la-berne (après un vol de couvertures des Chouans. Les "bernes" faites avec       le rebus; on associait des fils de couleur avec des fils de chanvre de moindre qualité)
  •    - Bazouges-sous-Hédé Bâzouje, les Etourniaos 
  •    - Bécherel Becherè, les Ouaes
  •    - Bédée, les leve-néz
  •    - Béganne les Sorciers ou Fesses Neires
  •    - Beignon Begnon, les Pllaods ou les Chouans
  •    - Betton  les Plots 
  •    - Billé Billeu les Monches (mouches) ou les Chouins
  •    - Billio (St Jean de Brévelay) les Bedas
  •    - Binic la République de ...
  •    - Bléruais (Saint Méen) Bleuruas
  •    - Bobital Bobita, les Bobiaos
  •    - Boigervilly Bouajergaod, les Coucous ou les Qhus pelës
  •    - Boistrudan les Chouans
  •    - Bonnemain les Haot-hanës
  •    - Boquého Boco, les Chouans
  •    - Bonnemain les Hauthannés (pantalons courts), Teniers (tanières dans les bois) ou Tanguiers
  •    - Boquého (Chatelaudren) Boquo, les Chouans
  •    - Bouëxière (La) les Paules ou les Pols
  •    - Bouillie (La) (Matignon) les Carnassiers ou les Chouans
  •    - Bouvron les Coucous
  •    - Bovel Bovè, les Sangliers ou les Parfèts
  •    - Brain-sur-Vilaine : Braaingn ou les Faraods
  •    - Bréal-sous-Montfort Beurial, les Hannaux ou Hanaods
  •    - Brécé Beurceu, les Equignettes (socle girouettes)
  •    - Bréhand (Moncontour) les Plots (Pelot) ou les Chouans
  •    - Brie (Janzé) les Etourneaux
  •    - Brielles (Argentré) les Ours
  •    - Brignac les Sorciers
  •    - Broons-sur-Vilaine les Taqenaods
  •    - Bruz Bru, les Broussais
  •    - Caden Cadins, Chouans, Lolos, les Saints, les Beûs, Beulouz
  •    - Camoël Camouâ, Camouè, les Bedas
  •    - Campel les Parfèts
  •    - Campénéac (Ploërmel) Campénya, les Galicelles (vêtement long, battant les jambes, AV2, chanson)
  •    - Cancale les Berdots ou Berdaos ou Mangeurs d'Orbiches (roussettes)
  •    - Cardroc (Bécherel) Cadro, les Luhants
  •    - Chapelle-Chaussée (La) (Bécherel) les Huguenots ou les Lorieux
  •    - Chapelle-des-Fougeretz (La) les Mangeoux d'courée
  •    - Chapelle-Thouarault (La) les Bagoules ou les Couinaods
  •    - Chartres-de-Bretagne les Poteriaos
  •    - Chasné-sur-Illet Châné, les Bossus ou Chacotins, Chapuz ou Glorieux
  •    - Châteaubourg ch'teubourg, les Pat'nôtres, Patenôtrs
  •    - Châteaugiron Chaougeon,Chiaojon, Chaojon-les-boûzes, les Bourjouéz
  •    - Chateauneuf les Teignoux
  •    - Châtelaudren le Châtè, les Bobets
  •    - Chatelier (Le) les Chouans
  •    - Chauméré Chaoumereu
  •    - Chavagne les Paons
  •    - Cherrueix Cherrué, les Chiens ou Ventres de margatte (seiches ou morgate)
  •    - Chevaigné J'vagneu
  •    - Clayes les Crapauds ou les Chiens, les Aragnées
  •    - Coësmes les Pataflaux
  •    - Coglès Coye
  •    - Cohiniac les Haréchoux ou Bedas
  •    - Collinée Couâlinée, les Guerlusettes ou les Poux
  •    - Combourg Combou, les Gros Chevaux (nécessaires pour circuler dans leurs mauvais chemins)
  •    - Concoret les Saints
  •    - Cornillé, les Couâs
  •    - Corps-Nuds les Etourniaos
  •    - Corseul les Glorieux
  •    - Couyère (La) les Larrons
  •    - Crouais (Le) keurouä, les Chats
  •    - Croix-Helléan (La) les Qhus bénis
  •    - Crossac les Pataods
  •    - Cuguen les Navets ou les Qhus ghenës
  •    - Dinan les Bourjouéz, les Picous de sous ou les Monsieûs
  •    - Dinard les Seigneurs
  •    - Dingé les Culs p'lés
  •    - Dol-de-Bretagne Dou, les fouéroux (s) (fièvre des marais?);
  •      "Marauds" habitants des marais, "Pattes Vasouses" et "Culs Gueuneus"
  •    - Domagné les Trous Fumés
  •    - Domalain Soumalain, les Poulains
  •    - Domloup les Biquoux ou les Bitons
  •    - Dourdain les Chouans
  •    - Drouges les Chouans
  •    - Eancé Yanceu, les Coquelins
  •    - Epiniac Epinia, les Ventres de rochettes (noyaux de cerise avalés) ou Piniochais
  •    - Ercé-près-Liffré les Flérauds , Fiérots, ou les Huguenots
  •    - Eréac Erya, les Pachus, Yan-Ila ou Pile-pataches
  •    - Erquy les Marauds ou les Gris
  •    - Etrelles Trelles, les Etourneaux
  •    - Feins Feign, les Caquaires
  •    - Fougères Fouj'res, les Sorciers
  •    - Fresnais (la) Frèna, les Pattes vaseuses
  •    - Gahard G'hard, les Luhauds ou Marmoutiers
  •    - Gennes-sur-Seiche Geinnes, les Glorieux
  •    - Gevezé Geub'zeu, les Glorieux ou Mangeurs de bouillie
  •    - Glénac Yeuna, les Vents d'jaunes
  •    - Gosné Gôneu, Guenâ, les Chouans, Cantaches ou Mangeoux d'confiture
  •    - Gouesnière (La) les Bâtonniers ou les Chouans
  •    - Goven les Chouans
  •    - Grand-Fougeray (Le) Fulkériens, les Glorieux
  •    - Grée-Saint-Laurent (La) les Pllaods ou les Châillots
  •    - Guémené-Penfao région paiz mitaod
  •    - Guer Ghè, les Pllaods
  •    - Guérande les Qhus salës
  •    - Guerche-de-Bretagne (La) la Gueurche, les Crapauds
  •    - Guignen les P'lots (voir Pelot Betton, Hennebont, ...)
  •    - Guildo (Le) les Castins ou Mouenes
  •    - Guillac les Houces ou Ourses
  •    - Guipel les Pouches noires
  •    - Guipry les Beulouz
  •    - Hédé Hedeu, les Culs P'lés
  •    - Hénanbihen Hénan, les Bruments, les Fous ou les Hossoués
  •    - Hermitage (L') l'Hermitaïge, les Curons ou Qhus ronds
  •    - Hirel les Berdaos ou les Nombris jaones
  •    - Iffs (Les) les Etourneaux
  •    - Irodouër les Yaumis, Chouans ou Bendes naires
  •    - Jans les Bedas
  •    - Janzé Janzeu, les Grignotoux ou les Loups
  •    - Javené les Paons, Glorieux ou Lorieûz
  •    - Josselin les Calvins graissoux, Qhus pllats
  •    - Lalleu les Bons Gars
  •    - Lancieux les Prussiens ou les Chouans
  •    - Landujan les Saoçous
  •    - Langan les Chats
  •    - Langueux les Chevaux
  •    - Lanhélin les Picotous tailleurs de pierres de granit "Picoteux"
  •    - Lanouée les Chouans ou les Sangliers
  •    - Lassy les Pobiers, Bobias
  •    - Lavau-sur-loire les Ventrs-jaunes
  •    - Lieuron les Coucous
  •    - Liffré Liffreu, les Etourniaux ou les Sangliers
  •    - Livré-sur-Changeon les Chacotins
  •    - Loudéac les Manjous de chous
  •    - Lourmais Loumâs, les Potiers (pots de terre) ou les Pattes de jâs
  •    - Louvigné-de-Bais les Patauds (altération Patriotes, Républicains)
  •    - Louvigné-du-Désert les Picaods
  •    - Loyat les Sorciers
  •    - Luitré les Fierots
  •    - Malansac les Qhus plats
  •    - Malestroit les Sabots
  •    - Marpiré les Louvettes
  •    - Matignon les Avares
  •    - Maure-de-Bretagne Maoure, les Groussiers
  •    - Maxent Masssent, les Taquenauds
  •    - Médréac les Leche-pllat
  •    - Meillac les "houssus" (cheveux longs et mal-peignés)
  •    - Melesse les Berdaos
  •    - Merdrignac les Manjous de chous
  •    - Messac les Paons, Pahous
  •    - Mézières-sur-Couësnon Mézieure, les Loups
  •    - Moigné Moigneu, les Trous d'choux
  •    - Moncontour les Usurieurs ou les Cordonniers
  •    - Montauban-de-Bretagne les Chouans
  •    - Mont-Dol (Le) les Ventrs jaones
  •    - Monterfil Monterfi, les Berlauds, Berlaods
  •    - Montgermont les Mangeurs de pommes cuites
  •    - Montreuil-le-Gast Montreu l'gâ, les Léhonniers, Lohoniérs
  •    - Montreuil-sur-Ille les Glorieux ou Lorieuz
  •    - Mordelles les Sauterelles ou les Chouans
  •    - Moulins les Biqhes
  •    - Moussé les Hannetons
  •    - Muzillac les Farauds de Bourg-Paul
  •    - Nantes les Pataods ou Patauds
  •    - Nivillac les Bedas
  •    - Noë-Blanche (la) les Pelots
  •    - Nouvoitou Nouvetou, les Sans-sous
  •    - Noyal-sur-Vilaine les Miettoux (z)
  •    - Noyal-Muzillac les Glorieux ou Lorieuz
  •    - Noyal-sous-Bazouges les Couvous
  •    - Noyal-sur-Seiche les Croustons
  •    - Orgères Orgeure, les Chouans
  •    - Pacé Paceu, les Etourniaux
  •    - Paimpont les Sangliers
  •    - Pancé Panceu, les gros penards
  •    - Paramé Paramaï, les Mulets
  •    - Parcé les Glorieux, Lorieuz, Fieraods
  •    - Parigné les Chouans
  •    - Partenay-de-Bretagne les Crapauds
  •    - Péaule Pyaule, les Effrontés ou Gaillochous
  •    - Peillac les Glorieux, lorieuz, leche-pllat, liche-pllat
  •    - Pellerin (Le) les Beulouz
  •    - Pertre-Le les Tessiers
  •    - Pierric les Chouans
  •    - Pipriac Piperia (la-Galette)Piperiatains, les lèche-pllat ou les Bobiâs
  •    - Piré Pireu, les Pans (Paons) Pirotins, Pirotons, Glorieux, Lorieuz
  •    - Plancoët les Cônettes
  •    - Plaintel les Vacheliers ou les Mitaoux
  •    - Pléboulle les Dévotieux
  •    - Pléchatel les Carabots
  •    - Plédéliac les Dos pelés
  •   - Pleine-Fougères Pyeune Fougeure, les Chevriers, Gourganiers (mangeurs de fèves des marais, la "gourgane)  ou Pouces Mielloux (voleurs de ruches d'abeilles" à Sains)
  •    - Plélan-le-Petit Pyélan, les Mangeurs de pâtés de nouvettes (tiques)
  •    - Plélan-Le-Grand les Chouans
  •    - Plélo les Glorieux ou Ventrs jaones
  •    - Plémet les Peans ou Peons (Paons)
  •    - Plénée-Jugon les Haosse-néz
  •    - Pléneuf les Rusés ou les Docteurs
  •    - Plerguer Péryé, les Braies gares, Brées gâres
  •    - Plérin les Ecorchous
  •    - Plesder les Guerzillons (grillons)
  •    - Pleslin/Trigavou les Rouges
  •    - Plessala les Craypauds, les gens de Plessala s'appellent entre eux "crapauds", comme d'autres diraient "mon gars" ou mon "ami" (P. Sébillot); Boeufs-jaunes ou Ventres-jaunes
  •    - Plestan les Mangeurs de bêtes ou les Chouans
  •    - Pleucadeuc les Bedas
  •    - Pleugueneuc les Chouans
  •    - Pleumeleuc Pleu m'neu, les Poux merdeux
  •    - Pleurtuit les Cimeriaos
  •    - Ploërmel les Qhus pllats
  •    - Ploeuc-sur-Lié les Naveliérs (navire)
  •    - Ploubalay les Saints
  •    - Plouër-sur-Rance Plouar, les Haoutains, Glorieux, Lorieuz, les Chupës, Qhus de dentelles
  •    - Ploufragan les Dos pelés
  •    - Plumaudan les Chouans ou Leche-pllat
  •    - Plumieux les Biqhes
  •    - Plurien les Chüpes ou Pataods
  •    - Poligné les Qhus pelës
  •    - Pocé les Bois les Paons
  •    - Pommeret les Chouans
  •    - Quédillac les Chouans
  •    - Quessoy les Qhésses naires
  •    - Questembert les Vipéres
  •    - Quillio (le) les Pouillouz
  •    - Quintenic les Qhus fumës
  •    - Quintin les Tisserands
  •    - Rannée les Grenouilles
  •    - Renac Rena les Arotous (rare)
  •    - Retiers Er'tiers, les Crans, Craods
  •    - Rheu (Le) les Glorieux
  •    - Rochefort-en-Terre Roch'fö, les Coucous
  •    - Roc-Saint-André (le) les Glorieux, Lorieuz
  •    - Rohan les Monsieûs
  •    - Romillé les Hauts bouétoux ou Hannes pâtouses, Ecorchous de chevaos
  •    - Roz-Landrieux les Budauds ou Budaods,Budelles Saint-Budoc étant de cette paroisse
  •    - Roz-sur-Couësnon Rô, les Cassous d'os ou Rouchous d'os (faiseurs de bagarres)
  •    - Ruca les Pllaods ou Qhettaods
  •    - Saillé les Qhus salës
  •    - Saint-Aubin-du-Cormier Saint-Aoubin, les Patauds (Républicains)
  •    - Saint-Benoit-des-Ondes les Nombris jaones
  •    - Saint-Briac-sur-mer Saint-Beuryâ, les Piss-Piss, les Beriochaez
  •    - Saint-Broladre Saint-Boulade
  •    - Saint-Carreuc les Citoyens
  •    - Saint-Cast les Câtins, les Petits jaunes
  •    - Saint-Christophe-de-Valains les Blleûs
  •    - Saint-Coulomb les Ducs
  •    - Saint-Didier les Cochons
  •    - Saint-Domineuc les Lauriers ou les Chouans
  •    - Saint-Erblon les Pics-verts
  •    - Saint-Georges-de-Chesné Chieuneu, Mal- Peignés, Mal-Berouessés ou Chouans
  •    - Saint-Georges-de-Grehaigne les Ventres jaunes
  •    - Saint-Germain-du-Pinel les Mangeux d'chiens ou Penelliers
  •    - Saint-Gilles les Fouéroux ou Qhus fouettës
  •    - Saint-Grégoire les Glorieux, Lorieuz
  •    - Saint-Hilaire-des-Landes les Pataods
  •    - Saint-Jacques-de-la-Lande les Pies-huit ou les Chouans
  •    - Saint-Jacut-du-Mené les coqhus, Ventrs jaones ou Pirons
  •    - Saint-Jean-sur-Couesnon les Chouans ou les Culligènes (Parasites - tuber-culigène)
  •    - Saint-Jouan-des-Guérets les Gorets
  •    - Saint-Lunaire les Hercules
  •    - Saint-Malo les Pelatâs
  •    - Saint-Malon-sur-Mel les Embouzons ou les Pillaods
  •    - Saint-Marcan les Chouans
  •    - Saint-Marcel les Bleus
  •    - Saint-Marc-Le-Blanc les Blleûs ou les Marcaods
  •    - Saint-Marc-sur-Couesnon les Qhus Mielouz
  •    - Saint-Méen-Le-Grand les Gamins
  •    - Saint-Meloir-des-ondes les Glorieux, Lorieuz
  •    - Saint-Ouen-des-Alleux les Renards
  •    - Saint-Ouen-La-Rouërie les Chouans
  •    - Saint-Péran les Pllaods
  •    - Saint-Pern les lève-néz
  •    - Saint-Quay-Portrieux les Qheûs longs
  •    - Saint-Sauveur-des-Landes les Pataods
  •    - Saint-Senoux les Loups ou les coucous
  •    - Saint-Servan-sur-Mer les Capucins, Qhus pouintus ou qhus benis
  •    - Saint-Suliac les Margatiers (Seiche)
  •    - Saint-Thurial les Pllaods
  •    - Sainte-Anne-sur-Vilaine les Glorieux
  •    - Sainte-Marie les Manjous de pains de bllë
  •    - Sougeal les Vent'Jaounes ou les Chiens sans queue "Tiens v'là les Cheuves de Trans!
  •      faout qu'n'en fout' eune brûlée.."
  •    - Taillis les Fouérouz
  •    - Talensac les Talenpoches
  •    - temple-de-Bretagne les Pataods
  •    - Thourie les Penards
  •    - Tinténiac les Culs plats
  •    - Trans les cheuvres ou Gourganiers
  •    - Tregomar les Mangeurs de chiens ou de renards
  •    - Tremblay les Ventrs jaones
  •    - Tremeheuc les Guerzillons (grillons)
  •    - Trans les "Gourganiers" mangeurs de "Gourgane" (fèves des marais)
  •    - Trémereuc les Blancs
  •    - Turballe (la) les Yaomes
  •    - Val d'Izé les Chouans
  •    - Vezin-le-Coquet les Veinoux
  •    - Vignoc les Mangeous d'navyaux
  •    - Vitré les Chouans ou les Coqs blancs